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24 mai 2012 4 24 /05 /mai /2012 19:13

ertyuiIbn al Qayyim rahimahou Llah mentionne les orgueilleux et les divise en quatre catégories qui sont les suivantes :

 

puce-bleue première catégorie : les égarés, orgueilleux parmi les gens de la rhétorique.

Ceux-ci comparent les textes de la révélation à leur propre raisonnement corrompu et disent :

"Si la raison contredit le texte (révélation), nous donnons donc la priorité à la raison et écartons le texte, soit en ne lui donnant aucun sens, soit en déformant son vrai sens."

 

puce-bleue seconde catégorie : les orgueilleux qui s'apparentent à la jurisprudence (le fiqh).

Ils prétendent que : "si l'analogie et l'avis juridique contredisent les textes, nous prédominons l'analogie au texte et nous n'y prêtons pas attention."

 

puce-bleue troisième catégorie : les orgueilleux, égarés, ceux qui s'apparentent au soufisme et à l'ascétisme.

Lorsque leur penchant (ressenti) contredit l'ordre (religieux), ils mettent en avant le penchant et l'état dans lequel ils sont et ne se préoccupent pas de l'ordre émis.

 

puce-bleue quatrième catégorie : les orgueilleux qui s'écartent des gouverneurs et émirs injustes.

Lorsqu'un décret religieux est contraire à leur politique, ils font prévaloir leur politique et ne répondent pas au décret.

 

Ces quatre catégories de personnes sont bien eux les orgueilleux.

 

repris du livre madarij assalikine 2/341.

copié de forum-alminhadj.com

Cheikh Muhammad Ibn Abî Bakr Ibn Qayyîm al-jawziya

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13 avril 2012 5 13 /04 /avril /2012 10:43

Sans-titre-1-copie-12.gifLouanges à Allah Seul, prière et salut sur le Messager d’Allah ainsi que sur sa famille et ses Compagnons.

 

Il arrive qu’Allah éprouve Ses serviteurs par la pauvreté et le besoin, comme c’était le cas des habitants de l’Arabie au début du quatorzième siècle de l’hégire.

 

Allah le Très-Haut dit (traduction rapprochée) :


« Très certainement, Nous vous éprouverons par un peu de peur, de faim et dediminution de biens, de personnes et de fruits. Et fais la bonne annonce aux endurants,qui disent, quand un malheur les atteint : « Certes nous sommes à Allah, et c’est à Lui que nous retournerons ».  [1]

 

Mais il arrive aussi qu’Il les éprouve par les bienfaits multiples et par la richesse, comme c’est le cas de nos jours, afin de tester leur foi et leur reconnaissance.

 

Allah le Très-Haut dit à cet égard (traduction rapprochée):


« Vos biens et vos enfants ne sont qu’une tentation, alors qu’auprès d’Allah il y a une énorme récompense. » [2]

 

Dans les deux cas, la bonne fin est réservée aux pieux dont les actions seront conformes aux prescriptions d’Allah : ceux qui, par exemple, auront été patients et qui espèrent la récompense d’Allah, s’ils sont pauvres ; et ceux qui auront reconnu et remercié Allah pour ses bienfaits, et qui auront bien dépensé leur argent, s’ils sont riches.

 

La bonne utilisation de l’argent consiste à ce qu’il soit dépensé dans les nécessités, comme la nourriture et la boisson, sans avarice envers soi ou envers sa famille, ni gaspillage, qui est le fait de le dépenser dans des choses inutiles.

 

Allah le Très-Haut a interdit cela en disant (traduction rapprochée) :


« Ne porte pas ta main enchaînée à ton cou [par avarice], et ne l’étend pas non plus trop largement, sinon tu te trouveras blâmé et chagriné. » [3]

 

Il dit aussi concernant le fait de gaspiller son argent (traduction rapprochée) :


« Et ne confiez pas aux incapables vos biens dont Allah a fait votre subsistance. » [4]

 

Allah, Exalté Soit-Il, nous recommande dans ce verset de ne pas donner notre argent aux incapables, car ils le dépensent là où il ne faut pas.

 

Ce verset est donc une preuve que la mauvaise utilisation de l’argent est interdite.

 

Par ailleurs, Allah le Très-Haut dit (traduction rapprochée) :


« Ô enfants d’Adam, dans chaque lieu de prière, portez votre parure (vos habits). Et mangez et buvez ; et ne commettez pas d’excès, car Il [Allah] n’aime pas ceux qui commettent des excès. » [5]

 

Et Il dit aussi, qu’Il soit exalté (traduction rapprochée) :


« Et ne gaspille pas indûment, car les gaspilleurs sont les frères des diables. » [6]

 

L’excès est le fait de dépenser plus que besoin est.

 

Et le gaspillage est le fait de dépenser son argent là où il ne faut pas.

 

A notre époque, les gens sont éprouvés par la vantardise dans les repas et les boissons, notamment lors des cérémonies et des fêtes de mariage.

 

Ils ne s’y contentent pas de ce qui est nécessaire.

 

D’ailleurs, chez beaucoup de gens, lorsqu’on finit de manger, ils jettent la nourriture restante à la poubelle ou dans des endroits méprisés.

 

Or, ceci est considéré comme une ingratitude envers les bienfaits d’Allah, et il peut causer la disparition de ces bienfaits. La personne raisonnable doit mesurer les choses selon le besoin.

 

S’il lui arrive d’avoir un excédent, elle doit chercher un nécessiteux pour le lui donner.

 

Si ceci n’est pas possible, alors elle doit mettre la nourriture restante dans un endroit non méprisé, afin que les bêtes et ceux qu’Allah veut, puissent la manger, et qu’elle ne soit pas piétinée.

 

Il est un devoir pour tout musulman de veiller à éviter tout ce qu’Allah a interdit, d’être sage dans ses actes en recherchant par là la satisfaction d’Allah, d’être reconnaissant envers Ses bienfaits en évitant de les négliger ou de les utiliser d’une manière inconvenante.

 

Allah le Très-Haut dit (traduction rapprochée) :

 

« Si vous êtes reconnaissants, très certainement J’augmenterai [Mes bienfaits] pour vous. Mais si vous êtes ingrats, Mon châtiment sera terrible. » [7]

 

Il dit aussi (traduction rapprochée) :


« Souvenez-vous de Moi donc, je vous récompenserai. Remerciez-Moi et ne soyez pas ingrats envers Moi ! » [8]

 

Par ailleurs, Allah, qu’Il Soit Glorifié, nous informe que la reconnaissance se fait par les actes et pas seulement par la parole, lorsqu’Il dit (traduction rapprochée) :


« Ô famille de David, œuvrez par gratitude, alors qu’il y a eu peu de Mes serviteurs qui sont reconnaissants. » [9]

 

La gratitude envers Allah l’Exalté, s’exprime par le cœur, la langue et par les actes.

 

Celui qui est reconnaissant par la parole et par les actes, Allah lui multiplie Ses grâces et lui réserve une bonne fin. Par contre, celui qui renie les bienfaits d’Allah et qui ne les utilise pas convenablement, alors un énorme danger le guette car Allah l’a menacé d’un dur châtiment.

 

Nous implorons Allah d’améliorer la situation des musulmans, de leur accorder la compréhension de Sa religion, de nous aider tous à être reconnaissants de Ses bienfaits, de nous aider à ce que ceux-ci soient un moyen pour nous de mieux L’adorer et de rendre service à Ses serviteurs.

 

Il est le Garant de ceci et Celui Qui est capable de le faire.

 

Prière et salut d’Allah sur notre Prophète Muhammad, ainsi que sur sa famille et ses Compagnons.

 

Fatwa de Cheikh Ben Baz

Recueil de Fatwas et d’Articles Divers, volume 4, page 37.

 

[1] La Vache, v. 155, 156.

[2] La Grande Perte, v. 15.

[3] Le Voyage Nocturne, v. 29.

[4] Les Femmes, v. 5.

[5] Al-Acrâf, v. 31.

[6] Le Voyage Nocturne, v. 26, 27.

[7] Abraham, v. 7.

[8] La Vache, v. 152.

[9] Saba’, v. 13.

 

copié de fatawaislam.com

Cheikh 'Abdel-'Azîz Ibn 'Abdi-llâh Ibn Bâz

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1 février 2012 3 01 /02 /février /2012 23:18

2365996235_e719ff32ec.jpgIbn al-Qayyîm dit qu’il a entendu SHeikh al-Islâm Ibn Taymiyyah (qu’Allâh sanctifie son âme) dire :

 

« Le rappel est pour le cœur ce que l’eau est pour le poisson. Comment est l’état du poisson quand il quitte l’eau ? »

 

En effet, un adorateur qui se prive de rappel est un comme un corps privé de nourriture.

 

Ibn al-Qayyîm dit avoir assisté une fois à la prière de l’aube avec SHeikh al-Islâm Ibn Taymiyyah ; à la fin de la prière, il s’est assis et s’est mis à invoquer le Nom d’Allâh jusqu’environ la moitié du jour, puis il se tourna vers moi et me dit :

 

« Voici mon déjeuner. Si je ne le prends pas, je perds vite mes forces. »

 

Il m’a dit une fois :

 

« Je n’interromps le rappel que pour me reposer et me détendre. Et cela me prépare à un autre rappel (Dhikr). »

 

Chaque chose peut être touchée par une rouille particulière, et la rouille qui envahit le cœur c’est le désintéressement et la passion, mais il retrouve son éclat par le rappel (Dhikr), le repentir et la demande de pardon. [1]

 

Lorsque le serviteur connaît Allâh par l’invocation de son Nom dans les moments d’aisance, Allâh le connaîtra dans les moments de détresse.

 

Il y a un hadîth qui dit que lorsque le serviteur assidu au Dhikr (rappel) d’Allâh tombe dans une situation difficile ou demande quelque chose à Allâh, les anges disent :

 

« Seigneur ! Cette voix nous est familière. Elle vient d’un serviteur connu ! ».

 

Mais lorsque celui qui se détourne d’Allâh et qui est distrait de Son rappel L’invoque et Lui adresse une demande, les anges disent :

 

« Seigneur ! Cette voix nous est étrangère. Elle vient d’un serviteur inconnu ! ». [2]

 

Notes

[1] Al-Wâbil us-Sayb min al-Kallâm at-Tayb de Ibn al-Qayyîm, p.95-96

[2] Al-Wâbil us-Sayb min al-Kallâm at-Tayb de Ibn al-Qayyîm, p.96-97

copié de manhajulhaqq.com

Cheikh Muhammad Ibn Abî Bakr Ibn Qayyîm al-jawziya

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10 décembre 2011 6 10 /12 /décembre /2011 19:00

long.jpgIl a été authentifié du prophète (sallallahu ‘alayhi wa salam) qu’il a dit :

 

« Il n’est permis à un musulman de fuir son frère plus de trois jours et s’ils se rencontrent, et que chacun se détourne de l’autre, le meilleur d’eux est celui qui commence à saluer l’autre. »

Rapporté par al-Bukhârî et Muslim

 

Certes - dit Ibn Taymiyyah - il est avéré que le Prophète s’écarta de Ka’b Ibn Mâlik et ses deux compagnons (radhiallâhu ‘anhum) quand, lors de l’expédition de Taboûk, ils restèrent en arrière, que leur désobéissance fut rendue publique et qu’on craignit qu’ils fussent des hypocrites.

 

Le Prophète s’en écarta et ordonna aux croyants de s’éloigner d’eux.

 

Il leur ordonna même de se tenir à l’écart de leurs épouses, sans répudiation, pendant cinquante nuits, jusqu’au moment où l’acceptation de leur repentir descendit du Ciel.

 

De même, ‘Oumar (radhiallâh ‘anhu) ordonna aux musulmans de s’écarter de Sabîgh Ibn ‘Issl at-Tamîmî, quand il vit qu’il faisait partie de ceux qui mettaient l’accent sur ce qui, du Livre (d’Allâh), est équivoque.

 

Ceci, jusqu’à ce qu’une année soit passée et que sa sincérité, s’agissant de son repentir, soit devenue évidente.

 

Il ordonna alors aux musulmans de revenir vers lui.

 

Ibn Taymiyyah dit que :

 

« sur cette base et ce qui y ressemble, les musulmans sont unanimes pour dire de s’écarter de ceux chez qui les signes de l‘égarement apparaissent publiquement, ceux qui adoptent publiquement des innovations, appelant (les gens) à les adopter, et ceux qui commettent publiquement de grands péchés. »

 

Quant à celui qui tient dissimulé une désobéissance ou secrète une innovation injustifiable, il ne sera pas éloigné.

 

Ne sera éloigné (écarté) que celui qui appelle à adopter une innovation.

 

S’éloigner de quelqu’un est en effet une forme de châtiment et on ne châtie que quelqu’un qui a commis publiquement une désobéissance, en parole ou en acte.

 

Quelqu’un qui nous veut publiquement du bien, nous acceptons ce qu’il accorde à notre égard, et nous confions à Allâh – Ta’âla – le soin de juger sa pensée la plus secrète.

 

Tout au plus, peut-il en effet équivaloir aux hypocrites pour qui le Prophète (sallallahu ‘alayhi wa salam) accepta ce dont ils montraient à son égard, et confia à Allâh le soin de juger leurs pensées les plus secrètes quand ils vinrent vers lui, l’année de Taboûk, en prêtant serment et en avançant des excuses.

 

« C’est la raison pour laquelle l’imâm Ahmad et la plupart des imâms avant et après lui, tels que Mâlik et d’autres, n’acceptent pas, en matière de hadîth, l’apport de celui qui appelle à adopter une innovation et ne s’assoie pas avec lui, à la différence de ce qu’ils font avec l’innovateur en gardant le silence. Les auteurs des Sahîhs ont recueilli des hadîths de groupes de gens accusés d’innovation qui gardaient le silence, mais n’en ont pas recueilli de ceux qui invitaient à adopter des innovations. » [1]

 

Aussi, ‘Oumar (radhiallâh ‘anhu) bannit Sabîgh Ibn ‘Issl at-Tamîmî quand il mit publiquement l’accent sur les versets équivoques, cherchant la dissension en essayant de leur trouver une interprétation.

 

Il le frappa et ordonna aux musulmans de s’écarter pendant un an après même qu’il ait publiquement manifesté son repentir.

 

Quand il se repentit, il ordonna aux musulmans de lui parler.

 

Ahmad et d’autres prirent cela pour différer d’un an le rétablissement (dans la communauté), de celui qui appelle à l’innovation quand il se repent.

 

Tout comme ‘Oumar avait différé la réinsertion de Sabîgh.

 

Pareillement, pour le pervers quand il se repent et que l’on prend en considération, en plus de son repentir, le caractère vertueux de ses actes, ainsi que le disent ach-Châfi’î et Ahmad (Ibn Hanbal), selon une des deux versions qui lui sont attribuées. [2]

 

Notes

[1] Majmu’ Fatâwa de Ibn Taymiyyah, 24/175

[2] Minhâj as-Sounnat an-Nabawiyyah de Ibn Taymiyyah, 6/355

copié de manhajulhaqq.com

Cheikh Ul-Islam Taqiyud-din Ibn Taymiyyah

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1 décembre 2011 4 01 /12 /décembre /2011 09:24

 

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Abou Hammaad Sulaiman Dameus Al-Hayiti

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7 novembre 2011 1 07 /11 /novembre /2011 14:57

131204989041AjzM.jpgToute personne raisonnable sait que Satan ne peut parvenir à elle si ce n'est par trois brèches :

 

ani08.gif La première :

 

Le surplus et le gaspillage, qui consiste à se procurer plus de choses que le strict nécessaire.

Il restera alors un surplus, qui est la part de Satan et la brèche par laquelle il s'introduit jusqu'atteindre le cœur.

Comment colmater cette brèche ?

En évitant d'accorder à son âme ce qu'elle désire en totalité, qu'il s'agisse de nourriture, de sommeil, de plaisir ou de repos.

En fermant cette porte, tu t'assureras que l'ennemi ne pourra s'y introduire.

 

ani08.gif La seconde :

 

L’insouciance.

En effet, celui qui mentionne Allah (soubhânahou wa ta`âla) est protégé par la citadelle du rappel d'Allah.

Lorsqu'il sombre dans l'insouciance, le serviteur ouvre une porte de la citadelle par laquelle l'ennemi s'introduira.

Il deviendra alors très difficile de l'en faire sortir.

 

ani08.gif La troisième :

 

S'occuper de ce qui ne la regarde pas, de tout point de vue.

 

Les Méditations - Ibn Al-Qayyim

Éditions: Tawbah Pages: 390

Retranscription: bint 'Amar

copié de rappel01.fr

Cheikh Muhammad Ibn Abî Bakr Ibn Qayyîm al-jawziya

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27 octobre 2011 4 27 /10 /octobre /2011 22:40

124351-almafia.gif

J'ai pu constaté que la majorité des gens, une fois atteints par la maladie, s'indignent et ne cessent de se plaindre.

 

Ils sont préoccupés par les soins liés a leur maladie.

 

En s'aggravant, cette maladie les detourne des oeuvres pieuses qu'ils ont censés accomplir avant de mourir, que se soit un testament, une bonne action ou tout simplement se preparer à la mort.

 

Effectivement, comme sont nombreux les péchés desquels il ne s'est repenti.

 

Il peut aussi avoir gardé un dépot qu'il n'a pas encore restitué.

 

Est il sur de s'être acquitter de toutes ces dettes, de bien avoir versé la zakat.

 

Sa seule tristesse est de devoir quitter ce monde.

 

Rien d'autre ne le préoccupe.

 

On en voit même, durant leur agonie, se réveiller en sursaut et dicter une injustice comme dernière volonté.

 

La cause de tel comportement réside dans le manque de foi, ainsi que nous l'enseigne Allah, a Lui la puissance et la majesté, en disant :

 

" Ecarte toi donc, de celui qui tourne le dos a Notre rappel et qui ne désire que la vie presente. Voila toute la portée de leur savoir." (coran l'etoile v.29-30)

 

Helas, tel est l'eéat de la plupart des hommes, qu'Allah nous garde de la lacheté.

 

L'homme averti doit donc bien s'y préparer tant qu'il est en bonne santé avant d'être assailli par la maladie.

 

Car il se peut que la mort le surprenne et ne lui laisse pas le temps d'agir ou de rattraper le retard ou d'établir son testament.

 

D'aprés Ibn Umar, le Messager d'Allah (sallahu aleyhi wa salam) dit :

 

" Le croyant ne doit pas rester deux nuits sans avoir auprés de lui son testament dans lequel il a anoncé comment répartir ses biens." (bukhari et Muslim)

 

Meditation sur la mort, Edition al maktaba p.37.38 , Ibn al Jawzi 

copié de alhouda.forumactif.com

Imam Jamal Ad-Din Abu al-Faraj Ibnoul Jawzih

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4 juillet 2011 1 04 /07 /juillet /2011 22:40

Animated-Compass.gif Une des choses les plus étonnantes est :

 

 que tu Le connaisses sans pour autant L’aimer,

 

 que tu entendes l’appel de Son Messager –sal Allahou ‘alayhi wa salam- et que tu tardes à lui répondre,

 

 que tu connaisses la valeur du gain en commerçant avec Lui puis que tu commerces avec autres que Lui,

 

 que tu connaisses le degré de Sa Colère puis que tu t’y exposes,

 

 que tu goûtes à Son éloignement lorsque tu Lui désobéis sans chercher Sa Compagnie en Lui obéissant,

 

 que tu goûtes à l’oppression du cœur lorsque tu mentionnes autre que Ses paroles et parles d’autre que Lui, sans chercher à épanouir ta poitrine en L’évoquant et en t’adressant à Lui,

 

 que tu goûtes au supplice lorsque le cœur s’attache à autre que Lui sans fuir vers le bienfait du retour et du repentir vers Lui !

 

Mais le plus étonnant de tout cela est que tu sais ne pas pouvoir te passer de Lui, et tu sais être la créature qui a le plus besoin de Lui, mais tu te détournes de Lui et aspires à atteindre ce qui pourtant t’éloignera de Lui.

 

[Sources : « Les médiations », Ibn Al Qayyim, Editions Tawbah, pp.109-110]

copié de rappel01.fr

Cheikh Muhammad Ibn Abî Bakr Ibn Qayyîm al-jawziya

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11 mai 2011 3 11 /05 /mai /2011 01:07

7b9339feeb.jpgL’imam Al-Alusi (rahimahullah) a dit dans Ruh-ul-Ma’ani après la citation de la Parole d’Allah :

 

La terre d’Allah n’était-elle pas assez vaste pour vous permettre d’émigrer ? } :

 

« Certains savants emploient ce verset comme preuve de l’obligation d’accomplirAl-Hijra du lieu dans lequel un individu n’est pas capable d’établir sa Religion.

 

Ceci est l’avis de l’imam Malik.

 

Ibn Al-’Arabi a aussi rapporté l’obligation de faire Al-Hijra d’une terre qui est frappée par la peste. »

 

[Ruh-ul-Ma'ani de l’imam Al-Alusi (5/126)]

copié de citationssalafssalih.com

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19 avril 2011 2 19 /04 /avril /2011 20:29

Blossom Tree by BenHeineMouhammad bnou Mâlik bnou Dayghem a dit : Mawlânâ Abû Ayyûb a dit :

 

« Abû Mâlik me dit un jour : « Prend garde à ta propre âme, car les soucis des croyants dans ce bas-monde n’ont jamais de fin.

Et je jure par Allah que si le Jour Dernier n’est pas une cause de bonheur pour le croyant, deux malheurs se seront alors abattus sur lui : les soucis de ce bas-monde et l’affliction de l’au-delà ».

Je m’écriais alors : « Je donnerais mon père [en rançon] pour toi [Ô Abû Mâlik] !

Comment le Jour Dernier ne serait-il pas une cause de bonheur pour le croyant alors qu’il peine et se fatigue pour Allah dans ce bas-monde ? ! »

[Abû Mâlik] répondit : « Ô Abû Ayyûb, comment [être sûr de] l’acceptation de nos actes [par Allah] ?

Comment [être sûr d’]être sauf ? »

Il dit ensuite : « Il se peut qu’un homme pense avoir amélioré son état, bien accompli ses sacrifices, purifié son intention, parfait ses actes…  pourtant tout ceci risque d’être rassemblé le Jour de la Résurrection pour lui être jeté au visage ! »

 

[Ibnou l-Djawzî Sifatou s-Safwah v.3 p.360]

copié de citationssalafssalih.com

 

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