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24 mai 2012 4 24 /05 /mai /2012 19:10

98541.gifDésirer un enfant est un des objectifs les plus importants du mariage, car en cela réside la pérennité de l'espèce humaine, et le Prophète صلى الله عليه وسلم y a encouragé ses compagnons en disant :

 

« Epousez la femme affectueuse et féconde...»

 

Certains pères pensent que la responsabilité de l’éducation de l'enfant ne pèse que sur la mère, et qu'on ne lui demande que de subvenir aux besoins matériels de ses enfants et de son épouse.

 

On peut les voir ainsi passer la majeure partie de leur temps en dehors du foyer, au travail, à la mosquée, à la bibliothèque ou avec leurs amis.

 

Et ils ne rentrent que pour manger ou se reposer, sans même interroger sur l’état de leur famille, leur santé ou s'enquérir de leur comportement, ne s'asseyant avec leurs enfants que pour les grandes occasions.

 

Le comportement des parents peut avoir de mauvaises conséquences sur les enfants, ceci en raison de leur ignorance et de leur éloignement du Livre de leur Seigneur et de la Sunna de leur Prophète صلى الله عليه وسلم.

 

Et le Messager d’Allah  صلى الله عليه وسلم a dit :

 

« Vous êtes tous des bergers et vous êtes responsables de vos troupeaux. Le gouverneur est un berger et est responsable de son troupeau.

L'homme est un berger dans sa famille et est responsable de son troupeau.

La femme est une bergère dans la maison de son mari et est responsable de son troupeau. Le servant est un berger qui a pour charge les biens de son maître et il est responsable de son troupeau.

Ainsi chacun d’entre vous est berger et est responsable de son troupeau. »

(Al Bukhari et Muslim) 

 

Il صلى الله عليه وسلم dit aussi :

 

« La personne à qui Allah confie une responsabilité, puis ne s'en charge pas de manière consciencieuse, ne sentira pas l'odeur du Paradis. »

 

Que les pères craignent Allah concernant leurs fils et filles dont Allah leur a confié la charge.

 

Allah a accordé aux garçons et filles des droits qui sont, soit généraux soit spécifiques à l'un des deux, et si Allah le veut, nous en citerons ce qu'Allah nous permettra.

 

Et c'est Allah qui accorde le succès.

 

BUL033  Ne pas être mécontent lorsqu'on annonce la naissance d'une fille 

 

Allah dit (traduction rapprochée) :

 

"A Allah appartient la royauté des cieux et de la terre. Il crée ce qu'Il veut. Il fait don de filles à qui Il veut, et don de garçons à qui Il veut, ou bien Il donne à la fois garçons et filles, et Il rend stérile qui Il veut. Il est certes Omniscient et Omnipotent" sourate As-Shûrâ verset 49-50 

 

L'imam Ibn Al-Qayyim رحمه الله a dit :

 

"Allah a divisé les couples en quatre catégories comprenant l'ensemble des êtres vivants.

Il a montré que ce qu'Il leur avait prédestiné est un don qu'Il leur fait et être mécontent du don qu'Allah fait au serviteur est un caractère suffisamment détestable" 

 

Allah dit (traduction rapprochée) :

 

"Lorsqu'on annonce à l'un d'eux la naissance de ce qu'il attribue au Tout Miséricordieux, son visage s'assombrit et une rage profonde l'envahit " sourate Az-Zukhruf verset 17 

 

BUL033  Enterrer les filles vivantes est un grand péché 

 

Allah dit (traduction rapprochée) :

 

"Lorsque l'on demandera à la fillette enterrée vivante pour quel péché elle a été tuée" sourate At-Takwîr verset 8-9 

 

L'imam An-Nawawi dit dans l'explication de Sahih Muslim :

 

"Enterrer les filles vivantes fait partie des péchés capitaux, car c'est un meurtre injuste et c'est aussi une rupture des liens de parenté.

Le Prophète  صلى الله عليه وسلم n'a cité que l'enterrement des filles car c'est essentiellement ce que faisaient les gens de l'époque préislamique"

(sharh muslim (4/308))

 

BUL033  Le mérite d'élever des filles 

 

Anas رضي الله عنه rapporte que le Messager d'Allah, صلى الله عليه وسلم, a dit :

 

"Celui qui élève deux filles jusqu'à la puberté, sera aussi proche de moi au Jour de la Résurrection que le sont ces deux-là"

Et il joignit deux de ses doigts

(muslim) 

 

Aicha رضي الله عنها rapporte :

"Une femme et ses deux filles sont venues mendier chez moi, et je n'avais qu'une datte à leur donner.

Je lui ai donc donnée cette datte qu'elle a partagée entre ses deux filles sans en manger, puis elle s'est levée et s'en est allée.

Le Prophète صلى الله عليه وسلم, est alors entré et je l'ai informé de cet évènement.

Il صلى الله عليه وسلم dit : "Celui qui est éprouvé par des filles et qui est bienfaisant envers elles, elles seront pour lui une protection contre l'Enfer"

(al bukhari et muslim) 

 

BUL033  A la naissance frotter le palais avec du suc de dattes et donner un nom 

 

Anas رضي الله عنه rapporte :

 

"le fils d'Abu Talhah était malade et il mourut alors qu'Abu Talhah était de sortie.

Lorsqu'il revint, il demanda: Comment va l'enfant?"

Umm Sulaym répondit: Il est plus calme que jamais".

Elle lui apporta son dîner, et après avoir mangé ils eurent un rapport intime. Lorsqu'ils eurent fini, elle dit : "L'enfant est décédé et doit être enterré".

Au matin, Abou Talhah se rendit chez le Prophète et l'informa des évènements, il dit : "Avez-vous eu un rapport cette nuit ?"

Il répondit: "oui".

Il dit : "O Allah bénit ce rapport".

Et effectivement, un enfant naquit et Abou Talhah me dit : "Apporte le au Prophète".

Celui-ci dit: "Avez vous apporté quelque chose avec lui?".

Ils répondirent: "oui des dattes".

Le Prophète  صلى الله عليه وسلم les prit, les mâcha puis il en sorti un peu de sa bouche et en frotta le palais de l'enfant, et il le nomma Abd Allah.

(al bukhari et muslim) 

 

BUL033  Donner un prénom à l'enfant  

 

Ibn Al Qayyim رحمه الله a dit :

 

"La plupart des gens infâmes ont un nom qui leur correspond, et la plupart des gens nobles ont un nom qui leur correspond.

Fais donc preuve de bonté -ô musulman- envers ton enfant, toi-même et ta communauté, en choisissant le meilleur nom qui soit, tant dans le fond que dans la forme."

 

BUL033  La recommandation du sacrifice à l'occasion d'une naissance 

 

Abd Allah ibn Amr rapporte qu'on a interrogé le Prophète صلى الله عليه وسلم à propos de la 'Aqiqah (le susdit sacrifice), et il dit :

 

"Allah n'aime pas la rupture ('uquq)",comme s'il n'avait pas apprécié le mot 'Aqiqah.

Il dit: "O Messager d'Allah, nous t'interrogeons sur ce que doit faire celui d'entre nous qui a un enfant".

Il dit:" Que celui qui veut sacrifier une bête pour son enfant le fasse: deux agneaux semblables pour un garçon et un seul agneau pour une fille"

( An-Nasa'i, hadith hassan) 

 

An Nawawi رحمه الله a dit : "la 'Aqiqah est une Sunna, cela n'est pas obligatoire"

 

Al Hassan ibn Samurah rapporte que le Prophète  صلى الله عليه وسلم a dit :

 

" l'enfant est lié au sacrifice que l'on fait pour lui le 7e jour pendant lequel on le nomme et on lui rase la tête..."

(at-tirmidhi (4/101),hadith est sahih 

 

Le sens de "lié (murtahin) au sacrifice" est qu'il ne pourra intercéder pour ses parents (tant que le sacrifice n'est pas accompli), et linguistiquement Rahn désigne le gage.

 

Allah dit (traduction rapprochée) :

 

"Toute âme est otage (rahinah) de ce qu'elle a accompli" (sourate al-muddaththir verset 38).

 

Le sens du hadith est que l'enfant est un otage en soi, et qu'il est privé d'un bien qui pourtant devrait lui revenir, ce qui ne veut pas dire qu'il sera châtié pour cela, même si on l'a empêché d'atteindre ce bien, du fait du délaissement du sacrifice par ses parents.

 

L'enfant peut manquer un bien par la négligence de ses parents, même si ce n'est pas de son fait, de la même façon que si son père prononce le nom d'Allah lors du rapport sexuel, le diable ne causera aucun tort à son enfant, et s'il délaisse la prononciation du nom d'Allah, l'enfant ne bénéficiera pas de cette protection

 

(ceci est le sens de la parole de l'imam Ahmad rapportée dans Zad Al-Ma'ad (2/325)

 

BUL033  L'obligation de pourvoir aux besoins des filles 

 

Al Bukhari رحمه الله a intitulé un chapitre de son Sahih : "L'obligation de pourvoir aux besoins de la famille et des enfants".

 

Et il a rapporté le hadith d'Abou Hurayrah qui dit :

 

"le Prophète صلى الله عليه وسلم a dit : La meilleure des aumônes est la richesse (que tu laisses à ta famille).

La main qui donne est meilleure que la main qui reçoit. Commence par ceux qui sont à ta charge"

 

BUL033  Le mérite de cette prise en charge

 

Bien qu'elle soit obligatoire, elle reste une des meilleurs aumônes pour celui qui en espère la récompense auprès d'Allah.

 

Thawbân rapporte que le Messager d'Allah صلى الله عليه وسلم a dit :

 

« Le meilleur dinar que l'homme puisse dépenser est celui par lequel il pourvoit aux besoins de sa famille, celui par lequel il entretient sa monture sur le sentier d'Allah, et celui par lequel il dépense pour ses compagnons sur le sentier d'Allah. » 

 

Abû Qilâbah a dit :

 

« Le prophète صلى الله عليه وسلم a donc commencé par la famille.»

Il dit ensuite : « Quel homme mérite meilleure récompense que celui qui dépense [de ses biens] pour ses enfants en bas-âge afin de les préserver, pour qu’Allah leur permette de tirer profit de leur père et de les enrichir par sa cause ? »  

(Muslim)

 

Remarque :

 

Malgré tout, il convient de faire preuve de modération à ce sujet, comme Allah dit (traduction rapprochée) :

 

"Et donne au proche parent ce qui lui est dû ainsi qu'au pauvre et au voyageur dans le besoin. Et ne gaspille pas indûment, car les gaspilleurs sont les frères des diables et le diable est très ingrat envers son Seigneur." (sourate Al-Isra' verset 26-27)

 

Ainsi, le père doit être avisé concernant ce qu'il donne à ses enfants en fonction de leurs besoins.

 

Il ne doit pas exagérer de sorte qu'ils s'enflent d'orgueil face à leurs amis et frères, fassent montre de suffisance en semant la corruption sur terre.

 

Il ne doit pas non plus les priver au point qu'ils se sentent humiliés en compagnie de leurs amis, enviant ce qu'ils possèdent.

 

Il doit prendre en considération le comportement de son enfant avant de décider de la somme à lui donner.

 

Ainsi, l'enfant qui dépense sur le sentier d'Allah en donnant aux pauvres et aux indigents se verra remettre une somme plus importante [que ses autres frères] et c'est Allah qui accorde le succès.

 

BUL033  La recommandations d'embrasser et de jouer avec ses filles

 

A'ishah رضي الله عنها rapporte qu'un groupe de bédouins est venu voir le Prophète صلى الله عليه وسلم et lui ont dit :

"Embrassez-vous vos enfants ?"

Il dit : "Oui."

 Ils répondirent : « Mais nous n'embrassons pas les nôtres. »

- Alors, reprit le Prophète  صلى الله عليه وسلم : « Et que pourrais-je faire si Allah a enlevée la miséricorde de vos cœurs ? »  

(al bukhari)

 

Remarque :

 

Il convient de jouer et d'embrasser sa fille d’une manière qui sied à son âge, et il ne faut pas se laisser aller comme le font ceux qui ont une maladie dans le cœur et sont tentés par leur fille ou une proche.

 

Ils plaisantent ainsi et s’amusent avec elles de manière inconvenable en regardant leurs atours, justifiant leurs agissements en affirmant qu’elles ne sont que leurs filles ou qu’elles leur sont de toute manière interdites au mariage.

 

Combien d'hommes ont été tentés par leurs filles au point de les suivre jusque dans leur chambre, et le secours est auprès d’Allah.

 

Il faut donc faire tes attention à ne pas suivre les pas du Diable.

 

Et c’est Allah qui accorde le succès.

 

BUL033  L'équité entre les enfants

 

An-Nu'mân ibn Bashîr رضي الله عنه rapporte :

 

« Mon père m'a donné une partie de ses biens.

Ma mère 'Umrah bint Rawâhah dit alors: « ]e n'accepterais pas cela à moins que tu ne prennes le Messager d'Allah à témoin. »

Mon père partit donc voir le Prophète pour le prendre à témoin de son aumône, le Prophète صلى الله عليه وسلم lui dit : "As-tu fait cela pour tous tes enfants ? »

Il répondit: « Non? » 

 Il dit: "Crains Allah et sois équitable envers tes enfants. »

Mon père est donc revenu et a repris cette aumône.»

(al bukhari et muslim)

 

L'imam An-Nawawî رحمه الله a dit :

 

« Ce hadith montre qu'il convient d'être équitable dans les dons que l'on peut faire à ses enfants, et de donner à chacun la même chose, sans en avantager un, que ce soit un garçon ou une fille. » 

(sharh muslim (11/69) )

 

Il ne faut pas privilégier les garçons par rapport aux filles comme le font certains ignorants qui donnent pour preuve la Parole d'Allah (traduction rapprochée) :

 

"Au fils revient une part équivalente à celle de deux filles" (sourate An-Nisa verset 11)

 

Car cela est spécifique à l'héritage.

 

Et c'est Allah qui accorde le succès.

 

BUL033  Instruire et éduquer la fille

 

La fille a besoin d'être instruite dans sa religion afin de grandir et devenir ainsi une femme pieuse qui tirera profit de sa propre science, mais sera aussi profitable pour ses parents, son mari et ses enfants.

 

Si elle est une femme pieuse, elle leur évitera les troubles et les tentations, elle sera obéissante envers ses parents, leur donnera leurs droits, obéira à son mari et engendrera une descendance pieuse si Allah le veut.

 

Et l’instruction religieuse est un droit que la fille a sur toi, ô toi le père !

 

Allah dit (traduction rapprochée) :

 

" O vous les croyants ! Préservez vos personnes et vos familles d’un Feu dont le combustible sera les l'hommes et les pierres, surveillé par des Anges rudes, durs, ne désobéissant jamais à Allah en ce qu'Il leur commande, et faisant strictement ce qu’on leur ordonne." ( Sourate At-Tahrîm, v.6)

 

Abû Hurayrah رضي الله عنه rapporte que le Prophète صلى الله عليه وسلم a dit :

 

"Chaque enfant nait jouissant d’une saine nature (Fitrah), et ce sont ses parents qui en font un juif un chrétien ou un adorateur du feu.

C'est comme le bétail qui donne du bétail de la même espèce : leurs petits naissent-ils mutilés ?"

(al bukhari et muslim)

 

Cet enfant jouissant d'une saine nature accepte le bien comme le mal, c'est pour cela qu’il a besoin d’être instruit, éduqué, aiguillé de manière correcte vers la voie de l’islam.

 

Il faut faire attention à ne pas laisser cette pauvre petite fille vivre comme du bétail, ne connaissant rien de la religion et de la vie, et il y a dans le Prophète un excellent exemple.

 

Abd Allah ibn 'Amr رضي الله عنه rapporte que le Messager d'Allah صلى الله عليه وسلم a dit:

 

" Ordonnez à vos enfants de prier à l'âge de sept ans et corrigez-les s’ils ne l’accomplissent pas à l’âge de dix ans, et séparez-les dans les lits."

(abu dawud, hadith hassan)

 

Ce hadith donne des indications importantes pour l’éducation des enfants. Ainsi, on en déduit que la méthode d’éducation évolue avec l’âge et que l’on ne doit imposer à chaque enfant que ce qu’il peut supporter. [...]

 

Umar ibn Abî Salamah رضي الله عنه rapporte :

 

" ]’étais une enfant vivant dans le giron du Prophète صلى الله عليه وسلم et [lorsque nous mangions] ma main se baladait partout dans le plat, le Prophète صلى الله عليه وسلم me dit alors : « O mon enfant ! Prononce le nom d'Allah, mange de la main droite et mange ce qu'il y a devant toi. »

Et je n’ai cessé d’agir ainsi par la suite."

(al bukhari et muslim)

 

Hudhayfah رضي الله عنه rapporte :

« Lorsque nous mangions avec le Prophète صلى الله عليه وسلم, personne ne commençait avant lui.

Une fois, alors que nous mangions, une petite fille vint, comme possédée, en voulant mettre sa main dans le plat, le Prophète صلى الله عليه وسلم l'en empêcha en saisissant sa main.

Vint alors un bédouin, comme possédé, le Prophète صلى الله عليه وسلم lui prit aussi la main, puis il dit :

« Le Diable profite du repas si on ne prononce pas le nom d’Allah sur celui-ci, il a fait venir cette petite fille et ce bédoin pour profiter du repas, c’est pourquoi j’ai saisi leur main.

Par Celui qui détient mon âme dans Sa Main, la main du diable était dans ces mains. »

(muslim)

 

Il ne faut donc pas négliger le droit de l’enfant et son instruction, tout comme il ne faut pas exagérer et être trop dur (traduction rapprochée) :

 

"O Gens du Livre ! N ’exagérez pas dans votre religion, et ne dites sur Allah que la vérité." (sourate An Nisa verset 171)

 

De même, l’adulte ne peut se passer d’apprentissage, comme le rapporte Alî رضي الله عنه :

"Fâtimah رضي الله عنها s'est plainte de la fatigue causée par le travail du grain, et elle entendit qu’on avait donné au Prophète صلى الله عليه وسلم un servant, c'est pourquoi elle alla le voir pour qu'il lui en accorde un, mais il ne répondit pas à sa demande.

Elle se rendit donc chez A’ishah رضي الله عنها qui rapporta cela au Prophète صلى الله عليه وسلم qui vint nous voir alors que nous étions couchés.

Nous nous apprêtions à nous lever mais il  صلى الله عليه وسلم nous dit: " Restez ou vous êtes." au point que je sente la fraicheur de ses pieds sur ma poitrine, il صلى الله عليه وسلم dit : « Vous indiquerais-je ce qui est meilleur que ce que vous m’avez demandé ? Lorsque vous allez vous coucher, dîtes

Allâhu Akbar trente-quatre fois,

Al-hamdulillâh trente—trois fois

et Subhânallâh trente-trois fois.

Cela est meilleur que ce que vous m’avez demandé."

(al bukhari et muslim)

 

Remarque :

 

Parfois l'enfant fait une bêtise, c'est pourquoi la mère le gronde pour l'éduquer, c'est alors que le père reproche cela à la mère devant l’enfant, et cela se répercute sur l'enfant, et la mère perd de l'importance à ses yeux.

 

Il faut donc prendre garde à ne pas faire de reproches à la mère devant son enfant.

 

Bien au contraire il faut être doux dans ses paroles, lui montrer du respect et rester calme.

 

On peut lui dire par exemple :

 

"Si tu penses qu'il ne faut pas le frapper pour cette fois, qu'Allah lui pardonne.

Et pardonne-lui toi aussi pour cette fois.

S'il recommence, punis-le et j'en ferai de même."

 

Tiré du livre "Les droits des croyantes" de Umm Salamah

 Umm Salamah Bint 'Alî Al-'Abbâsî

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9 septembre 2011 5 09 /09 /septembre /2011 20:41

mine__by_this_is_the_life2905-d34lslk.jpg"Il est préférable que l'homme ait un lit à lui et la femme, un lit à elle, et qu'ils n'aient de relations intime que dans un état de perfection.

 

Il y a certes des gens qui n'accordent pas d'importance a cet état de fait ; Il voit sa femme dans un état de négligence.

 

Elle dit : " c'est le père de mes enfants", lui aussi se néglige, et chacun d'eux, voit de la part de l'autre ce qu'il ne désire pas.

 

Par conséquent les coeur s'éloignent l'un de l'autre et il ne restera que la seule compagnie sans amour."

 

Les pensées précieuse au chapitre des règles de la bonne compagnie - Ibn al Jawzi

copié de alhouda.forumactif.com

Imam Jamal Ad-Din Abu al-Faraj Ibnoul Jawzih

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15 juin 2011 3 15 /06 /juin /2011 04:24

Le Prophète (sallallahu 'alayhi wa sallam) a dit :


 « Le meilleur d'entre vous est celui qui est le meilleur avec sa famille. Et je suis le meilleur avec ma famille. »
 

Beaucoup de personnes - avec un grand regret - ont un bon comportement avec les gens, mais n'ont pas ce bon comportement avec leur famille.

Ceci est une grave erreur et un retournement de la réalité.

Comment peux-tu avoir un bon comportement avec les gens éloignés [de toi] et un mauvais comportement avec les proches ?

Il peut dire : « Parce que les proches, je m'occupe d'eux. »

Nous disons : « Ceci ne doit pas être la raison d'un mauvais comportement avec eux, car les proches sont les personnes les plus en droit de ton excellence à leur égard, dans la compagnie et la vie familiale.

Tels sont les propos de la personne qui a dit :
« Ô Messager d'Allâh ! Quelle est la personne la plus en droit de ma compagnie ? » - Il répondit : « Ta mère » - « Et ensuite qui ? » Répondit l'homme - « Ta mère » - « Et puis qui encore ? » - « Ta Mère » - « Et puis qui ? » - « Ton père. » [1]
 

Mais les faits, pour certaines, personnes sont contraires à cela.

Tu le trouves d'une mauvaise compagnie avec sa mère alors qu'il est d'une bonne compagnie avec sa femme.

Il devance l'excellence du comportement avec sa femme alors qu'elle à une position de captive auprès de lui.

Tels les propos du Prophète (sallallahu 'alayhi wa sallam) qui a dit : 
« Je vous recommande à l'égard des femmes le bien, car elles sont un soutien auprès de vous. » [2].

Ce qui indique sa position de captive.

En résumé, l'excellence dans le comportement avec sa famille, les gens, les compagnons et les proches fait parti des nobles caractères. 
[3]

Notes
[1] Rapporté par Al Bukhâri et Muslim
[2] Rapporté  par At tirmidhi ui le considère bon et authentique - Hassan Sahîh
[3] Kitâb « Makârim al-Akhlaq » du Sheikh Ibn 'Uthaymin, p30-31 - Editions Dar ul Wattan Linachir

copié de manhajulhaqq.com

Cheikh Mouhammad Ibn Salih Ibn 'Outheymine
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15 juin 2011 3 15 /06 /juin /2011 04:22

Les parents sont ceux qui sont liés à vous par le sang et des liens proches, comme le frère, l'oncle, la tante, ou leurs enfants.


Quiconque a un lien de relation avec vous a certains droits sur vous, en fonction de leur rapprochement par rapport à vous. A ce propos, Allah - le Très Haut -  dit :

"Et donne au proche parent son droit." [Sourate Al-Isra ' 17:26]

Allah - le très Haut- dit aussi:

"Adorez Allah et ne Lui donnez aucun associé.Agissez avec bonté envers père et mère." [Sourate Nisa 4:36]

Donc il est obligatoire pour tous de traiter leurs parents de la meilleure façon possible et de les soutenir conformément à leurs besoins et leur donner ce qu'ils recherchent d'aide et d'appui.

Et c'est ce qui est réclamé par la
 Shari'a (la loi Islamique prescrite), le ' aql (la raison) et la fitrah (la nature saine).

Et il y a beaucoup de preuves textuelles encourageants 
silatur-rahim (préserver les liens de parenté); comme ce qu'Abou Hurayraradiyallahu ' anhu rapporte du prophète (sallallahu ' alayhi wa sallam), qui a dit :

"Certes, Allah a créé la création, avant qu'il ait fini, 
le Rahm : (l'utérus/liens de parenté) s'est levé et a dit : Est-ce le lieu de celui qui cherche refuge auprès de Toi contre ceux qui sont sévère et rompent leur liens avec moi. Ainsi Allah dit : Oui, En effet cela te plairait-il que je maintienne des liens avec ceux qui maintiennent des liens avec toi et que je rompe des liens avec ceux qui rompent les liens avec toi ? Ainsi le Rahm : dit : 'Oui, en effet ' Ainsi Allah dit : Alors ceci est pour toi. Alors le messager d'Allah (sallallahu ' alayhi wa sallam) a dit :" récitez si vous souhaitez : "Si vous vous détournez, ne risquez-vous pas de semer la corruption sur la terre et de rompre vos liens de parenté ? Ce sont ceux-là qu'Allah a maudits, a rendus sourds et a rendu leurs yeux aveugles." [Sourate Muhammad 47:22-23] [1]

Le Prophète (
sallallahu ' alayhi wa sallam) a aussi dit :

"Qui croit en Allah et le Jour Dernier, qu'il maintienne les liens de parenté."
 [2]

Malheureusement, beaucoup de personnes n'accomplissent pas ce 
haqq (droit) et transgressent les limites concernant cela.

Certains d'entre eux ne cherchent pas à maintenir des liens avec leurs parents ou leur montrer de la bonté; ni par la richesse, ni par le bon comportement, ni par l'octroi de cadeaux occasionnels et présents, ni en les aidant lorsqu'ils en ont besoin.

En effet, beaucoup de jours ou de mois peuvent passer sans même les voir ou leur rendre visite.

Et parfois, plutôt que de chercher à maintenir les liens de parenté, certaines personnes cherchent même à durcir ces liens, en cherchant à nuire à leurs parents - par des mots, ou des actions, ou les deux.

De tels gens maintiennent seulement des liens avec ceux qui ne sont pas proches, et rompent leurs liens avec leurs parents !

Certaines personnes maintiennent seulement des liens avec ceux qui maintiennent des liens avec eux, mais se coupent de ceux qui se coupent d'eux.

Donc tels gens ne sont pas vraiment 
des waasilun (ceux qui maintiennent les liens de parenté), mais plutôt ils sont ceux qui se basent sur le donnant - donnant.


Donc ils maintiendront seulement des liens avec ceux qui maintiennent des liens avec eux - qu'ils soient des parents, ou d'autres qu'eux.

Cependant, le vrai 
waasil (celui qui maintient les liens de parenté) est celui qui maintient les liens de parenté pour Allah - que ses parents maintiennent des liens avec lui ou non.

' Abdullah Ibn ' Amr (
radiyalahu ' anhu) rapporte que le prophète (sallallahu ' alayhi wa sallam) a dit :

"Le waaasil (celui qui maintient les liens de parenté) n'est pas celui qui le fait simplement par réciprocité. Plutôt le waasil est celui qui, même quand les parents se coupent de lui, maintient toujours des liens avec eux."
 

Un homme  demanda : ô messager d'Allah, j'ai des parents avec qui je maintiens les liens de parenté, mais ils se coupent de moi. Je les traite avec bonté, ils me traitent de mauvaise manière.

Et je m'abstiens et je patiente avec eux, et ils se comportent grossièrement et par ignorance envers moi. Le Prophète (
sallallahu ' alayhi wa sallam) a dit :

"
Si la situation est telle que tu le dis, alors c'est comme si tu remplissais leurs bouches avec du sable. Et Allah continuera à te faciliter et à te soutenir tant que tu continueras à faire ce que tu fais."
 [3]

S'il n'y avait aucune autre récompense pour le maintient des liens de parenté, sauf qu'Allah maintient des liens avec le
 waasil dans ce monde et dans l'autre, qu'Il étend Sa pitié par cela, rend les affaires plus faciles par cela et enlève la détresse et les ennuis par cela, ce serait plus que suffisant.

Cependant, avec ceci, 
silatur-Rahim ( maintient des liens de parenté) rapproche la famille et les parents, si bien que l'amour et la compassion se développe et ils s'aident l'un l'autre, dans les temps de bien-être et de privation, et d'autres joies et plaisirs - comme il est éprouvé et bien connu.

Et quand les liens de parenté ne sont pas maintenus, alors chaque bénéfice mentionné ci-dessus se changent en leurs opposés et un grand mal arrive à la société.

Notes de bas de page
De Huqouq Da'at Ilayhal-Fitrah wa Qarrathash-Shari'ah (pg.11-13) de Shaykh Muhammad Ibn Saalih Al-'Uthaymin.

(1) Rapporté par Al-Bukhari (no 5987) et Muslim (no 3456).

(2) Rapporté par Al-Bukhari (no 6138), d'Abou Hurayrah (radiyallahu ' anhu)

(3) Rapporté par Al-Bukhari (no 5991)

Article tiré du site troid.org
Source : Al-istiqama
Traduit en français par les salafis de l'Est
copié de salafs.com

Cheikh Mouhammad Ibn Salih Ibn 'Outheymine
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15 juin 2011 3 15 /06 /juin /2011 04:22

 


Nous avons demander à Cheikh Mouqbil ibn Hâdi al Wâdi'i - Qu'allah lui fasse miséricorde :

« Une sœur dont le mari oblige à servir quotidiennement sa  mère (la mère du mari) alors que cette dernière opprime la soeur et est la cause de nombreux problèmes entre les deux époux, et la soeur en question ne parvient plus à supporter cette situation, que doit-elle donc faire et qu'Allah vous récompense de la meilleure façon ? »

Sa réponse fut la suivante :

« Louange à Allah par des louanges abondantes, bonnes, bénies, comme l'aime notre Seigneur et en est satisfait, et je témoigne qu'il n'y a de vraie divinité qu'Allah, nul associé à Lui, et je témoigne que Mouhammad est Son serviteur et messager.

Sur ce, qu'Allah vous récompense pour ce que vous faites comme Da'wa et comme jalousie que vous éprouvez pour l'Islam, et qu'Allah bénisse vos efforts et qu'Allah fasse que vous soyez bénéfiques à l'islam et aux musulmans.

Quant à l'obligation proprement dite, 
cette femme n'est pas obligée de servir sa belle-mère d'autant plus si celle-ci se comporte mal avec elle, mais je lui conseille de patienter plus, et plus, et plus encore que ce qu'elle n'a pu déjà patienter, car Allah a dit :


Traduction relative et approchée : 

« Entraidez-vous dans l'accomplissement des bonnes œuvres et dans la piété et ne vous entraidez pas dans le péché et la transgression »
S5 V2

D'autant plus que cela pourrait entraîner la séparation et la discorde entre les époux, donc je lui conseille, et ce bien entendu en tant que conseil et non en tant qu'obligation, de patienter avec elle et qu'elles s'entraident et qu'elle la serve en fonction de ses capacités mais quant à l'obligation , non cela ne lui est pas obligatoire.

La femme doit  se charger des tâches dont elle est capable, dans le foyer.
 

Un jour Fatima vint se plaindre car elle ne trouvait pas le repos à cause des tâches , et le Prophète -Prières et bénédiction d'Allah sur lui- ne lui a pas dit : « Ceci ne t'es pas obligatoire », ce qu'il faudrait donc faire et ce que nous lui conseillons c'est de patienter et de s'entraider avec son mari et c'est à Allah que nous implorons l'aide » 

copié de al.baida.online.fr

Cheikh Abu Abdir-Rahman Mouqbil Ibn Hâdi Al Wâdi'i

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15 juin 2011 3 15 /06 /juin /2011 04:21
Question :

Quelle est votre réponse noble Chaykh si je vous dis que dans nos vies, nous constatons que la plupart des proches et des gens de notre entourage sont des gens désobéissants (fussâq) de telle sorte que nous trouvons parmi eux celui qui prie et celui qui délaisse la prière.

Tous disent que ce n'est pas encore l'heure du repentir (tawbah) mais ce n'est pas pour se moquer (istihzâ') car effectivement, ils ont l'intention de se repentir, leur argument (hujjah) [justifiant leur agissement] est que cette époque est difficile (sa'b), les épreuves (fitan) et les tentations (chahawât) ont augmenté, ils aiment les personnes qui s'attachent à la religion (multazimûn) et les défendent, et si (terme inaudible) sauf qu'ils sont faibles (du'afâ') concernant la mise en pratique et l'application.

S'ils sont ainsi, dois-je couper les liens avec eux ?

Je ne sais pas s'ils désirent et espèrent retourner à Allâh car ils ne font aucun effort sur eux-mêmes (djihâd an-nafs). Dois-je donc me voiler en leur présence ?



Réponse du Noble Chaykh Muqbil Ibn Hâdî Al-Wâdi'î -qu'Allâh lui fasse miséricorde- :

« La société (mudjtama') est ainsi, et c'est à Allâh que nous implorons Son Aide, la société musulmane est ainsi et nous implorons Allâh -Gloire à Lui et élevé soit-Il- d'accueillir notre repentir à tous ainsi qu'à eux.

Il convient de les conseiller et de ne pas donner de l'importance à cette société car le Prophète -Prière et Salut d'Allâh sur lui et sur sa Famille- a dit, dans ce que rapporte Muslim dans son recueil authentique, d'après Ma'qal bn Yasâr -qu'Allâh l'agrée- :

« L'adoration en période de trouble (hardj) équivaut à une émigration (hidjrah) vers moi. »

et Allâh -à Lui la Puissance et la Gloire- a dit dans Son noble Livre :

(Ô vous qui avez cru ! Repentez-vous à Allâh d'un repentir sincère. [...])
(Coran : Sourate 66 At-Tahrîm/Verset 8)

Il est du devoir du musulman de ne pas imiter cette société ignorante dans laquelle nous vivons, c'est une société ignorante car elle ne juge pas avec le Livre d'Allâh et la Sunnah du Prophète -Prière et Salut d'Allâh sur lui et sa Famille- mais cela ne signifie pas que [la personne] est mécréante sauf celle qui délaisse la prière d'après la parole la plus juste des Gens de science.

Quant [à la question] si tu dois couper les liens [avec eux] ou t'abstenir. Je te conseille de les appeler [à Allâh] (da'wah) et de ne pas rompre les liens car il se peut que couper les liens (muqâta'ah) avec eux n'apporte [rien de bénéfique].

[Par contre, si tu sais] qu'en rompant [tes relations] avec eux, ils reviendront à Allâh -Gloire à Lui et élevé soit-Il- alors [fais-le] mais si [tu] sais que cela ne fera qu'accroître, de leur part, insolence ('utuyy), répulsion (nufûr) et éloignement (bu'd) de la Religion, alors il faut que [tu t'] abstiennes de rompre les liens.

Et nous vivons dans une époque (zaman) - et c'est à Allâh que nous nous plaignons - ou nous sommes sommés de nous accrocher fermement au Livre et à la Sunnah et nos états sont semblables à ce qui est décrit dans le hadîth d'Abû Hurayrah -qu'Allâh l'agrée- au sujet de l'Intercession (chafâ'ah) dans lequel les Prophètes disent : « Ma personne ! Ma personne ! Ma personne ! »

Il est du devoir de la personne de s'occuper de sa personne et d'appeler [les gens] à Allâh dans les limites de ses capacités. Je ne dis pas qu'elle [doit] s'isoler car, les louanges à Allâh, la société aime le bien, l'Islâm et il n'est pas permis de l'abandonner, cependant nous devons réunir l'isolement ('uzlah) et le prêche. Dès lors que nous réunissons entre [ces deux], nous délaissons les rassemblements de mal. S'il y a des assemblées (nawâdî) et des réunions (idjtima'ât) dans lesquels il y a le mal, nous les quittons.

Pour ce qui est du prêche nous nous mêlons aux gens afin de les appeler car Allâh nous a ordonné cela d'après Sa Parole -Gloire à Lui et élevé soit-Il- :

(Que soit issue de vous une communauté qui appelle au bien, ordonne le convenable, et interdit le blâmable. Car ce seront eux qui réussiront (muflihûn).)
(Coran : Sourate 3 Âli 'Imrân/Verset 104)

Toutefois, il convient de choisir de bon compagnons qui nous aident au bien (khayr) car le Prophète -Prière et Salut d'Allâh sur lui- a dit :

« La personne est de la même religion que son ami intime (khalîl), que chacun d'entre vous regarde avec qui il se lie d'amitié. »

et il dit également dans un hadîth cité dans les deux Recueils Authentiques d'après Abû Musâ Al-Ach'arî -qu'Allâh le Très-Haut l'agrée- :

« L'exemple du bon compagnon et du mauvais compagnons est semblable au porteur de musc et au forgeron. Quant au porteur de musc soit il t'en donne soit te le vend soit tu profites de la bonne odeur alors que le forgeron soit il te brûle tes vêtements soit tu supportes l'odeur infecte. »

Je conseille donc à la femme pieuse de se soucier de la compagnie de femmes vertueuses car cela accroît la foi (îmân), augmente la science ('ilm) et la clairvoyance (basîrah), comme il convient à l'homme de rechercher la compagnie d'hommes pieux, car en effet les mauvais compagnons peuvent mener la personne en Enfer et le refuge est auprès d'Allâh. Allâh -Gloire et élevé soit-Il- dit au sujet des habitants du Paradis :

(50. Puis les uns se tourneront vers les autres s'interrogeant mutuellement. 51. L'un d'eux dira : « J'avais un compagnon 52. qui disait : « Es-tu vraiment de ceux qui croient ? 53. Est-ce que quand nous mourrons et serons poussière et ossements, nous aurons à rendre des comptes ? » 54. Il dira: « Est-ce que vous voudriez regarder d'en haut ? » 55. Alors il regardera d'en haut et il le verra en plein dans la Fournaise, 56. et dira : « Par Allah ! Tu as bien failli causer ma perte ! 57. et sans le bienfait de mon Seigneur, j'aurais certainement été du nombre de ceux qu'on traîne [au supplice].)
(Coran : Sourate 37 As-Sâffât/Verset 50 à 57)

Il convient donc de bien veiller à la compagnie des pieux et de s'éloigner des corrupteurs et des corrompus. Et c'est d'Allâh que nous implorons Son Aide. »

Ensuite on repose la question au Chaykh à savoir si doit-elle se voiler ? Il répond :

« Non, car ce sont des proches (qarâbah). »

Traduction : L'équipe mukhlisun.over-blog.com
Source du lien : http://www.olamayemen.com/html/sound/details.php?linkid=285 - extrait de la cassette « as-ilatu al-akhawât al-djazâ iriyât » face B de Chaykh Muqbil Ibn Hâdî al-Wâdi'î de 3 min 47 s jusqu'à 10 min 11s.
copié de mukhlisun.over-blog.com
Cheikh Abu Abdir-Rahman Mouqbil Ibn Hâdi Al Wâdi'i
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15 juin 2011 3 15 /06 /juin /2011 04:20
Et ils [Ahl us-Sunnah wal Jamâ'ah] commandent d'être doux et dévoués envers les parents.

Et cela à cause de l'ampleur de leurs droits.
Et Allâh n'a créé aucun droit qui suive les Siens et ceux du Messager, si ce n'est celui des parents, Il dit donc :

وَاعْبُدُواْ اللّهَ وَلاَ تُشْرِكُواْ بِهِ شَيْئًا وَبِالْوَالِدَيْنِ إِحْسَان

« Adorez Allâh et ne Lui associez personne, et soyez bons avec vos parents » (4 : 36)


Donc le droit du Messager est inclus dans le commandement de l'adoration d'Allâh, car l'adoration ne sera correctement établie qu'au moment où elle sera basée sur le droit du Messager , à travers l'amour qu'on lui porte et la poursuite de sa voie. Voilà ce qui est inclus dans Son verset : « Adorez Allâh et ne Lui associez personne dans votre adoration ». Qui pourrait adorer Allâh sans suivre la voie et l'exemple du Messager  ? Donc lorsque l'on adore Allâh en accord avec la législation du Messager, on aura rempli nos devoirs.

Alors, après cela, viennent les droits des parents. Les parents subissent des difficultés à cause de leurs enfants et plus particulièrement la mère. Allâh l'Exalté a dit : 

وَوَصَّيْنَا الْإِنسَانَ بِوَالِدَيْهِ إِحْسَانًا حَمَلَتْهُ أُمُّهُ كُرْهًا وَوَضَعَتْهُ كُرْهًا 

« Et on a enjoint l'homme à être respectueux et doux avec ses parents. Sa mère l'a porté avec difficulté et elle continue à le porter avec difficulté » (46 : 15)

Et dans une autre âyah :

وَوَصَّيْنَا الْإِنسَانَ بِوَالِدَيْهِ حَمَلَتْهُ أُمُّهُ وَهْنًا عَلَى وَهْنٍ

« Et on a enjoint l'homme à être respectueux et doux avec ses parents. Sa mère l'a porté subissant peine sur peine » (31 : 14)

Donc la mère rencontre des difficultés lors de sa grossesse, à la naissance et après la naissance, et le clémence et la bonté qu'elle a envers son enfant sont plus importantes que celles que le père a pour lui.

C'est pourquoi c'est elle qui mérite le plus notre compagnie et notre bon traîtement, et même plus que le père.

Un homme demanda : « Oh Messager d'Allâh, qui mérite le plus ma compagnie ? » Il dit « ta mère » Il dit « puis qui d'autre ? » Il dit « Ta mère » Il dit « et qui ensuite ? » Il dit « Ta mère ». La quatrième fois il répondit « Puis ton père ». (1)

Et le père aussi rencontre des difficultés face à ses enfants et il s'inquiète de ce qui les préoccupe, est content lorsque ses enfants sont heureux et il s'efforce d'obtenir tout ce qui pourrait les réconforter et les mettre à l'aise et ce qui leur permettrait d'avoir une bonne vie.

Il pourrait traverser des déserts et des contrées sauvages pour obtenir des moyens de subsistance pour lui et ses enfants.

Donc le père et la mère ont des droits, et quoique vous fassiez en terme d'actions pour eux ne compensera pas tous leurs droits, et c'est pourquoi Allâh 'azza wa Jal a dit :

وَقُل رَّبِّ ارْحَمْهُمَا كَمَا رَبَّيَانِي صَغِيرًا

« Et dis : Oh mon Seigneur, fais leur à tous deux miséricorde comme ils m'ont élevé tout petit » (17 : 24)

Donc leurs droits datent de ce qu'ils ont fait pour toi auparavant, quand ils t'ont fait élevé alors que tu étais petit et incapable de te faire du bien ou du mal.

Il est donc obligatoire d'être reconnaissant envers eux.

Et par consensus, être dévoué envers ses parents est une obligation individuelle.

C'est pour cette raison que le Prophète  a rendu cela plus important que le Jihâd sur le sentier d'Allâh, tel qu'il est dit dans le hadîth d'Ibn Mas'ûd qui dit : « j'ai dit « Oh Messager d'Allâh ! Quelle est action la plus aimée d'Allâh ? » Il dit « Accomplir la prière à son heure » Il dit « Et ensuite ? » Il dit « Être doux et dévoué envers ses parents » Je dis « et ensuite ? » Il dit « Le jihâd dans le sentier d'Allâh ». » (2)

Les parents sont la mère et le père ; ainsi que le grand-père et la grand-mère à qui on doit montrer douceur, mais pas dans la même mesure que pour les parents.

C'est parce que les grands-parents n'ont pas subi les difficultés subies par les parents, accordant de l'attention et surveillant leurs enfants.

Mais leur témoigner de la gentillesse est obligatoire pour garder les liens de parenté et ils sont les relations qui le méritent le plus.

Cependant, quant à al-Birr, c'est-à-dire montrer de la gentillesse et de la dévotion, cela ne s'applique qu'au père et à la mère.

Qu'est donc « al-Birr » ?

Al-Birr est d'essayer d'apporter autant de bien que l'on peut et de retenir et repousser le mal.

[On parle d']amener le bien en terme de confort, servitude, essayer de les rendre heureux, par exemple en étant de bonne humeur, leur parlant gentiment et les traîtant bien et essayer de faire tout ce qui peut leur faire plaisir.

C'est pourquoi l'opinion correcte est qu'il est obligatoire pour les enfants de servir à leurs père et mère, aussi longtemps que ça ne lèse pas le fils. Et si cela lui portait atteinte, il ne serait alors pas obligatoire pour lui de les servir, sauf en cas de nécessité.

Et c'est pourquoi nous disons : en effet, l'obéissance envers eux est obligatoire si cela leur est bénéficiable et que cela ne porte pas atteinte au fils.

En ce qui concerne ce qui lui porte préjudice, que cela soit en terme de religion, comme lui ordonner d'abandonner quelque chose d'obligatoire ou de faire quelque chose d'interdit, il ne faut pas leur obéir en cela.

Mais si ce préjudice porte sur les affaires mondaines, alors il n'est pas obligatoire de leur obéir. En ce qui concerne l'argent, il lui est obligatoire de les traîter correctement en dépensant librement pour eux, même d'importantes sommes, tant que cela ne lui porte pas atteinte et que cela ne nuise pas à ses propres besoins.

De plus, le père est spécifiquement autorisé à prélever sur les richesses de son fils comme il l'entend, tant que cela ne lui porte pas atteinte.

Lorsque l'on réfléchit à l'état des gens de notre époque, on constate que bon nombre d'entre eux ne traîtent pas leurs parents avec bonté mais leur désobéissent ouvertement plutôt et les traîtent mal.

Vous trouveriez plutôt les gens être bienfaisants envers leurs amis, s'asseyant inlassablement avec eux.

Par contre, s'il devait rester avec son père ou sa mère pour juste une heure par jour, vous le verriez agité comme s'il était assis sur des charbons ardents.

Et ceci n'est pas un traitement aimable.

Par contre, celui qui montre douceur est celui qui ouvre son coeur à sa mère et à son père, les sert, leur est dévoué et montre la plus grande ardeur pour leur faire plaisir, et ce par tous les moyens qu'il possède.

Et comme on dit souvent, 'Al-Birr est un investissement'.

Car à vrai dire, si quelqu'un est bon [avec ses parents,] il recevra une grande récompense dans la prochaine vie, et il sera même rémunéré pour cela dans cette vie.

Ainsi, bien ou mal traîter ses parents est comme 'un investissement' comme on dit, ou un emprunt.

Si vous avez été bons envers vos parents, alors vos enfants seront bons avec vous, et si vous avez été désobéissants avec vos parents, alors vos enfants vous désobéiront.

Et il y a beaucoup de témoignages de la part d'enfants qui ont bien traîté leurs parents et qui ont alors été bien traîtés par leurs enfants ; quant à la désobéissance, il y a aussi des témoignages qui montrent que ceux qui ont des enfants désobéissants ont aussi été désobéissants envers leurs parents.

Ainsi, Ahl-us-Sunnah wal-Jamâ'ah ordonne d'être aimable et dévoué envers ses parents.

[Issu de Sharh ul-'Aqîdat-il-Wâsitiyyah par Shaykh ibn al-'Uthaimîn rahimahullah p.673-676 ; édition Dâr-uth-Thurayyâ 1421 (2000)]

(1) Rapporté par Al-Bukhârî dans le Livre des Bonnes Manières, Chapitre : Qui mérite le plus la compagnie ; et dans Muslim dans le Livre du Traitement Bienfaisant et Garder le Liens Familiaux. 
(2) Rapporté par al-Bukhârî dans le Livre des Bonnes Manières, Chapitre : Le bon traîtement et conserver les liens de parenté et par Muslim dans le Livre de l'Imân.

Source
copié de alminhadj.fr
Cheikh Mouhammad Ibn Salih Ibn 'Outheymine
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15 juin 2011 3 15 /06 /juin /2011 04:19
D'après 'Uqba Ibn 'Âmir le Messager d'Allâh (sallallahu 'alayhi wa sallam) a dit : 

« Evitez d'entrer chez les femmes ».
Et un homme issu des Ansar lui dit : 
« Qu'en est-il du beau-frère de la femme ? » 
« Le beau-frère, c'est la mort. » [1]

L'Imâm An-Nawawî (rahimahullâh) dit : 

Le Prophète (sallallahu 'alayhi wa sallam) a dit : « Le beau-frère, c'est la mort. » 

Al-Layth Ibn Sa'd dit : 

Le beau-frère [al-Hamoû] c'est le frère du mari et ce qui fait partie des proches du mari comme les fils de l'oncle et ce qui y ressemble. 

Il y a unanimité des linguistes [Ahl al-Lougha] sur le fait que : « al-Ahmâ » sont les proches parents du mari [al-Aqârib], comme son père, son frère, son neveu, son cousin, et autres qu'eux. 

Quant à la parole du Prophète (sallallahu 'alayhi wa sallam) : « Le beau-frère, c'est la mort. » 

Elle signifie : que [dans la fréquentation de la femme de son frère] cela devrait lui inspirer une plus grande peur pour le potentiel mal que cela peut lui causer.

En effet, la tentation qui risque de résulter de sa présence est plus grande en raison de la possibilité qui lui est donnée de s'approcher de la femme de son frère et de rester seul avec elle sans susciter de répréhension.

Ce qui n'est pas le cas pour une personne étrangère [à la famille]. 

Et ce qui est voulu à travers le terme « al-Hamoû » ici, c'est les proches parents du mari autres que ses parents et ses enfants. Car assurément, ses parents et ses enfants sont des « Mouhâram » [personnes avec qui le mariage est interdit] pour son épouse. Et il leur est donc permis de rester seuls avec elle ; ils ne peuvent pas être qualifiés de cause « de mort » [al-Mawt]. 

Quant aux frères, neveux, oncles, cousins et autres qu'eux, ils ne sont pas des « Mahrâm ». Les gens ont l'habitude de faire preuve d'indulgence à leur égard et de les laisser seuls avec les femmes de leurs frères. Ce qui constitue « la mort » [comme mentionnée dans le hadîth]. La présence du beau-frère mérite plus d'être interdite que celle d'un étranger à cause de ce que nous avons rappelé, et ce que je viens de mentionner est ce qui est le plus juste [as-Sawâb] du sens voulu du hadîth. 

Et ce qui est rappelé par al-Mâzarî [sur ce hadîth] qui fait mention du fait que ce qui est voulu [dans ce hadîth] à travers « al-Hamoû » [le beau-frère], c'est le père du mari, et il dit : « l'interdiction est liée au père du mari. »

Mais c'est un « Mahram », comme peut il être étranger ? Cette parole est caduque [Fâssid] et rejetée [Mardoûd]. 

Il n'est pas permis de prendre le hadîth dans ce sens.

Il est dit de al-Qâdhî d'après Abî 'Ubayd que le sens voulu dans
« Le beau-frère, c'est la mort. » est qu'il meurt et qu'il ne fasse pas cela.

C'est aussi une parole caduque [Fâssid]. 

Plutôt, ce qui est le plus juste [as-Sawâb], c'est ce qui a été avancé précédemment [dans l'explication du hadîth]. 

Ibn Al-'Arabî dit : c'est une expression utilisée par les Arabes dans le même sens qu'ils disent : « le lion, c'est la mort ! » c'est-à-dire que sa rencontre est à l'exemple de la mort. 

Al-Qâdhî dit : le sens voulu dans l'isolation avec le beau-frère [al-Ahmâ] est que le fait de rester seuls peut provoquer la tentation [Fitnah] et la perdition dans la religion, d'où la comparaison de cette situation à la mort [al-Mawt]. Cette tournure [le beau-frère, c'est la mort] souligne la gravité de la chose .[...] [2]

[1]
Rapporté par al-Bukhârî - n° 4934 et par Muslim - n° 2172 
[2] Kitâb « al-Minhâdj Charh Sahîh Muslim » de L'Imâm An-Nawawî, vol-14 p.378-379
copié de manhajulhaqq.com
Imam Muhyî ad-Dîn Abî Zakaria Yahyah Ibn Charaf an-Nawawî 
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15 juin 2011 3 15 /06 /juin /2011 04:18
Question :

Comment celui qui maudit son épouse et certains de ses enfants doit-il être jugé ?
Est-ce que cet acte équivaut à une répudiation pour la femme ?


Réponse : 

Il n'est pas permis de maudire sa femme, mais ce n'est pas une répudiation.
Elle n'en reste pas moins son épouse.
Il doit se repentir et demander à Allah de lui pardonner l'injure proférée à son épouse.
De même, il n'est pas permis de maudire ses enfants ni d'autres musulmans compte tenu de la parole du Prophète (bénédiction et salut soient sur lui)

« Injurier un  musulman est un acte de perversion, et le combattre relève de la mécréance »
(Citée dans les recueils de Bukhari et de Mouslim)

et en vertu de sa parole :

« Maudire un croyant est assimilable à son exécution »
(Cité par al Boukhari dans son Sahih).

Ces deux hadiths authentiques démontrent que proférer une malédiction contre son frère ou un musulman fait partie des grands péchés. Aussi faut-il s'en méfier et en préserver.

Mais la femme maudite n'est pas pour autant répudiée, elle reste l'épouse de l'intéressé, comme on l'a déjà dit. .

Le recueil des fatwas du cheikh Abd Al-Aziz Ben Baz 
Tome 8, page 398.
copié de fatawaislam.com
Cheikh 'Abdel-'Azîz Ibn 'Abdi-llâh Ibn Bâz
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15 juin 2011 3 15 /06 /juin /2011 04:17

السؤال
 
رجل يعلم أن طاعة الوالدين واجبة، لكن والده خطب له إحدى الفتيات، وعلم أنها لا تصلي،فإذا ما رفض هذه المخطوبة، هل يكون هذا من العقوق أو لا؟

Question :

Un jeune homme dit avoir connaissance de l'obéissance envers les parents et de son obligation.
Cependant, il s'avère que son père lui a choisi une prétendante au mariage parmi les quelques jeunes filles et qu'il a découvert que cette dernière ne faisait pas la prière.
[Sachant cela], s'il se permet de refuser cette prétendante, est-ce que cela serait une forme de désobéissance [envers les parents] ou non ?

 

ليس هذا من العقوق، ولا يجوز نكاح امرأة لا تصلي؛ لأن ترك الصلاة كفر أكبر في أصح قولي العلماء؛ لقول النبي عليه الصلاة والسلام: ((العهد الذي بيننا وبينهم الصلاة فمن تركها فقد كفر)) رواه الترمذي في (الإيمان) باب ما جاء في ترك الصلاة برقم (2621)، وحديث: ((بين العبد وبين الكفر ترك الصلاة)) رواه مسلم. ولأنها عمود الإسلام.

وذهب جمع من أهل العلم إلى أن تركها تهاوناً وكسلاً كفر أصغر ومعصية، وأنه لا يكفر بذلك، إذا كان يقر بالوجوب، ويعلم أنها واجبة، والأصح هو القول الأول، وهو أن تاركها يكفر، ولو لم يجحد وجوبها؛ للأحاديث الصحيحة السابقة. وقد حكى بعض أهل العلم إجماع أصحاب النبي صلى الله عليه وسلم رضي الله عنهم على ذلك.

وبكل حال فالتي لا تصلي لا تنكح، حتى ولو قلنا بعدم كفرها فلا ينبغي للمسلم أن يتزوجها، ولا يطاع الوالد في ذلك، ولا الوالدة ولا غيرهما؛ لقول النبي صلى الله عليه وسلم: ((إنما الطاعة في المعروف)) رواه البخاري في (الأحكام) باب السمع والطاعة للإمام ما لم تكن معصية برقم (7145) ومسلم في (الإمارة) باب وجوب طاعة الأمراء في غير معصية برقم (1840), وقوله صلى الله عليه وسلم: ((لا طاعة لمخلوق في معصية الخالق)) رواه الإمام أحمد في (مسند العشرة المبشرين بالجنة) بلفظ: ((لا طاعة لمخلوق في معصية الله عز وجل)) في مسند علي بن أبي طالب برقم (1098وذكره ابن أبي شيبة في مصنفه في (الجهاد) باب في إمام السرية يأمرهم بالمعصية برقم (29452وفي مسند الشهاب برقم (872ج 2 ص 55..

 والله ولي التوفيق.

Réponse :

Ceci n'est pas une forme de désobéissance [envers les parents] et il n'est pas autorisé de se marier avec une femme qui ne prie pas car le délaissement de la prière est considéré comme un acte délibéré de mécréance majeure selon l'avis le plus juste des savants et selon la parole du prophète (paix et bénédictions d'Allah soient sur lui) :

« Le pacte qu'il y a entre nous et eux est la prière celui qui la délaisse a mécrut »
[Rapporté par At-Tirmidhi dans le livre de la Foi - chapitre ce qui a été rapporté sur le délaissement de la prière n° 2621.]

Et selon la parole suivante :

« Entre l'Homme, et entre la mécréance et l'association il y a le délaissement de la prière »
[Rapporté Mouslim.]

Et parce que [la prière] est considérée comme le pilier de la religion.

Cependant, d'autres parmi les gens de science, considèrent que son délaissement (la prière) par insouciance et pure fainéantise est un acte de mécréance mineur et que la personne ne sort pas de l'Islam suite à ce manquement si elle reconnaît toujours son obligation et qu'elle sait bien qu'il s'agit d'une prescription obligatoire.

Malgré cela, la parole la plus juste est la première, c'est-à-dire que celui qui la néglige (la prière) est alors considéré comme étant mécréant même s'il ne renie pas son obligation du fait des récits prophétiques énoncés précédemment.

La plupart des gens de science ont même dit que des compagnons du Prophète - qu'Allah soit satisfait d'eux - étaient unanimes à ce sujet. 

De toutes façons, celle qui n'accomplie pas la prière ne peut être épousé, même si nous supposons qu'elle n'est pas reconnue infidèle.

Le musulman ne doit pas l'épouser et n'a pas à obéir dans ce cas à son père, ni à sa mère et ni à aucune autre personne d'après la parole du prophète (paix et bénédictions d'Allah soient sur lui):

« L'obéissance n'est possible que dans ce qui est convenable »
[Rapporté par Al Boukhari n° 7145 et Mouslim n°1840.]

Et sa parole (paix et bénédictions d'Allah soient sur lui) :

« Pas d'obéissance envers une créature dans la désobéissance au Créateur »
[Rapporté par Ahmad dans son Mousnad n°1098 et l'a noté chez lui Ibn Abî Chaïba dans son Moussanaf n° 29452 et celui de Chihâb n° 872 c 2 page 55.]

Et Allah est Celui qui facilite.

Source : binbaz.org.sa
Majmou' Fatawas - volume 21 - Sheikh Ibn 'Abd Al 'Aziz Ibn Baz - rahimahou Allah.
Traduction rapprochée : Ibn Hamza Al Djazairy
copié de alghourabaa.free.fr
Cheikh 'Abdel-'Azîz Ibn 'Abdi-llâh Ibn Bâz
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