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24 juillet 2012 2 24 /07 /juillet /2012 07:56
hdgh.gif Question :

Les avis juridiques se sont répandus, et cela même jusqu'aux petits étudiants qui se sont mis à donner des fatwas.

Quelles sont vos indications [sur cela] ?

Réponse :

Les anciens - rahimahum Allâh - repoussaient eux-mêmes les « fatwas » en raison de la grande affaire que cela représente, et de l'énorme responsabilité, ainsi que par crainte de dire sur Allâh une chose sans science.

Car certes, celui qui donne un « avis » est en réalité informé au sujet
d'Allâh, en clarifiant sa législation.

Et dire une chose au sujet d'Allâh sans science, c'est tomber dans ce qui équivaut au polythéisme.
Écoutez le dire d'Allâh -Ta'âla (traduction rapprochée) :

« Dis : « Mon Seigneur n'a interdit que les turpitudes (les grands péchés), tant apparentes que secrètes, de même que le péché, l'agression sans droit et d'associer à Allâh ce dont Il n'a fait descendre aucune preuve, et de dire sur Allâh ce que vous ne savez pas » [1]

Ainsi,
Allâh - Subhânahu - a rendu égal le fait de parler sur Lui sans science et le polythéisme.
Et Il -Subhânahu- a indiqué (traduction rapprochée):


« Et ne poursuis pas ce dont tu n'as aucune connaissance. L'ouïe, la vue et le cœur : sur tout cela, en vérité, on sera interrogé. » [2]

La personne ne doit pas se précipiter à donner un avis juridique, elle se doit plutôt d'attendre, de réfléchir et de passer en revue [le sujet de la question].


Et si elle n'a que peu de temps, elle doit en revenir à une personne plus savante qu'elle, afin qu'elle se préserve de dire sur
Allâh une chose sur laquelle elle n'a pas de science.

Si
Allâh sait que l'intention [de cette personne] est sincère, et qu'elle veut le bien, alors cette personne atteindra le niveau qu'elle souhaite avec sa « fatwa ».

Celui qui a la crainte
d'Allâh, [Allâh] Lui accordera le succès et l'élèvera.

Et celui qui donne une « fatwa » sans 
science est plus égaré que l'ignorant.

Car l'ignorant dit : 
« Je ne sais pas. » 

Il se connaît dans ses possibilités [à répondre].

Alors que celui qui se compare à un véridique, il se peut même qu'il se mette au-dessus des savants, il peut se croire meilleur qu'eux et ce faisant, il s'égarera et commettra des erreurs sur des questions que même les plus petits des étudiants en science connaissent.

Ainsi le mal [de cette personne] est énorme et son danger est grand.
 [3]

 

Notes

[1] Coran, 7/33
[2] Coran, 17/36
[3] « Kitâb ul-'Ilm » de SHeikh Ibn 'Uthaymîn, p.164-165

 

copié de manhajulhaqq.com

Cheikh Mouhammad Ibn Salih Ibn 'Outheymine
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24 juillet 2012 2 24 /07 /juillet /2012 07:55

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Question :


Quelles sont les caractéristiques des savants qui sont un exemple à suivre ?


Réponse :

Les caractéristiques des savants qui sont un exemple à suivre sont les gens de science en Allâh - Subhânahu wa Ta'âla - ceux qui ont la bonne compréhension [authentique] du Livre d'Allâh et de la Sounnah de l'Envoyé (sallallahu 'alayhi wa sallam).

Ils ont [ces savants] adopté comme fondement principal la science utile et les bonnes actions.

Et on ne prend pas comme exemple [à suivre] un savant qui n'œuvre pas conformément à sa science, comme on ne prend pas l'ignorant qui n'a pas de science.

On ne prend comme exemple que celui qui réunit ces deux choses :

-  La science utile

Et

-  Les bonnes actions

Et pour ceux qui dans notre pays sont des exemples à suivre et pour qui on prend de leurs cassettes ; ils sont nombreux - Et la Louange est à Allâh.

Ils sont connus auprès des gens et nul ne les ignore, ni dans les campagnes ni dans les villes, ni les grands ni les petits.

Ils sont eux responsables des affaires de cette communauté dans les avis juridiques, les tribunaux, dans les corps enseignants et autres.

Ils sont connus pour leur science, leur piété et leur crainte scrupuleuse.

Et à la tête de nos savants, il y a l'éminent SHeikh 'Abdel-'Azîz Ibn BâZ (rahimahullâh).

C'est une personne à qui Allâh a accordé une science abondante, des bonnes actions, l'appel à Allâh, la sincérité et la véracité et cela n'est méconnu de personne.

Et il a - Louange à Allâh - donné beaucoup en livres, œuvres, cassettes et cours.

Et dans le même sens, pour ceux parmi les savants qui sont des exemples à suivre dans l'émission radio « Noûr 'ala ad-Darb » 
[1] eux aussi [2] - Et la Louange est à Allâh - sont connus pour leurs excellents avis [juridiques] et leurs dires utiles le plus souvent.

De même pour ce qui est de leurs frères, nobles personnes, les grands juges, qui ne travaillent pas dans la justice sans que les gens ne leur accordent leur confiance totale, pour leurs biens, leur intimité [en la divulguant], que parce que cette confiance est basée sur leur science assurée. Ils ont fait des efforts dans l'appel à Allâh et la sincérité, et ils repoussent ceux qui veulent détourner du vrai chemin de l'Islâm, que cela soit fait [par ces gens] volontairement ou involontairement. Et ils [ces savants] ont l'expérience de la vérification des paroles, ainsi que la connaissance de l'authentique sur ce qui est faible. Il est obligatoire de revenir à leurs cassettes et à leurs cours, et de tirer profit de cela. Il y a en cela de grande leçon pour les musulmans, et nous n'avons pas trouvé auprès de tous ces savants des erreurs et déviances, ni dans leur vie ou dans leur pensée. On peut donc prendre [ces savants] comme exemple [...] [3]

Notes

[1] Emission diffusée sur la chaîne de radio saoudienne
[2] Dans une des questions posées à SHeikh an-Najmî (rahimahullâh) il lui a été demandé :

Question :

Qui sont les prêcheurs de la « Da'wah Salafiyyah » au Royaume d'Arabie Saoudite, ceux auprès de qui il faut étudier ?

Réponse :

Parmi les Masha-îkhs de la Salafiyyah auprès de qui il faut étudier, et assister à leur cours, il y a le SHeikh 'Abdel-'Azîz Ibn 'Abdallâh Ibn BâZ, le SHeikh Sâlih Ibn Fawzân al-Fawzân, le SHeikh 'Abdel-'Azîz Ibn 'Abdallâh Âli ash-SHeikh, le SHeikh 'Abdallâh Ibn 'Abder-Rahmân al-Ghoudayân, et les savants du comité des grands savants, et les savants de Médine,il y aussi les savants qui viennent aux secours de la vérité, et affrontent les groupes, et pour cela, leurs œuvres indiquent qu'ils sont « Salafis », il faut donc s'asseoir avec eux et écouter leurs cassettes, assister à leur cours et être présent à leurs assises, voilà ce qu'il faut.

[3] Kitâb « Al-Ajwibat ul-Mufîdah 'an As-îlat il-Manâhidj al-Djadîdah » de SHeikh Sâlih al-Fawzân, p.251-253

 

copié de manhajulhaqq.com
Cheikh Salih Bin Fawzan Bin 'Abdillah Al Fawzan
Cheikh Ahmed Ibn Yahya An-Nadjmi
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24 juillet 2012 2 24 /07 /juillet /2012 07:55
hk.gifQuestion : 

Nous comprenons qu'accepter la narration d'un thiqah (personne digne de confiance) fait partie du Din, cependant comment savons-nous qui est thiqah et qui ne l'est pas ?

Beaucoup de personnes rapportent sur l'autorité de quelqu'un qui est 
thiqah, mais elles ne révèlent pas qui il est, probablement parce qu'ils doutent vraiment de sa fiabilité.

Et certaines personnes transmettent des informations sur Internet en disant : « 
Quelqu'un qui est un thiqah m'a dit » mais après enquête, ils avouent qu'ils ne connaissent vraiment rien de cette personne sauf son nom ou son surnom sur Internet.

Puisqu'ils ne les connaissent pas vraiment, il apparaît qu'ils ont seulement rapporté sur l'autorité d'un
 majhul (personne inconnue).

S'il vous plaît, noble shaykh, conseillez les jeunes sur cette question, sur la  transmission de gens inconnus et d'être trop souple dans le fait de déclarer quelqu'un 
thiqah, qu' Allah vous récompense par un bien.

Réponse :

Un thiqah est un musulman doué de raison, adulte, quelqu'un qui a un caractère droit et est connu pour la précision dans ce qu'il relate.

On connaît quelqu'un pour être un 
thiqah :

 

BUL036  par voie des déclarations positives de musulmans dignes de confiance et fiables qui sont bien connus pour leur honnêteté, précision et fiabilité dans la Religion, ou

 

BUL036  par sa position, qu'il est bien connu de tous les gens, qu'il est un savant, il est  thiqah, etc, de même que les positions des savants célèbres sont devenues connues de chacun.

 

Quant à d'autres que cela, la personne qui ne remplit pas ces conditions, il n'est pas un musulman doué de raison, adulte avec un caractère droit, ou personne n'a témoigné sa fiabilité, ou sa position n'est pas bien connue parmi les gens, alors il n'est pas un  thiqah, qu'Allah vous bénisse, même si quelqu'un dit : « un thiqah m'a dit... »

Même si As-Shafi'i disait : « un thiqah m'a dit ... » (sans le nommer) cela ne serait pas accepté de lui.

Par exemple, As-Shafi'i dit : « 
un thiqah m'a dit ... », ensuite, qu'Allah vous bénisse, on constate qu'il transmettait d'Ibrahim ibn Yahya Al-Aslami, une des dernières personne à mériter d'être appelé thiqah, puisqu'il a été critiqué sur son Din, sa capacité à transmettre, sur tout !

Nous avons toujours une bonne opinion de As-Shafi'i (
rahimahullah) et des autres imams qui ont dit qu'ils transmettaient sur l'autorité d'unthiqah et il s'avère que d'autres savaient qu'il n'était pas thiqah.

Donc il est obligatoire que les gens sachent qui
 est le thiqah quand quelqu'un dit : « un thiqah m'a dit ... » même s'il dit : « un imam m'a dit ... » cela ne sera jamais accepté de lui jusqu'à ce qu'il transmette le nom de la personne et que l'identité de ce thiqah devienne connue.

Alors, s'il est bien connu pour son honnêteté et précision, sa narration est acceptée.

Et si on ne le connaît pas pour son honnêteté et précision, alors sa narration ne doit pas être acceptée.

Les étudiants en science doivent connaîtrent ces questions, pour répandre la science, savoir comment agir avec les narrations des gens, les narrations qui viennent de narrateurs 
thiqat, aussi bien que celles qui viennent d'autres que des narrateurs thiqat.

Article tiré du site bakkah.net
cassette enregistrée avec la connaissance et la permission du shaykh, fichier n°AARM008, daté 1423/9/3.
copié de salafs.com
Cheikh Rabî' Ibn Hâdî 'Oumayr Al-Madkhalî
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24 juillet 2012 2 24 /07 /juillet /2012 07:54
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رقم الفتوى: 
3928

أحسن الله إليكم صاحب الفضيلة ، وهذا سائل يقول :
إن بعض الإخوة إذا قلنا له : إن العلم في زمن الفتن يؤخذ من كبار العلماء ممن شابت رؤوسهم في العلم ، يحتج ويقول : إن الشخص قد يعد من كبار العلماء وهو صغير السن ، ويمثلون بشيخ الإسلام ابن تيمية ، فما رأي فضيلتكم؟

Question :

Votre Eminence [Sheikh], qu'Allah prolonge votre bienfaisance, une personne demande :

Chez certains frères, si on s'adresse à l'un d'entre eux en disant : 

« En période de sédition (fitan), on ne doit prendre sa science qu'auprès de grands Savants dont les cheveux sont devenus blancs en raison de leurs efforts dans la recherche de la science », il conteste ceci en disant : « il se peut que la personne, même plus jeune en age, fasse partie des grand savants à l'image de Sheikh Al Islâm Ibn Taymiyya ».

Votre éminence, quel est votre opinion à ce sujet ?


Réponse :

En effet, on ne doit prendre sa science qu'auprès des savants, en tout temps et en toute circonstance.

Que cela soit en période de sédition ou non.
On ne doit prendre sa science qu'auprès des gens de science [Ahl Al 'Ilm], sachant que le savant d'un âge plus avancé est préférable à celui qui est plus jeune d'âge car il a acquit la science et parachevé sa raison [athbatou].

En effet le savant d'un âge plus avancé a acquit la science, parachevé sa raison [
athbatou].

Cependant, il y a parmi ceux qui sont plus jeunes, certains qui ont plus de mérite que ceux qui sont plus âgés qu'eux, à l'image de Sheikh Al Islâm Ibn Taymiyya à son époque.

Il n'y a aucun mal à cela, le plus important est que la science utile s'accomplisse en la personne et si les deux sont égaux (en connaissances), alors il est préférable dans ce cas de prendre sa science auprès du savant le plus âgé.

Mais si en revanche, il arrive qu'un savant se distingue par rapport à un autre, alors on doit prendre sa science auprès de celui qui est plus érudit, même s'il est plus jeune.

[Fin de la réponse du Sheikh]

Source : www.alfawzan.ws
Fatawas n° 3928 - Sheikh Salih Ibn Fawzân Al Fawzân (hafidhahou Allah). 
Traduction rapprochée : Abu Hamza Al Djazairy 
copié de alghourabaa.free.fr
Cheikh Salih Bin Fawzan Bin 'Abdillah Al Fawzan 
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24 juillet 2012 2 24 /07 /juillet /2012 07:53

gfdsgfds.gif Cheikh Bazmoul hafizahu Allah sur la cassette de la mise en garde contre  Bachir Bin Hassan le tunisien, rappelle que :


Si vous aviez demandé aux savants avant de prendre de chez lui, ils vous auraient informé qu'il avait appris la science en Arabie Saoudite chez certains innovateurs.

Bachir dit qu'il a étudié chez cheikh Ibn  AlOtheimine rahimahu Allah.

Alors que Cheikh s'est renseigné chez de vrais étudiants de Cheikh Ibn Al Otheimine rahimahuAllah et il s'est avéré, qu'il n'est pas un élève de Cheikh.

Il est possible qu'il soit allé à quelques cours, mais il n'est pas un de ses élèves.

Sur ce, Cheikh explique une règle fondamentale (qui éviterait beaucoup de problèmes et de fanatisme ( ta3assob) en France et ailleurs, si elle était appliquée.)

Il dit hafizahu Allah :

"C'est une règle générale que chaque musulman est obligé de connaitre.

C'est que
: il n'est pas permis de prendre la science ni chez les innovateurs ni chez ceux qui font des pêchés : les débauchés, ni des inconnus .

Par exemple,  un homme vient vers vous et dit : " j'ai étudié chez les savants et ainsi de suite" ... daccord ?

Mais vous ne savez pas s'il est sur la Sunna, si l'ont zaki (recommandés) les savants ou pas.

Il n'est pas permis de prendre la science de chez lui jusqu'à ce que les savants le recommande... jusqu 'à ce que les savants le recommande. (Cheikh répète deux fois)

Car, avant que les savants ne le recommandent, il est pour vous un inconnu et son état est inconnu....

copié
 

icone_audio.gif La mise en garde contre Bachir Bin Hassan le tunisien où se trouve cette parole

Cheikh Ahmed Bâzmoul 
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24 juillet 2012 2 24 /07 /juillet /2012 07:53
hdfhqd.gif Question :

Les avis juridiques [Fatwa] se sont répandus, et cela même jusqu'aux petits étudiants [as-Saghîr] qui se sont mis à donner des « fatwas ».

Quelles sont vos indications [sur cela] ?

Réponse :

Les anciens [as-Salafs] - rahimahum Allâh - repoussaient eux-mêmes les « fatwas » en raison de la grande affaire que cela représente, et de l'énorme responsabilité, ainsi que par crainte de dire sur Allâh une chose sans science.

Car certes, celui qui donne une « fatwa » est en réalité informé au sujet d'Allâh, en clarifiant sa législation.

Et dire une chose au sujet d'Allâh sans science, c'est tomber dans ce qui équivaut au polythéisme [Chirk].

Écoutez le dire d'Allâh -Ta'âla (traduction rapprochée) :

« Dis : « Mon Seigneur n'a interdit que les turpitudes (les grands péchés), tant apparentes que secrètes, de même que le péché, l'agression sans droit et d'associer à Allâh ce dont Il n'a fait descendre aucune preuve, et de dire sur Allâh ce que vous ne savez pas » [1]

Ainsi, Allâh - Subhânahu - a rendu égal le fait de parler sur Lui sans science et le polythéisme [Chirk].

Et Il -Subhânahu- a indiqué 
(traduction rapprochée) :

« Et ne poursuis pas ce dont tu n'as aucune connaissance. L'ouïe, la vue et le cœur : sur tout cela, en vérité, on sera interrogé. » [2]

La personne ne doit pas se précipiter à donner un avis juridique, elle se doit plutôt d'attendre, de réfléchir et de passer en revue [le sujet de la question].

Et si elle n'a que peu de temps, elle doit en revenir à une personne plus savante qu'elle, afin qu'elle se préserve de dire sur Allâh une chose sur laquelle elle n'a pas de science.

Si Allâh sait que l'intention [de cette personne] est sincère, et qu'elle veut le bien, alors cette personne atteindra le niveau qu'elle souhaite avec sa « fatwa ».

Celui qui a la crainte d'Allâh, [Allâh] Lui accordera le succès et l'élèvera.

Et celui qui donne une « fatwa » sans science est plus égaré que l'ignorant [al-Djâhil]. 

Car l'ignorant dit : « Je ne sais pas. »

Il se connaît dans ses possibilités [à répondre].

Alors que celui qui se compare à un véridique, il se peut même qu'il se mette au-dessus des savants [al-'Ulémâ], il peut se croire meilleur qu'eux et ce faisant, il s'égarera et commettra des erreurs sur des questions que même les plus petits des étudiants en science connaissent.

Ainsi le mal [de cette personne] est énorme et son danger est grand.
[3]

Notes
[1] Coran, 7/33
[2] Coran, 17/36
[3] « Kitâb ul-'Ilm » de SHeikh Ibn 'Uthaymîn, p.164-165

 

copié de true.salaf.over-blog.com

Cheikh Mouhammad Ibn Salih Ibn 'Outheymine
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24 juillet 2012 2 24 /07 /juillet /2012 07:52

123.gif Sache - qu'Allah nous facilite ainsi qu'à tous les musulmans la voie vers ce qu'Il aime et ce qu'Il agrée - que le fait de donner des avis juridiques (Al-Futiyâ ou Al-Iftâ') est une chose de la plus grande importance. 

 
Les Pieux Prédécesseurs (As-Salaf) refusaient de donner des avis juridiques, ils étaient extrêmement stricts à ce sujet, et ils fuyaient cette responsabilité, contrairement à ce que font les savants à notre époque. 
 
BUL020 'Abdur-Rahmân ibn Abî Layla a dit : « J'ai connu cent vingt Compagnons du Messager d'Allah, prière et salut d'Allah sur lui, et lorsqu'on les interrogeait sur un sujet, ils se renvoyaient les uns vers les autres, jusqu'à ce que la personne revienne au premier Compagnon. »
 
Dans une autre version, ils ne citaient pas un hadith sans qu'ils n'aient souhaité que ce soit leur frère qui le cite à leur place, et ils ne prononçaient d'avis juridiques qu'en souhaitant que leur frère l'ait fait à leur place. 


BUL020 L'imam Ahmad et d'autres ont réprouvé ceux qui se précipitent pour donner leur avis sur une question en disant : « Le plus empressé de vous à donner des avis juridiques est le plus empressé à rentrer dans le Feu. » 
 
BUL020 L'imam Ahmad a dit aussi : « Il ne convient pas de répondre à tout ce sur quoi on est interrogé » ; il dit encore : « Il ne convient pas à quelqu'un de donner des avis juridiques tant qu'il ne possède pas cinq qualités :

  •  
    • La première : qu'il ait une intention pure, c'est-à-dire qu'il fasse cela pour Allah le Très-Haut uniquement, et qu'il ne le fasse pas pour qu'on lui confie une responsabilité ou autre, et s'il n'a pas une intention pure, il n'aura pas de lumière [pour se guider], et sa parole ne sera pas éclairée ;

  •  
    • La deuxième : qu'il soit sage et réfléchi (Halîm) (1), jouisse de respect (Waqqâr) et qu'il ait du sang-froid (Sakînah), sinon, il ne pourra pas assumer la tâche d'énoncer les avis juridiques ;

  •  
    • La troisième : qu'il soit fort dans son domaine et dans la connaissance, sinon, il s'expose à un grand danger ;

  •  
    • La quatrième : qu'il ne soit pas dans le besoin, auquel cas les gens le mépriseraient ; il aurait besoin d'eux et de ce qu'ils possèdent, et les gens subiraient de sa part un dommage (2) ;

  •  
    • La cinquième : qu'il connaisse la nature humaine, qu'il soit conscient des des ruses et des trahisons des gens, afin qu'il soit sur ses gardes, et qu'ils ne l'entraînent pas dans les actes interdits. » 


Prends donc bien ces choses en considération. 

BUL020 Al-Maymûnî rapporte que l'imam Ahmad, qu'Allah l'agrée, fut interrogé à propos d'un hadith, et il dit : « Demandez à ceux qui connaissent la signification des mots insolites (al-Gharîb), car pour ma part, je crains de me prononcer sur la parole du Messager d'Allah, prière et salut d'Allah sur lui, sans être sûr et de commettre une erreur. » 
 
BUL020 Abû Dâwûd At-Tayâlissî a dit : « J'ai entendu Shu'ba dire : « J'ai interrogé Al-Asma'î à propos de la parole du Prophète, prière et salut d'Allah sur lui : « ... Cela couvre mon cœur ». Que veut dire « cela couvre » ? » Il [Al-Asma'î] répondit : « C'est à moi que tu poses la question sur le hadith du Prophète, prière et salut d'Allah sur lui ? » Je lui dis : « Oui. » Il me dit alors : « Si tu m'avais posé la question sur autre chose que la parole du Messager d'Allah, prière et salut d'Allah sur lui, je te l'aurais expliqué, mais je n'ai pas l'audace de te répondre sur le Messager d'Allah, prière et salut d'Allah sur lui ». »  


BUL020 Al-Asma'î rapporte de Mu'tamir ibn Sulaymân, qui le tient de son père : « Ils (les savants ou les Salaf) craignaient d'expliquer le hadith du Messager d'Allah, prière et salut d'Allah sur lui, comme ils craignaient d'expliquer le Coran. » 
 
Al-Khallâl rapporte que l'imam Ahmad se rendait chez Abû 'Ubayd pour demander la signification de mots insolites (al-Gharîb). (3)
 
BUL020 Ibn 'Abbâs, qu'Allah l'agrée, a dit : « Lorsque le savant ne se prononce pas et dit : « Je ne sais pas », il est l'objet d'attaques, alors que, lorsque le Prophète, prière et salut d'Allah sur lui, le chef des musulmans et le meilleur des hommes était interrogé, il ne répondait qu'après que la révélation lui soit venue du ciel. » 
Ash-Sha'bî a dit : « Dire 'je ne sais' représente la moitié de la science. » 

BUL020  L'imam Ahmad a dit dans une version d'Al-Marwadhî : « [L'imam] Mâlik posait des questions, il changeait d'avis, s'assurait de la fiabilité des informations [avant de se prononcer], et ceux-là font des analogies par rapport à ce qu'il a dit et ils disent : « Mâlik a dit ». » 

BUL020 (L'imam) Ahmad a dit, dans une version d'Al-Marwadhî : « Il ne convient pas de se prononcer sur tout », et il a cité le hadith du Prophète, prière et salut d'Allah sur lui, qui disait lorsqu'il était interrogé : « Je ne sais pas, il faut que je demande à Jibrîl. » 

BUL020 'Abdullah (le fils de l'imam Ahmad) a dit : « J'ai entendu mon père dire : « Sufiyân (Ath-Thawrî) ne se prononçait presque jamais sur des affaires de divorce, et il demandait (aux gens de science de son entourage) : « Qui maîtrise cette question, qui maîtrise ce domaine ? ». » (4)

BUL020 Il a dit selon une version d'Al-Hârith : « J'aurais souhaité que personne ne me pose jamais aucune question », ou « Rien n'est plus pénible pour moi que ces questions [...]. » 

En particulier, les questions de divorce et d'adultère... Al-Athram rapporte de lui (Ahmad ou Thawrî ?) qu'il lui a posé une question, et il lui a dit : « Comment ? Tu connais bien cela ! » Il répondit : « Non, je ne connais pas cela, moi. » 

Je l'ai entendu dire : « Elle (il voulait dire la science) ne tombe pas du ciel. »  

BUL020 Et Sufiyân a dit : « Parmi les épreuves qui touchent la personne si elle est versée dans la science de la religion, est qu'elle aime parler plus que de se taire. » 


BUL020 Al-Marwadhî a dit : « J'ai dit à Abû 'Abdillah (l'imam Ahmad) : « Les gens croient que le savant sait tout. » et il m'a dit : « Ibn Mass'ûd, qu'Allah l'agrée, a dit : « Celui qui répond à toutes les questions que les gens lui posent est un fou. » et Abû 'Abdillah réprouva le fait de se précipiter dans les questions et les réponses. » 

BUL020 Et il (Al-Marwadhî) a dit : « J'ai entendu Abû 'Abdillah dire : « Que le serviteur (d'Allah) craigne Allah et qu'il fasse attention à ce qu'il dit et ce à propos de quoi il parle, car on lui demandera des comptes [le jour du Jugement]. »  

BUL020 Il (l'imam Ahmad) a dit : « Il ne convient pas que celui qui prononce des avis juridiques aux gens cherche à gagner les gens à ses opinions, et qu'il soit dur avec eux. » 

BUL020 Dans une version d'Al-Qâssim, il a dit : « Il convient plutôt qu'il leur recommande l'opinion claire, celle sur laquelle il n'y a aucun doute, et si seulement les gens, lorsqu'on leur recommande la chose authentique, [se contentaient de l'appliquer], sans en rajouter. » 

BUL020 Muhammad ibn Tâhir a rapporté que l'imam Ahmad fut interrogé sur une question de divorce, et il dit : « Demande à autre que moi, car je ne me prononce absolument pas sur les questions de divorce. » (5) 

BUL020 Dans une version d'Ibn Mansûr, (l'imam Ahmad a dit) : « Que l'humiliation et le rabaissement soit sur toi, le savant qui répond à tout ce sur quoi tu es interrogé. » 

BUL020 Il a dit aussi : « Celui qui informe les gens (ou se prononce) sur tout ce qu'il entend est un fou. » Ahmad a dit, dans une version d'Ahmad ibn 'Alî Al-Abâr : « Un homme dit à Ahmad : « Je te jure par Allah que je ne connais pas la réponse ! », et il lui répondit : « Si seulement, quand tu ne sais pas, moi, je savais ! »

BUL020 Dans une version d'Al-Marwadhî : « Celui qui prononce des avis juridiques aux gens endosse une responsabilité immense [...] Celui qui prononce des avis doit connaître les avis de ceux qui l'ont précédé, sinon qu'il s'abstienne d'émettre des décrets. » 

BUL020 Dans une version d'Al-Maymûnî, il a dit : « Celui qui parle dans une question dans laquelle personne ne l'a précédé, je crains qu'il tombe dans l'erreur. » 

BUL020 Ath-Thawrî a dit : « Nous continuerons d'apprendre tant que nous trouverons quelqu'un pour nous enseigner. »

BUL020 Ahmad a dit : « Jusqu'à présent, nous sommes en train d'apprendre. » Et Ishâq ibn Ibrâhîm lui a posé la question concernant la signification du hadith : « Le plus audacieux d'entre vous à prononcer des avis juridiques est celui qui craint le moins le Feu. », et Abû 'Abdillah a répondu : « Il se prononce sur une question qu'il n'a jamais entendu. » 

BUL020 Muhammad ibn Abî Harb a dit : « J'ai entendu que l'on a interrogé Abû 'Abdillah sur une personne qui prononce des avis sans science, et il a dit : « On rapporte d'Abû Mûssâ qu'il a dit : « Il sort de la religion. » 

BUL020 Al-Marwadhî a rapporté qu'un homme se prononça sur une chose et Abû 'Abdillah le désapprouva : « Ceci est dû à son amour pour ce bas monde : on l'interroge sur un domaine qu'il ne maîtrise pas et il répond quand même. » 

BUL020 Ibn Hammâd a dit : «  Je posais des questions à Ibrâhîm et il voyait à mon visage que je n'avais pas compris ; il recommençait son explication jusqu'à ce que je comprenne. » Rapporté par Al-Khallâl et d'autres. 

BUL020 Ibn Wahb a rapporté de Yûnus qui le rapporte d'Az-Zuhrî : « Abû Bakr As-Siddîq, qu'Allah l'agrée, cita un hadith à un homme ; celui-ci lui demanda plus d'explication. As-Siddîq dit alors : « Le hadith est tel que je te l'ai cité, et que je sois méprisé si je dis quelque chose à propos de quoi je ne sais rien. »

BUL020 On rapporte aussi d'Abû Hurayra de plusieurs sources, un hadith remontant au Prophète :

« Celui qui prononce des avis sans être sûr de ce qu'il dit, le péché retombe sur celui qui a donné l'avis. » (6) 

Et dans une autre version : « Celui qui prononce des avis sans science, le péché retombe sur celui qui a donné l'avis. »

Ces deux hadiths sont rapportés par Ahmad. Le premier est rapporté par Ibn Mâjah, et le second par Abû Dâwûd, et c'est un hadith Jayyid dont les voies sont citées dans Hawâshîl-Muntaqâ. 

BUL020 Az-Zuhrî a rapporté de Khâlid ibn Aslam qui a dit : « Nous étions avec Ibn 'Umar lorsqu'un bédouin lui demanda : « Est-ce la tante paternelle hérite ? » Il lui répondit : « Je ne sais pas. » Le bédouin lui dit : « Toi ? Tu ne sais ? » Ibn 'Umar dit : « Non, va voir les savants et pose-leur la question. » Lorsque l'homme partit, Ibn 'Umar embrassa sa main et dit : « C'est bien vrai ce qu'a dit Abû 'Abdir-Rahmân (Ibn Mass'ûd) : on lui a posé une question sur une chose qu'il ne savait pas et il a dit : 'Je ne sais pas'. » 

BUL020 Abû Hussayyin 'Uthmân ibn 'Âssim le Successeur (Tâbi'î) a dit : « Vous vous prononcez sur des questions qui, si elles avaient été posées à 'Umar, il aurait réuni tous les gens qui ont participé à la bataille de Badr [pour statuer dessus]. » 

BUL020 Al-Qâssim et Ibn Sirîn ont dit : « Il vaut mieux qu'un homme meure ignorant plutôt qu'il dise des choses sur lesquelles il n'a aucune science. »

BUL020 Mâlik rapporte d'Al-Qâssim ibn Muhammad a dit : « C'est une faveur que l'homme se fait à lui-même que de ne parler que dans la limite de ce qu'il connaît. »  

BUL020 Mâlik (ibn Anas) a dit : « C'est une preuve de la compréhension de la personne qu'elle dise : « Je ne sais. » Il se peut que grâce à cela, Allah lui facilite la voie vers le bien. »

BUL020 'Abdur-Razzâq ibn Mu'ammar a dit : « Un homme interrogea 'Amr ibn Dinâr à propos d'une chose et il ne répondit pas. L'homme dit alors : « J'ai cette affaire sur la conscience, alors réponds-moi. » Il ('Amr) dit : « Je préfère encore que tu aies cette affaire aussi grosse qu'Abû Qubays sur la conscience plutôt que de l'avoir sur ma conscience, ne serait-ce que de l'épaisseur d'un cheveu. » 

BUL020 Ibn Mahdî a dit : « Un homme interrogea l'imam Mâlik ibn Anas, et il tarda à lui répondre. L'homme insista et Mâlik dit : « Mâsha Allah, un tel ! Je ne me prononce que ce sur quoi je pense est bien, et je ne maîtrise pas la question que tu m'as posée. » »

BUL020 Ibn Wahb a dit : « J'ai entendu Mâlik dire : « L'empressement à se prononcer sur des avis juridiques est une sorte d'ignorance et de stupidité. » » 

Yahiya ibn Sa'îd a dit : « Sa'îd ibn ul-Mussayib ne prononçait presque jamais d'avis ni ne parlait, sans qu'il ne dise : « Ô Allah ! Epargne-moi et épargne-les de moi. » Rapporté par Al-Bayhaqî et d'autres.

... C'est d'autant plus vrai lorsque la personne qui prononce les avis juridiques se connaît elle-même et sait bien qu'elle n'est pas capable de se prononcer, car elle ne réunit pas toutes les conditions, ou une chose l'en empêche, mais que les gens ne le savent pas.

Dans ce cas, il lui est interdit de donner des avis aux gens, sans aucun doute ; il va au devant de commettre l'interdit, d'autant plus, s'il est motivé par un intérêt de ce bas monde.

Quant aux Pieux Prédécesseurs, il délaissait cela par peur, en espérant que quelqu'un d'autre pourrait répondre à leur place, car il se peut que quelqu'un soit mieux placé qu'eux pour prendre cette responsabilité.

BUL020 Ibn Ma'în a dit : « Celui qui enseigne les hadiths alors qu'il y a dans la région quelqu'un qui est plus savant que lui dans le hadith est un imbécile. » 

BUL020 Mâlik a dit : « Je n'ai commencé à donner des avis juridiques qu'après que soixante-dix savants aient témoigné que j'en étais capable. » 

BUL020 Ibn 'Uyayna et Sahnûn ont dit : «  Les plus courageux à prononcer des avis juridiques sont ceux qui ont le moins de science. » Et Sahnûn a dit : « Les pires des gens sont ceux qui vendent (leur place) dans l'au-delà pour (un intérêt de) ce bas-monde (pris) à un autre. »

BUL020 Il a dit : « L'épreuve de répondre correctement est pire que d'être éprouvé par l'argent. » 

BUL020 Sufiyân a dit : « J'ai connu les savants (jurisconsultes) qui détestaient répondre aux questions et prononcer des avis. Ils ne se prononçaient que s'ils n'avaient pas trouvé d'autre issue. »

BUL020 Il a dit aussi : « Les gens les plus savants sur les avis juridiques sont ceux qui en disent le moins, et les plus ignorants sont ceux qui parlent le plus. » 

BUL020 Rabî'a pleurait et on lui demanda pourquoi il pleurait. Il dit alors : « On a interrogé une personne qui n'a pas de science (c'est-à-dire lui-même). »

BUL020 Il a dit aussi : « Certains parmi ceux qui donnent des avis méritent plus la prison que les voleurs ! » 

BUL020 Certains savants ont dit à des muftis : « Si on t'interroge, que ton souci ne soit pas de dégager celui qui te pose la question, mais plutôt de te dégager toi-même (de cette responsabilité). » 

BUL020 Lorsque Qatâda s'assit pour donner des avis juridiques, on lui demanda : « Sais-tu dans quelle situation tu t'es mis ? Tu t'es mis, ô Qatâda, entre Allah et ses créatures, pour dire : « Ceci est correct et ceci ne l'est pas. » » 

BUL020 Certains ont dit : « Le savant s'interpose entre Allah et ses créatures (7) ; prenez donc garde à la manière dont vous vous interposez entre eux. » 

BUL020 Lorsque l'on posait une question dans le licite et l'illicite à Ibn Sirîn, son visage changeait de couleur, et il se transformait à tel point que l'on aurait cru que ce n'était plus lui. 

BUL020 Quand on interrogeait (Ibrâhîm) An-Nakha'î, on pouvait lire la désapprobation sur son visage et il disait : « Tu n'as trouvé personne d'autre que moi à qui poser la question ? » 

BUL020 Sa'îd Ibn Jubayr a dit : « Malheur à celui qui dit quand il ne sait pas : « Je sais. » » 

BUL020 On rapporte de Mâlik que lorsqu'il se prononçait sur une question, c'est comme s'il était debout, entre l'Enfer et le Paradis. 

BUL020 An-Nakha'î a dit : « Je me suis prononcé mais si j'avais trouvé la moindre échappatoire, je ne l'aurais pas fait. Et l'époque où je serais le savant des gens de Kûfa sera une mauvaise époque. »

BUL020 Ibn 'Uyayna a dit : « Cette responsabilité n'est pas pour ceux qui veulent que les gens aient besoin d'eux, mais elle est plutôt pour ceux qui voudraient qu'il se trouve quelqu'un pour s'en occuper à leur place. » 

BUL020 On interrogea 'Umar ibn 'Abdil-'Azîz sur une question et il dit : « Je n'ai pas le courage de me prononcer. » 

Allah est le Plus Savant et la prière et salut d'Allah sont sur le Prophète, sa famille et ses Compagnons.

(1) Le trait de caractère (al-Hilm) est très complet car il signifie tout à la fois : maîtrise de soi, patience, indulgence, clémence, bonté et sagesse. C'était une des qualités fortes du Prophète, prière et salut d'Allah sur lui.
(2) Car il leur donnerait l'avis juridique qui serait dans son intérêt matériel personnel.
(3) L'auteur veut dire par là que le savant qu'était l'imam Ahmad, malgré toute sa science, qui était certainement plus vaste que celle d'Abû 'Ubayd, n'hésitait pas à poser des questions et ne se fiait pas qu'à sa propre science. Cela montre aussi la modestie dont il faisait preuve.
(4) Alors qu'il était la référence de son époque dans le domaine de la science de la religion.
(5) J'ai entendu dire que cheikh 'Abdul-Muhsin Al-'Abbâd ne se prononce jamais sur des affaires de divorce. Le divorce est une question qui porte à conséquence car elle sépare des gens et brise des familles. Beaucoup de savants renvoient ces questions devant le juge qui tranche dans ce domaine, après avoir auditionné les deux parties.
(6) C'est-à-dire le péché qui va résulter de l'action qui est elle-même la conséquence de l'avis juridique erroné. Imaginez que quelqu'un dise à une personne de ne pas rattraper une prière ou un jour de jeûne, ou de ne pas rendre une somme d'argent, etc, alors que c'est le contraire qui est correct !
(7) C'est-à-dire qu'il explique la science d'Allah aux créatures.
(extraits de Îqâdh ul-Himam de cheikh Abdul-'Azîz As-Salmân - rahimahullah)

 

copié de fatwas.online.fr

Cheikh Abdul-'Azîz As-Salmân
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24 juillet 2012 2 24 /07 /juillet /2012 07:51

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Voici un article qui regroupe des fatawas de nos shouyoukhs - qu'Allah les préserve - sur le fait de ne pas prendre la science de n'importe qui.

icone_texte.gif  Dossier à télécharger


Cheikh Mohammed Ibn Ramzane al-Hadjiri
Cheikh Rabi Ibn Hadi al-Madkhali
Cheikh Mouhammad Ibn Salih Ibn ’Outheymine
Cheikh ‘Abdel-‘Azîz Ibn ‘Abdi-llâh Ibn Bâz
Cheikh Salih Bin Fawzan Bin 'Abdillah Al Fawzan
Cheikh Hammad Ibn Ibrahîm Al 'Outhmân
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24 juillet 2012 2 24 /07 /juillet /2012 07:50

Question :

Est ce qu'avoir un diplôme de l'université de médine est équivalent a une tezkiya (autrement dit est ce qu'une personne diplomé de cette école et connu comme suivant le minhaj peut donner des cours ?)

Réponse :

Oui incha Allah , c'est une tazkiyah qui atteste la Science que l'étudiant a étudiée là-bas et qui lui permet de la transmettre incha Allah ...
 
Mais ce n'est pas une tazkiyah pour sa droiture dans le manhadj , car beaucoup de Hizbîs (non salafis) sont revenus avec une diplôme de l'université de Médine ou de Mekka , et ceci n'a pas changé leur manhadj...!!! 

copié de france-salafi.com

Farîd el Makky
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24 juillet 2012 2 24 /07 /juillet /2012 07:49

mpmp.gif Question : 

Pratiquer l’
Ijtihâd dans les lois islamiques est-il ouvert à n’importe qui, ou bien y a-t-il des conditions à remplir pour être Mujtahid  [1] ?

Est-il permis à n’importe qui de décréter des avis juridiques (fatwas) en se basant sur sa raison sans connaître la preuve évidente ?


Quel est le degré d’authenticité du hadith disant : «  Le plus audacieux parmi vous concernant le décret d’avis juridiques est le plus téméraire face au châtiment de l’Enfer » et quelle est sa signification ?


Réponse :

L’Ijtihâd concernant les lois religieuses existera toujours pour celui qui en est capable, c’est-à-dire celui qui est parfaitement au courant de tout ce dont il a besoin dans ce domaine, comme les versets coraniques et les hadiths prophétiques, qui est capable de les comprendre et de les utiliser comme preuve à bon escient, qui est au courant du degré d’authenticité des hadiths qu’il utilise comme argument et des sujets à propos desquels il y a consensus (des savants), afin qu’il ne contredise pas le consensus lorsqu’il émettra son décret.

Il faut aussi qu’il soit suffisamment savant dans la langue arabe afin de pouvoir comprendre les textes, les utiliser comme arguments et en extraire des règles.
 
Il ne convient à personne de parler de la religion en se basant sur sa raison seulement, ou de décréter des avis religieux sans science aucune.

Il doit plutôt se guider à l’aide de la preuve religieuse [des textes révélés] (
Ad-Dalîl ush-Shar’î), puis des avis des savants, de leur compréhension des preuves et de leur méthode d’argumentation et de déduction.


Ensuite, il pourra parler ou décréter un avis selon sa conviction.

Quant au hadith :

« Le plus audacieux parmi vous concernant le décret d’avis juridiques est le plus téméraire face au châtiment de l’Enfer » [2], il a été rapporté par ‘Abdullah ibn ‘Abdirrahmâne Ad-Dârimî dans ses Sunan, d’après  ‘Abdullah ibn Ja’far Al-Misrî avec une chaîne de rapporteurs dont il manque le Compagnon (Mursal).


Qu’Allah bénisse et salue notre Prophète Muhammad et sa famille.
[3]


[1] Mujtahid : personne qui maîtrise les textes révélés, et est capable d’en déduire les règles et les lois, et de donner des réponses à des questions qu’on lui pose, dans tous les domaines de la religion, ou un domaine en particulier. Ijtihâd : effort que fournit le Mujtahid dans sa recherche de la vérité.
[2] Rapporté par Ad-Dârimî dans l’introduction de ses Sunan, n°157 ; Faible, selon ce qu’a rapporté le cheikh.

[3] Cheikh Ibn Bâz, Fatâwâ Hay’ati Kibâr-il-‘Ulamâ.

 

Fatwa : éclaircissement, explication du point de vue de la religion sur une question donnée ; donner un avis juridique.

 

copié de fatwas.online.fr

 

Cheikh ‘Abdel-‘Azîz Ibn ‘Abdi-llâh Ibn Bâz
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