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  • : Ahl As-Sunnah wa-l-Jamâ’ah ne délaisse pas la Sunna pour comprendre le Coran
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15 juin 2011 3 15 /06 /juin /2011 04:05
Question :

Il dit : j'ai des frères et soeurs mais malheureusement ils ne prient pas et ne pratiquent pas les lois d'Allah !
Est-ce-que je dois rompre les liens avec eux ?
Car à chaque fois que je leur recommande un bien ou que je leur interdis un mal , il se moquent de moi et plaisante , et ils me disent : tu veux corriger tous les gens ?!!!
Et ils se sont mis à détester ma compagnie et ont rompu les relations !
Qu'est-ce-que je dois donc faire envers eux ?

Réponse du Cheikh _Rahimahou Allah_ :

Il faut que tu les délaisses et que tu rompe les liens avec eux , tant qu'ils n'acceptent pas le conseil et tant qu'ils seront dans l'état que tu a décrit , tel le délaissement de la prière et leur éloignement du bien , il est un devoir pour toi de les fuir et de rompre avec eux jusqu'à ce qu'Allah les guide , voilà donc le devoir et même certes que ceci est la Sunna Confirmée , et certains gens de Science sont d'avis que ceci est une obligation , l'obligation de les fuir à cause de leur égarement et éloignement du bien , sinon si tu les contactes de temps en temps en espérant qu'Allah les guide en les appelant , les orientant et en les renseignant , il n'y a pas de mal ( à ceci ) ,et si tu désespère d'eux !il n'y a pas d'empêchement à les fuir, rompre totalement avec eux , et le Messager d'Allah _salla Llahou 3alayhi wa sallem_ a délaissé trois de ses compagnons lorsqu'ils ont délaissé la bataille avec lui sans aucune excuse , en résumé ceux-là,c'est un devoir de les fuir , et le moins (que l'on puisse dire ) de les fuir est une Sunna Confirmée jusqu'à ce qu'Allah les guide et qu'IL les ramène à la raison ! nous demandons à Allah qui nous guide et eux aussi...
 
( fin de la traduction de la fatwâ )

Voilà mon frère fi Llahi ! fais comme a dit cet Imâm Rahimahou Allah , reste en contact avec eux sans les fréquenter ou leur tenir compagnie , mais de temps en temps à l'occasion donne leur des renseignements , conseils et orientations sur Notre Dîne et fais leur des rappels en t'aidant avec les invocations .. en espérant qu'Allah Ta3âlâ les guide , et s'ils persistent dans leur mécréance et que tu désespère d'eux écarte toi d'eux et romps les liens , pour protéger ton Dîne et le Dîne de ta famille....
 
Qu'Allah Ta3âlâ assiste nos coeurs sur la droiture et la bonne et vraie croyance jusqu'à notre mort...
 
copié de france-salafi.fr
Cheikh 'Abdel-'Azîz Ibn 'Abdi-llâh Ibn Bâz
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15 juin 2011 3 15 /06 /juin /2011 04:04
Question :
 
J'ai entendu dire que le hadith disant , que le paradis est sous les pieds de nos meres !, est inventé .
Est ce la vérité ou pas ???

Réponse :
Cheikh Al Albani  dit que ce hadith : "Le paradis est sous les pieds des mères" est inventé ( mawdou').
 
Par contre il y a un autre hadith dans lequel un homme est venu au Messager  et lui a dit qu'il voulait sortir au combat.

Alors le Messager 
 lui a demandé s'il avait sa mère.

Il lui a répondit oui.

Alors le Messager 
 lui a ordonné de rester avec elle car le Paradis est sous ses pieds (sens du hadith).


Les références sont dans cet article de Sahab 
copié de alminhadj.fr

Cheikh Mouhammad Nacer-dine Al-Albany
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15 juin 2011 3 15 /06 /juin /2011 04:04

Nous avons jugé opportun de faire connaître à l'ensemble de nos frères et soeurs une fatwa importante ayant trait à ce qui s'appelle "la fête des mères".

Est-elle légiférée ?

Même si cela part d'une très bonne intention, est-ce suffisant pour que cet acte soit accepté auprès d'Allah ?

Enfin, nos mères, qu'Allah les préserve, ne méritent-elles pas plus de considération que ce simple jour de fête qui n'a rien à voir avec notre religion ?

La Louange est à Allah, il nous a été ordonné d'être obéissants envers nos parents et en particulier envers nos mères.

Il ne s'agit pas de lui faire plaisir un jour et de l'oublier une fois ce jour passé.

Certaines personnes, qu'Allah nous en préserve, leur rendent visite qu'à ces occasions innovées (fêtes des mères, de Noël, anniversaires et autres) puis c'est tout. Sans parler des maisons de retraîte !

Est-ce celà le message de l'Islam ?

Bien sûr que non, au contraire.

Pour terminer cette introduction, nous allons évoquer un hadith de notre prophète, sala Allah 'alayhi wa salam, qui met en évidence la place de la mère en Islam, celle qui nous a enfantés dans la douleur, qui ne dormait pas quand nous ne dormions pas, qui ne mangeait pas quand nous ne mangions pas, qui nous préservait quand nous ne la préservions pas, qui nous protégeait quand nous ne la protégions pas, qui s'inquiétait quand nous nous inquiétions pas d'elles, qui, qui..., la liste est longue tant son amour pour nous est indéfini par la grâce d'Allah.

Qu'Allah nous pardonne notre mauvais comportement envers elles, ne serait-ce un "ouf" ou un visage triste en face d'elles, qu'Il leur récompense de la meilleure des récompenses :

« Un homme vint chez le prophète, صلى الله عليه وسلم, et lui demanda : 
- "Ô messager d'Allah, quelle est la personne qui mérite le plus ma bonne compagnie ?" 
- " ta mère " 
- " ensuite, qui ? "
- " ta mère " 
- " ensuite, qui ? " 
- " ta mère " 
- " ensuite, qui ? " 
- " ton père " »


Voici la question qui a été posée à Cheikh Al-Uthaymîn, qu'Allah lui fasse miséricorde, lisons ce qu'il répondit et Allah est le détenteur du succès :

Question :

Quel est le statut religieux en ce qui concerne "la fête des mères" ?


Réponse  :

Certes, toutes les fêtes qui ne sont pas en conformité avec les fêtes légiférées par Allah relèvent des fêtes innovées.

Elles n'étaient pas connues à l'époque de nos pieux prédécesseurs (As-salaf Assâlih). 

Il se peut même que leurs origines proviennent des non-musulmans, auquel cas viendrait s'y ajouter l'innovation de la volonté de ressembler aux ennemis d'Allah, Exalté soit-Il. 

Les fêtes légiférées par Allah sont connues auprès des gens de l'Islam : 

« 'idu-l-fitr » (fête suivant la fin du mois de ramadhan). 
« 
'idu-l-adha » (jour du sacrifice de la bête).
« 
'idu-l-ousbou' » (fête hebdomadaire soit le vendredi). 

et en dehors de ces trois fêtes-là, il n'exite aucune autre fête. 

Toutes les fêtes innovées en dehors de ces fêtes-là sont donc rejetées à la face de celui qui les a initiées et n'ont aucune valeur (fausses) dans la religion d'Allah, Exalté soit-Il, conformément à la parole du prophète, 
صلى الله عليه وسلم :

"Celui qui a initié un acte innové ne faisant pas partie de notre religion est rejeté" [1], rejeté signifiant non accepté auprès d'Allah et dans une autre version : 

"Celui qui fait un acte ne faisant pas partie de notre religion est rejeté". 

Suite à celà, il est donc interdit de célébrer la fête qui est mentionnée dans la question, à savoir la fête des mères.

Il n'y est pas autorisé d'exprimer des sensations propres aux fêtes, tels que la joie, le fait d'offrir des cadeaux et tout ce qui ressemble à celà. 

Il est obligatoire à tout musulman d'être fier de sa religion, et de s'arrêter aux limites qu'Allah, le Très-Haut, ainsi que Son messager, 
صلى الله عليه وسلم, lui ont fixées.

Rien ne doit être ajouté, ni enlevé dans cette noble religion qui est agréee auprès d'Allah, le Très-Haut.

Il est également du devoir de tout musulman de ne pas se comporter comme une girouette qui se dirige en fonction du vent comme il est de son devoir de former sa propre personnalité en fonction de ce qu'implique la religion d'Allah, le Très-Haut, de sorte qu'il soit suivi et non pas un suiveur, qu'il soit un exemple et non pas un imitateur car la religion d'Allah, et la louange est à Lui, est parfaite à tous les égards. 

Allah, Exalté soit-Il, nous dit dans le Coran : 

« Aujourd'hui, j'ai parachevé pour vous votre religion et accompli sur vous Mon bienfait. Et j'agrée l'Islam comme religion pour vous »
 [2]

S'il y a une personne qui mérite qu'on lui accorde plus qu'un seul jour de fête dans l'année, c'est bien la mère.

Plus encore, les mères ont des droits sur leurs enfants, notamment le fait qu'ils doivent prendre soin d'elles, se préoccuper d'elles et de leur obéir quand ceci ne mène pas à la désobéissance à Allah, et ceci quelque soient le temps ou le lieu.

Source : Fatawa arkân al-islâm, Question 90, Page 174.

Auteur : Sheikh Al-'Uthaimîn ; qu'Allah lui fasse miséricorde.
Traduction : Abou Abdillah.

Notes
[1] Bukhâri, 1297
[2] Sourate Al-Mâidah, verset 3
copié de sounna.com

Cheikh Mouhammad Ibn Salih Ibn ’Outheymine
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15 juin 2011 3 15 /06 /juin /2011 04:00

Il a été authentifié que le Messager d’Allâh (sallallahu ‘alayhi wa sallam) a dit :

« L’enfant appartient au lit et le fornicateur reçoit la pierre »
 [1].

L’imâm an-Nawawî dit de ce hadîth dans son commentaire : Les savants disent que le terme 
« al-‘Ahir » signifie « le fornicateur » et l’expression « le fornicateur reçoit la pierre » signifie que pour lui ce sera l’échec, car il n’a aucun droit sur l’enfant.

Les arabes disent traditionnellement :
 « Un tel recevra la pierre » c’est-à-dire qu’il sera banni, rejeté, voué à l’échec. [2]

 

Les savants de Lajnah ad-Dâ-îma ont expliqué que le point de vue le plus authentique selon les paroles des savants, est que l’enfant adultérin ne doit pas être affilié à son auteur, à moins que des rapports intimes aient eu lieu dans le cadre d’un mariage authentique ou touché de vice, ou comme un mariage suspect ou avec une servante.

Dans de tels cas, l’enfant peut être affilié à l’homme ayant commis la fornication, et ils peuvent hériter l’un de l’autre.

Mais s’il s’agit d’un cas de fornication, l’enfant ne peut pas être affilié à son auteur.

Et sur cette base, il ne peut hériter de lui. 
[3]

Ainsi, les enfants adultérins doivent être affiliés à leurs mères et non pas à l’homme selon le dire le plus authentique. 
[4]

Les savants de Lajnah disent encore que l’enfant adultérin n’assume aucune responsabilité du fait de l’acte sexuel illicite commis par ses parents, parce qu’il n’y est pour rien.

Bien au contraire, ils sont seuls responsables de leur péché.

Allâh – Ta’âla – dit :

« Allah n’impose à aucune âme une charge supérieure à sa capacité. » [5]

Et Ses propos :

« Et nul ne portera le fardeau d’autrui. » [6]

Aussi, son sort dans l’au-delà est comme celui des autres, s’il obéit à Allâh, accomplit de bonnes œuvres et meurt musulman, il entrera au paradis.

S’il désobéit à Allâh et meurt mécréant, il entrera en enfer.

S’il mélange de bonnes et mauvaises actions et meurt musulman, son sort dépend d’Allâh.

Il peut soit lui pardonner, soit le châtier, mais il finira par entrer au paradis par la grâce et la miséricorde d’Allâh. Quant au hadîth qui dit que l’enfant adultérin n’entrera pas au paradis, il est inventé. 
[7] [8]

Notes
[1] Rapporté par Muslim
[2] Charh an-Nawawî ’ala Sahîh Muslim, 5/278-280
[3] Fatâwa Al-Lajnah Ad-Dâ-ima lil-Bouhouth Al-’Ilmiyyah wal-Iftâ, 20/387
[4] Fatâwa Al-Lajnah Ad-Dâ-ima lil-Bouhouth Al-’Ilmiyyah wal-Iftâ, 22/25
[5] Coran, 2/286
[6] Coran, 17/15
[7] Fatâwa Al-Lajnah Ad-Dâ-ima lil-Bouhouth Al-’Ilmiyyah wal-Iftâ, 20/395-396
[8] Voir pour plus de détails « ach-Charh ul-Moumti’ ’ala Zâd il-Moustaqni’ » du SHeikh Muhammad Ibn Sâlih Al-’Uthaymîn, 13/305-307
copié de manhajulhaqq.com

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15 juin 2011 3 15 /06 /juin /2011 03:59

Sans titre 1Question :

Salam 'alaikoum wa rahmatoullahi wa barakatouh,

Une sœur connait parfaitement la provenance de l’argent du foyer que son mari amène pour loger, nourrir et vêtir elle et ses enfants.

Cet argent est obtenu de façon illicite.

Pourtant, quand elle fait nassiha à son époux, il lui dit que ce n’est pas son problème, qu’il prend seul la responsabilité de son péché et qu’elle n’a rien à dire, elle doit juste élever ses enfants et se taire.

Comment doit réagir cette sœur ? Doit-elle continuer à accepter à être entretenue par cet argent illicite et laisser l’entière responsabilité à son époux ?

Barakallahou fik

 

Réponse :


Bismi Llahi a_Rahmâni a_Rahîm 

Wa 3alaykoumou as_Salâmou wa Rahmatou Allahi wa Bârakâtouh 

 

Citation : Une sœur connait parfaitement la provenance de l’argent du foyer que son mari amène pour loger, nourrir et vêtir elle et ses enfants.

Cet argent est obtenu de façon illicite.

Pourtant, quand elle fait nassiha à son époux, il lui dit que ce n’est pas son problème, qu’il prend seul la responsabilité de son péché et qu’elle n’a rien à dire, elle doit juste élever ses enfants et se taire.

Comment doit réagir cette sœur ? Doit-elle continuer à accepter à être entretenue par cet argent illicite et laisser l’entière responsabilité à son époux ?

Non elle ne doit ni accepter la réponse qu'il lui a donnée , ni se taire en se nourrissant et nourrissant ses enfants de cet argent illicite et ni fermer les yeux et la bouche par prétexte que c'est lui le responsable...!!!

 

015-B

 

Car premièrement : Allah Ta3âlâ Dit :


..... والمؤمنون والمؤمنات بعضهم أولياء بعض يأمرون بالمعروف وينهون عن المنكر 
    

Traduction rapprochée du sens :

Les croyants et les croyantes sont alliés les uns des autres. Ils commandent le convenable, interdisent le blâmable.... (Sourate 9 ; verset 71)

Et Il Dit pour nous informer des raisons pour lesquelles les juifs ont été maudits ..:


لُعِنَ الَّذِينَ كَفَرُواْ مِن بَنِي إِسْرَائِيلَ عَلَى لِسَانِ دَاوُودَ وَعِيسَى ابْنِ مَرْيَمَ ذَلِكَ بِمَا عَصَوا وَّكَانُواْ يَعْتَدُونَ . كَانُواْ لاَ يَتَنَاهَوْنَ عَن مُّنكَرٍ فَعَلُوهُ لَبِئْسَ مَا كَانُواْ يَفْعَلُونَ

Traduction rapprochée du sens :

Ceux des Enfants d'Israël qui n'avaient pas cru ont été maudits par la bouche de Dâwoùd et de Îssâ fils de Mariam, parce qu'ils désobéissaient et transgressaient. Ils ne s'interdisaient pas les uns aux autres ce qu'ils faisaient de blâmable. Comme est mauvais, certes, ce qu'ils faisaient ! (Sourate 5 ; verset 78-79)

Et Il Dit aussi :


ولا تعاونوا على الإثم والعدوان واتقوا الله إن الله شديد العقاب ........


Traduction rapprochée du sens :

.....et ne vous entraidez pas dans le péché et la transgression. Et craignez Allah, car Allah est, certes, dur en punition ! (Sourate 5 ; verset 2)


Et le Messager d'Allah Ta3âlâ ( Prière et Paix d'Allah sur Lui) a dit :

 

مَنْ رَأَى مِنْكُمْ مُنْكَرًا فَلْيُغَيِّرْهُ بِيَدِهِ، فَإِنْ لَمْ يَسْتَطِعْ فَبِلِسَانِهِ، فَإِنْ لَمْ يَسْتَطِعْ فَبِقَلْبِهِ، وَذَلِكَ أَضْعَفُ الْإِيمَانِ

 

Traduction :

Celui qui d'entre vous aperçoit une chose répréhensible qu'il la redresse de la main ; s’il ne le peut, de sa langue ; s'il ne peut, de son cœur ; cette dernière attitude sera le degré le plus faible de la foi.

( Réf : rapporté par l'Imâm Mouslim dans son sahîh et cité par el Hâfidh a_Nawawî dans les 40 hadîth a_nawawiya n°/34 )

 

015-B

 

Et car deuxièmement : la nourriture , les vêtements et autres choses qui proviennent de l'argent illicite sont les causes pour que les dou3âs ( invocations ) ne soient pas exaucées par Allah Ta3âlâ .... Le Messager d'Allah Ta3âlâ ( Prière et Paix d'Allah sur Lui) a dit sur cela : 


إن الله تعالى طيب لا يقبل إلا طيبا ، وإن الله أمر المؤمنين بما أمر به المرسلين فقال تعالى :{ يا أيها الرسل كلوا من الطيبات واعملوا صالحا } ، وقال تعالى :{ يا أيها الذين امنوا كلوا من طيبات ما رزقناكم } ، ثم ذكر الرجل يطيل السفر أشعث أغبر يمد يده إلى السماء : يا رب ! يا رب ! ومطعمه حرام ومشربه حرام وملبسه حرام وغذي بالحرام فأنى يستجاب له؟ 

Traduction :

Allah est bon et n'accepte que ce qui est bon. En outre Allah a prescrit aux croyants ce qu'il a prescrit aux Envoyés.

Car IL Dit d'une part ( traduction rapprochée )

"Ô Messagers ! Mangez de ce qui est permis et agréable et faites du bien.."(Sourate 23 ; verset 51) 

et d'autre part : IL dit ( traduction rapprochée )

"Ô les croyants ! Mangez des (nourritures) licites que Nous vous avons attribuées...»(Sourate 2 ; verset 172).

 Puis IL mentionna le cas de l'homme qui, prolongeant son voyage, tout hirsute et poussiéreux, tend les mains vers le Ciel [s'écriant]: Ô Seigneur, Ô Seigneur ! Alors que sa nourriture est illicite, sa boisson illicite, ses vêtements illicites et qu'il s'est nourri de choses illicites. comment serait-il exaucé ?

 ( Réf : rapporté par l'Imâm Mouslim dans son sahîh,n° du hadîth/1015 , et cité par el Hâfidh a_Nawawî dans les 40 hadîth a_nawawiya n°/10 )

 

015-B

 

Tous ces versets et ahâdîths authentiques montrent la gravité d'accepter ceci et de se nourrir et vêtir de ces provenances illicites ! , et ceci peut être la cause d'une punition d'Allah Ta3âlâ qui pourrait tous vous atteindre, et faire effet sur votre couple et vos enfants..(qu'Allah vous guide et vous préserve...)... 

 

Donc la soeur doit parler sérieusement avec son mari et le mettre en face de ses responsabilités devant Allah Ta3âlâ tout d'abord et ensuite devant sa femme et ses enfants pour qu'il se rappelle , regrette , ensuite se repent de tout ceci et améliore la situation de sa Religion , sa personnalité et ensuite de sa famille bi Idhni Llahi Ta3âlâ ..


Et s'il persiste dans ces ténèbres et cette façon de subvenir au besoin de son foyer ! , la soeur devra éviter de ce nourrir , nourrir ses enfants , de se vêtir et vêtir ses enfants de tout ce qui provient de lui en illicite jusqu'à qu'il se repent incha Allah , tout en continuant à le conseiller et lui faire des rappels avec sagesse , douceur et endurance..... wa Llahou A3lam .....

Wa bi Llahi at_Tawfîqu.....

 

copié de france-salafi.fr

Farîd el Makky

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15 juin 2011 3 15 /06 /juin /2011 03:58

jpg.jpgQuestion :

 

Quel rapport doit-on entretenir avec un père qui commet des actes contraires à la Loi islamique et la morale ?

 

Demande du frère dont les initiales du nom sont R.A.M. d’Egypte.

 

Réponse :

 

Nous prions qu’Allah guide ton père et lui facilite la voie vers le repentir et nous vous conseillons la douceur et le conseil de la meilleure manière, et de ne pas désespérer, conformément à la parole d’Allah :

 

وَوَصَّيۡنَا ٱلۡإِنسَـٰنَ بِوَٲلِدَيۡهِ حَمَلَتۡهُ أُمُّهُ ۥ وَهۡنًا عَلَىٰ وَهۡنٍ۬ وَفِصَـٰلُهُ ۥ فِى عَامَيۡنِ أَنِ ٱشۡڪُرۡ لِى وَلِوَٲلِدَيۡكَ إِلَىَّ ٱلۡمَصِيرُ * وَإِن جَـٰهَدَاكَ عَلَىٰٓ أَن تُشۡرِكَ بِى مَا لَيۡسَ لَكَ بِهِۦ عِلۡمٌ۬ فَلَا تُطِعۡهُمَا‌ۖ وَصَاحِبۡهُمَا فِى ٱلدُّنۡيَا مَعۡرُوفً۬ا‌ۖ وَٱتَّبِعۡ سَبِيلَ مَنۡ أَنَابَ إِلَىَّ‌ۚ 

 

« Nous avons commandé à l’homme [la bienfaisance envers] ses père et mère ; sa mère l’a porté [subissant pour lui] peine sur peine : son sevrage a lieu à deux ans. Sois reconnaissant envers Moi ainsi qu’envers tes parents. Vers Moi est la destination. * Et si tous deux te forcent à M’associer ce dont tu n’as aucune connaissance, alors ne leur obéis pas ; mais tiens-leur compagnie avec eux ici-bas de façon convenable. Et suis le sentier de celui qui se tourne vers Moi. » [1]

 

En effet, Allah a recommandé d’être reconnaissant envers Lui, ainsi qu’aux parents, et de leur tenir bonne compagnie, même s’ils t’incitent à mécroire.

 

Donc, ton devoir envers ton père est de lui tenir compagnie, d’être bienveillant, même s’il ne l’est pas envers toi, et de faire des efforts pour l’appeler vers la vérité, et il se peut qu’Allah le guide grâce à toi.

 

Mais, il n’est pas permis de lui obéir pour des actes contraires à l’islam.

 

Nous vous conseillons aussi de demander l’aide auprès d’Allah pour qu’Il le guide, puis de demander l’aide des gens de bien parmi les proches, les oncles ou les autres, les gens qu’il respecte, estime et dont il accepte les conseils.

 

Nous demandons à Allah qu’Il nous guide et qu’Il facilite la voie vers le repentir.

 

Il est Audient et Proche.

 

Fatwa de cheikh Ben Baz.

 Recueil de Fatwas et d’Articles Divers, tome 5, page 354

 

[1] Luqmân, v.14, 15.

 

copié de fatawaislam.com

Cheikh ‘Abdel-‘Azîz Ibn ‘Abdi-llâh Ibn Bâz

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15 juin 2011 3 15 /06 /juin /2011 03:56

y1p6rjpjrsdqdvq1xpxmb7v.jpg Question :

 

Le frère Q. L. depuis Jizan demande : Un étudiant qui observe ses Salâ, jeûne, et fait acte de charité, mais ayant abandonné sa mère; est-ce que ses Salâ, sa charité et son jeune lui profitent alors qu'il a abandonné sa maman, ne lui prête pas attention pourtant, telle que nous la connaissons, elle est musulmane, elle prie et jeûne ?

 

Réponse :

 

Qu'un musulman abandonne sa maman est répréhensible et relève d'une désobéissance majeure.

 Il doit se repentir auprès d'Allah et revenir à son obéissance, recommencer à lui faire du bien, à la réconforter, et lui demander pardon.

Voila ce qui lui incombe, il ne doit pas continuer dans l'abandon et la désobéissance, car cela est abominable et un péché majeur.

Il se doit de cesser, de demander des excuses à sa maman, d'aspirer à son agrément et de se repentir auprès d'Allah le Très-Haut.

Cependant ses Salats, son jeûne et ses cultes ne s'annulent pas.

Ses cultes et ses œuvres restent correctes s'ils sont accomplis de manière juridique.

 Mais alors, sa foi s'affaiblit sous l'effet de ce péché qui la diminue.

 

Pour 'Ahl As-Sounna les péchés amoindrissent la foi et l'affaiblissent mais celui qui les commet n'est pas incrédule.

 

Mais il l'est chez les Kharijites qui jugent incrédule le pécheur.

Ils sont injustes et criminels à ce propos.

Ils sont en erreur et dans la fausseté du point de vue des gens de la Sunna et du consensus ('Ahl As-Sounna wal Djamâ`a) .

 

Pour 'Ahl As-Sounna : le péché diminue la foi et ne fait pas de son auteur un incrédule et ne l'éternise pas en Enfer.

 Il est pécheur et son péché diminue sa foi et l'affaiblit et provoque la colère d'Allah contre lui et le rend susceptible d'aller en Enfer, mais il n'est pas incrédule.

 Même s'il va en Enfer il n'y sera pas éternellement.

 Voilà l'avis des gens de la Sunna et du consensus à leur sujet.

Ils n'éternisent pas les pécheurs à l'Enfer s'ils y entrent pour leurs péchés.

 

Somme toute, c'est pour lui un péché majeur que d'abandonner sa maman, et lui désobéir.

 

Toutefois cela n'est pas une cause de reniement ni de la nullité de son œuvre sauf s'il considère cela licite, s'il trouve que la désobéissance à ses parents est licite, dans ce cas il est mécréant, puisse Allah garde de rendre halal la désobéissance aux parents.

 

Quiconque le fait et le considère comme halal, ou considère l'usure et la fornication comme halal renie l'islam à moins qu'il soit polythéiste et ignorant à cause de son éloignement de l'Islam, comme celui qui grandit dans un pays non islamique, en l’occurrence on devra lui enseigner l'Islam et lui montrer que la désobéissance aux parents est l'un des choses qu'Allah interdit à ses serviteurs.

 

L'obéissance aux parents est l'un des devoirs qu'Allah commande à tout musulman, et leur désobéir est interdit pas Allah. Une fois que l'ignorant et celui qui s'est islamisé l'ont appris, ils sont apostats, Puisse Allah nous en prémunir, si jamais ils continuent à commettre cette faute, à plus forte raison un étudiant : son péché est plus considérables.

 

copié de alifta.net

Cheikh 'Abdel-'Azîz Ibn 'Abdi-llâh Ibn Bâz

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15 juin 2011 3 15 /06 /juin /2011 03:55

28356 1524192583784 1203695119 1908373 4012131 nAl-Barâ' ibn 'Azib (radiallahou anhou)   rapporte :

 

" Le Prophète (sallallahou 'alahi wa salam) a accompli une 'umrah pendant le mois de Dhul Qi'dah [...], lorsqu'il l'eut accomplie et que le délai [accordé par Quraysh] se fut écoulé, ils vinrent voir 'Alî (radiallahou anhou ) et lui dirent :

" Dis à ton compagnon que le délai est écoulé. "

Le Prophète (sallallahou 'alahi wa salam) sortit et la fille de Hamzah (radiallahou anhou) les suivit en criant :

" ô mon oncle ! ô mon oncle ! "

'Alî la rejoint et prit sa main.

Il dit à Fâtimah : " C'est ta cousine, garde-la près de toi. "

'Alî, Zayd et Ja'far (radiallahou anhouma ) se disputèrent sa garde.

'Ali dit : " J'ai plus de droits sur elle, elle est la fille de mon oncle paternel. "

Ja'far dit : " Elle est également la fille de mon oncle paternel et sa tante maternelle est mon épouse. "

Zayd dit : " Elle est la fille de mon frère. "

Le Prophète (sallallahou 'alahi wa salam) jugea en faveur de la tante maternelle en disant :

" La tante maternelle est comme la mère. "

Il dit également à 'Alî " Tu es des miens et je suis des vôtres. "

et à Ja'far : ' Tu me ressembles en apparence et dans le comportement. "

et à Zayd : " Tu es notre frère et notre affranchi   " .

 

Cela montre qu'elle a un droit plus grand que les autres proches, car elle est au même rang que celui de la mère.

 

Extrait du livre : "Faire triompher les droits des croyantes"

Umm Salamah Bint 'Alî Al-'Abbâsî

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15 juin 2011 3 15 /06 /juin /2011 03:44

Twin_Pears_House_by_cristalart--1-.jpgPendant cette période chaque année, les cérémonies de mariage avec lesquelles se réalisent les souhaits les plus chers des jeunes parmi les garçons et les filles, se multiplient.

 

Le souhait de la construction d’une maison musulmane heureuse, dans

 

laquelle ils trouvent un bon refuge, le repos psychologique et le bonheur.

 

Ainsi, une génération pieuse et unique vivra et grandira dans cette maison sous la protection d’un bon père et d’une mère douce.

 

Quelles sont les particularités de cette maison ?

Quel est le chemin qu’ils doivent suivre ?

Et comment leur bonheur peut-il se réaliser ?

 

Allah (qu'il soit exalté) a dit :

 {Parmi ses signes est qu'il vous a créé à partir de vous-mêmes des épouses afin que vous trouviez auprès d’elles le calme et le gîte et qu'il a établi entre vous des liens de tendresse et de miséricorde. Il y a en cela des signes certains pour des gens qui méditent}.

 

La maison est un bienfait dont seuls ceux l’ont perdue en connaissent la valeur et le mérite

 

Allah (qu'il soit exalté) a dit :

 

{Allah vous a fait de vos maisons une habitation}.

 

Ibn Kathir (qu’Allah lui fasse miséricorde) a dit :

« Allah (qu'il soit exalté) cite la perfection de son bienfait envers ses serviteurs, pour leur avoir donné des maisons qui sont un abri pour eux ; ils y habitent, s’y cachent et ils en tirent profit ».

 

La maison musulmane est un dépôt dont les deux époux sont responsables, ils sont la base de sa construction et ses piliers ; et la voie que suivra la maison dépendra d’eux.

 

Donc, s’ils suivent les ordres d’Allah par la parole et les actes, s’ils craignent Allah en public et en secret, et s’ils ont de bonnes qualités et un bon comportement, la lumière entrera dans cette maison, les vertus s’y propageront, et elle illuminera la vie des gens, pour devenir le point de départ de la construction d’une génération pieuse, d’une société généreuse, d’une grande communauté et d’une civilisation élevée.

 

Ô vous les époux !

 

Vous formez une forteresse parmi les forteresses de cette religion, et chacun d’entre vous est debout sur une route qui mène à cette forteresse pour que les ennemis n’y entrent pas.

 

Vous êtes tous deux les gardiens de la forteresse ; le chef est l’homme, et son obéissance est obligatoire ; le messager d’Allah (qu'Allah prie sur lui et le salue) a dit :

(Vous êtes tous des bergers et vous êtes tous responsables de votre troupeau).

 

Et il a dit (qu'Allah prie sur et le salue) :

(Et la femme est une bergère dans la maison de son mari et elle est responsable de son troupeau)

rapporté par Al-Boukhari.

 

La maison du prophète et ceux qui s’y trouvaient parmi les mères des croyants, est le modèle de toutes les maisons qui se trouvent sur terre ; c’est une maison prophétique qui se détache du bien-être et du luxe, qui demeure toujours dans l’invocation d’Allah et dans la lecture du Coran, et elle a donné le meilleur exemple du renoncement au monde, du contentement et de la satisfaction.

 

Le messager d’Allah donna le choix à ses femmes sans contrainte après les avoir préparées pour une vie exemplaire ; Allah fit descendre un verset dans lequel il demanda aux épouses du prophète (qu'Allah prie sur lui et le salue) de choisir entre la vie de ce monde et Allah, son messager et l’autre monde ; Allah (qu'il soit exalté) a dit :

{O prophète ! Dis à tes épouses : « Si vous voulez la vie ici-bas et sa parure, venez à moi que je vous fasse jouir de votre droit au divorce et que je vous redonne votre liberté à l’aimable. Et si maintenant vous voulez Allah, Son messager et la demeure ultime (le Paradis), Allah a préparé pour celles d’entre vous qui font le bien et craignent Allah une très grande récompense »}.

 

Aïcha et toutes ses épouses (qu’Allah soit satisfait d’elles) dirent :

« Nous choisissons Allah, Son messager et l’autre monde ».

 

Ceci ne signifie pas que l’Islam appelle à la pauvreté ou que le Paradis empêche de profiter des biens de cette vie, mais il faut suivre le meilleur exemple et le modèle le plus élevé de l’Islam.

 

La maison musulmane de la première génération a fait de l’Islam son chemin avec la parole et les actes, ils remplirent leur vie avec la lumière de la foi ; ils acquirent des qualités du Coran ; donc, des modèles islamiques uniques sortirent de ces maisons et marquèrent les plus belles pages de l’histoire.

 

De ces maisons sortirent des héros courageux, de grands savants, de bons adorateurs, des ascètes, des dirigeants sincères, de bons enfants et des femmes qui adoraient beaucoup Allah.

 

Les maisons musulmanes étaient ainsi lorsqu’elles furent construites sur la base de la foi, de la guidée, et qu’elles furent éclairées par la lumière du Coran.

 

La maison musulmane pure et pieuse est une protection pour l’état de nature contre la perversion ; le prophète (qu'Allah prie sur lui et le salue) a dit :

"Chaque enfant naît sur l’état de nature (l’Islam) ; ses parents alors le rendent juif ou chrétien ou mage"

(religion des mages : ils adorent le feu et des statues)

rapporté par Al-Boukhari.

 

Ibn Al-Quayim (qu’Allah lui fasse miséricorde) a dit :

"La plupart des enfants sont dépravés à cause de leurs parents et leur négligence envers eux, et à cause de l’abandon de l’enseignement des obligations de la religion et de la Sounnah ; ils ont négligé leur éducation lorsqu’ils étaient enfants ; donc, ils n’ont pas fait du bien pour eux-mêmes, et ils n’ont pas été utiles à leurs parents lorsqu’ils ont grandi ".

 

Quelle bonne chose, si le chef de famille rassemble ses enfants et leur récite le Coran, leur lit la vie des prophètes et implante dans leurs comportements les bonnes manières !

 

La chose la plus importante pour la maison musulmane et le meilleur service qu’elle peut rendre à la société sont : l’éducation des enfants et la formation d’une génération pieuse et forte.

 

Mais l’éducation n’a aucune valeur et les conseils n’ont aucun effet si les parents ne sont pas un bon modèle et un bon exemple en ce qui concerne l’adoration, les bonnes qualités, les paroles, les actions, et l’apparence ; Allah (qu'il soit exalté) a dit :

{Ceux qui disent : « Seigneur ! Donne-nous de nos épouses et de nos enfants la joie et la paix de notre âme et fais de nous un exemple de vertu (ou un guide) pour les gens pieux}.

 

Et réfléchis à l’invocation d’Abraham :

{Seigneur ! Fais que j’accomplisse correctement la prière ainsi que certains de ma progéniture. Notre Seigneur ! Exauce ma prière!}.

 

Allah (qu'il soit exalté) a dit :

{Ordonne à ta famille de pratiquer la prière et prends patience dans sa pratique avec endurance. Nous ne te demandons aucune subsistance ; c’est Nous qui t’assurons la tienne, et l’avenir (la fin) est à la piété}.

 

Lorsque la maison musulmane ne suit pas le droit chemin, la perversion se répand, la drogue se propage, et le taux de criminalité augmente dans les rangs des enfants et des adolescents ; de plus, nous entendons que le taux de suicide augmente.

 

La maison qui n’implante pas la foi dans les cœurs et qui ne suit pas le chemin du Coran, donne naissance à des individus qui ont des problèmes psychologiques, l’esprit troublé et de mauvaises qualités.

 

Le fait que certains enfants n’obéissent pas à leurs parents, que les rapports soient mauvais entre les jeunes, ainsi que l’abandon de la responsabilité, le détournement et l’éloignement d’Allah, et la rébellion contre les valeurs morales et les principes qui touchent certains enfants de cette communauté, sont le résultat inévitable d’une maison qui a oublié la purification de l’âme, qui a négligé l’éducation, et dont les parents ne sont pas de bons exemples pour leurs enfants.

 

La maison qui abandonne les enseignements de l’Islam, qui prend ce qu’elle désire et laisse ce qu’elle ne veut pas, pour imiter la vie de l’Est et de l’Occident, donne naissance à des modèles d’hommes faibles qui ne réussiront pas à élever la communauté pour qu’elle atteigne sa place de gloire et de domination.

 

Parmi les particularités de la maison musulmane, le fait qu’elle renvoie ses affaires au jugement d’Allah et de son messager à chaque fois qu’un désaccord se produit, et pour chaque affaire qu’elle soit importante ou pas ; et tous les membres de la famille acceptent le jugement d’Allah et s’y soumettent :

{Il n’appartient nullement à un croyant ou à une croyante, une fois qu’Allah et Son messager ont décidé d’une chose, d’avoir encore le choix dans leur façon d’agir. Celui qui désobéit à Allah et à Son messager s’est en fait manifestement fourvoyé}.

 

La vie de la maison musulmane, son bonheur, sa joie et son plaisir sont dans l’invocation d’Allah ; d’après Abou Moussa (qu'Allah soit satisfait de lui) le messager d’Allah (qu'Allah prie sur lui et le salue) a dit :

(L’exemple de la maison dans laquelle Allah est invoqué et celle dans laquelle Allah n’est pas invoqué est comme le vivant et le mort)

  rapporté par Mouslim.

 

D’après Abou Houréïra (qu'Allah soit satisfait de lui) le messager d’Allah (qu'Allah prie sur lui et le salue) a dit :

(Ne faites pas de vos maisons des cimetières ; le diable s’enfuit de la maison dans laquelle le chapitre de “la Vache” est lu)

rapporté par Mouslim.

 

Et le prophète (qu'Allah prie sur lui et le salue) a dit :

(Priez chez vous, car la meilleure prière de l’homme est chez lui, sauf  les prières obligatoires)

  rapporté par Al-Boukhari et Mouslim, d’après le hadith de Zaïd ibn Thabet (qu'Allah soit satisfait de lui).

 

Ces hadiths montrent qu'il est prescrit de faire revivre les maisons des musulmans et de les illuminer avec l’invocation d’Allah comme (LA ILAHA ILLALLAH), (SOUBHANALLAH), (ALLAHOU AKBAR) et d’autres invocations ; de même que faire revivre les maisons en y augmentant les prières surérogatoires.

 

Et s’il n’y a pas de prière et d’invocation d’Allah dans les maisons, elles seront comme des cimetières et des ruines, même si elles sont de grands châteaux.

 

Sans l’invocation d’Allah et le Coran, les maisons sont obscures et un foyer pour les diables, leurs habitants ont des cœurs morts même si leurs corps sont vivants.

 

Parmi les particularités de la maison musulmane, le fait que ses membres s’aident mutuellement dans l’obéissance d’Allah et l’adoration. La femme fortifie la faiblesse de la foi de l’homme et l’homme corrige les mauvais comportements de son épouse, en se complétant l’un et l’autre, en se conseillant et en s’aidant.

 

Aïcha (qu'Allah soit satisfait d'elle) a dit :

« Le messager d’Allah priait la nuit, puis après avoir prié « Al-Witr », il disait :

(Lèves-toi et prie « Al-Witr », ô Aïcha)

rapporté par Mouslim.

 

Et il a dit (qu'Allah prie sur lui et le salue) :

(Qu’Allah fasse miséricorde à un homme qui s’est réveillé la nuit pour prier et a réveillé sa femme pour qu’elle prie ; et si elle ne veut pas, il mouille son visage avec de l’eau ; et qu’Allah fasse miséricorde à une femme qui s’est réveillé la nuit pour prier et a réveillé son mari, et s’il ne veut pas, elle mouille son visage avec de l’eau)

rapporté par Abou Dawoud d’après le hadith d’Abou Houréïra.

 

Ces deux hadiths montrent que l’homme et la femme ont chacun un rôle à jouer pour la correction de l’autre et pour l’inciter à l’obéissance d’Allah (qu'il soit exalté et glorifié) ; car à l’origine, la relation entre eux est une relation de foi dans laquelle tous deux s’entraident pour l’obéissance d’Allah.

 

Donc, si l’un d’eux faiblit, l’autre l’aide.

 

La maison musulmane doit être construite sur la science et l’action, une science qui guide vers le droit chemin, et qui fait voir les chemins de l’enfer ; la science des politesses de la propreté, des règles de la prière, de la façon de demander la permission d’entrer, du licite et de l’illicite.

 

La famille ne doit pas ignorer les enseignements de la religion, ils doivent apprendre donc la science de la législation islamique dans une assemblée de science ; Allah (qu'il soit exalté) a dit :

{O vous qui avez cru ! Mettez-vous, vous et les vôtres, à l’abri d’un feu}.

 

Ce verset montre qu'il faut enseigner aux membres de la famille, les éduquer, leur prescrire le bien et leur interdire le mal ; les commentateurs du Coran ont dit :

« Enseignez-leur la science et donnez-leur une bonne éducation ».

 

Et Al-Quourtoubi (qu’Allah lui fasse miséricorde) a dit :

« Nous devons enseigner à nos enfants et nos familles la religion et le bien, et les bons comportements dont nous ne pouvons pas nous passer ».

 

Parmi les particularités de la maison musulmane : la pudeur avec laquelle la maison est protégée des flèches ravageuses et des causes du mal.

 

Il n’est pas convenable qu’une maison construite sur les bases de la piété délaisse sa protection, abandonne sa pudeur, et pollue son environnement avec ce qui dénigre la pudeur, comme les films montrant la nudité, les chansons, l’abandon du voile, et la ressemblance aux ennemis de la religion ; ceci est comme un microbe dans la construction de la maison, ouvre les portes du mal et détruit les membres de la famille.

 

Parmi les particularités de la maison musulmane, le fait que ses secrets soient protégés et ses désaccords soient gardés à l’intérieur de la maison ; le prophète (qu'Allah prie sur lui et le salue) a dit :

 

(Parmi les pires personnes auprès d’Allah le jour du jugement : l’homme qui dévoile ses secrets à son épouse et elle lui dévoile ses secrets, puis il répand son secret)

rapporté par Mouslim d’après le hadith d’Abou Saïd Al-Khoudri (qu'Allah soit satisfait de lui).

 

La maison musulmane a des relations avec la société sur la base de la foi, et la lumière de la société augmente lorsque les gens pieux augmentent ; car le croyant est comme le vendeur de parfum, soit il vous en donne ou vous en achetez ou vous trouvez avec lui une bonne odeur :

{« Seigneur ! Donne-moi l’absolution ainsi qu’à mes deux géniteurs, à celui qui est entré chez moi croyant, aux croyants et aux croyantes et n’ajoute aux injustes que perte sur perte »}.

 

Celui dont la religion n’est pas satisfaisante ne doit pas entrer dans la maison musulmane, car l’entrée du corrupteur est une corruption, faire entrer celui dont nous doutons est un danger pour les enfants, à cause de ceux-là les qualités se sont corrompues dans les maisons, la sorcellerie s’est répandue, les vols se sont produits, et les fêtes se sont transformées en tristesse ; de plus, ils sont les causes de la destruction de la maison heureuse.

 

La maison musulmane devient plus ferme lorsque les membres de la famille s’aident mutuellement pour les travaux de la maison ; et nous avons en la personne du messager d’Allah (qu'Allah prie sur lui et le salue) le meilleur exemple ; lorsqu’Aïcha (qu'Allah soit satisfait d'elle) fut interrogée à propos de ce que le messager d’Allah faisait chez lui ? Elle répondit :

« Il était un homme comme les autres ; il nettoyait ses vêtements, il trayait sa brebis, et il accomplissait ses affaires »

  rapporté par Ahmed

 

et dans une autre version :

« il était au service de sa famille, et lorsque l’heure de la prière arrivait, il sortait pour l’accomplir »

rapporté par Al-Boukhari.

 

Si nous étions interrogés à propos de ce que nous désirons dans ce monde, notre souhait le plus grand serait de vivre dans le bonheur, et que la maison soit dans le bonheur.

 

Ce bonheur dans la maison musulmane ne se réalise pas en ayant une maison luxueuse, des meubles luxueux, et des vêtements luxueux ; ceci est une mauvaise compréhension du bonheur.

 

Le bonheur se réalise lorsque les deux époux craignent Allah en secret et en public ; il se réalise lorsque les deux époux considèrent le mariage comme étant une adoration avec laquelle ils se rapprochent tous deux d’Allah en accomplissant leurs devoirs conjugaux avec sincérité et perfection ; ainsi, avec cette compréhension, les membres de la maison musulmane heureuse accompliront les prières et liront le Coran, ils vivront dans l’amour et la concorde, les enfants pieux seront le plaisir des yeux des parents, et une source de bien pour eux dans ce monde et dans l’autre ; Allah (qu'il soit exalté) a dit :

{Quiconque a fait bonne œuvre, qu'il soit homme ou femme, tout en étant croyant, Nous lui assurerons certainement une vie agréable (dans ce monde) et Nous leur donnerons leur salaire selon le meilleur de ce qu’ils faisaient}

 

copié de alharamainsermons.org

Cheikh Abdel-Bari At-Thoubéïti

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29 janvier 2011 6 29 /01 /janvier /2011 16:39
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Nous avons posé la question à Ach-Chaykh Zayd Al-Madkhali, voici la retranscription : 

 

Question :

 

« Une sœur de France dit qu’elle aimerait savoir quand a lieu la mixité :

 

Est-ce que cela se produit si je suis dans la maison avec le frère de mon mari d'une manière générale ou bien si je me trouve dans une pièce particulière avec lui ? »

 

Réponse :

 

« S'il y a dans la maison des gens qui ne font pas partie de ses mahrams et qu’il y a aussi des mahrams parmi les hommes, et que la femme est vêtue du voile légiféré dans la législation islamique, alors, il n'y a pas de mal.

 

Quant à l’isolement, c'est à dire que des étrangers s’isolent avec elles, cela n’est pas permis même si elle est vêtue du voile légiféré dans la législation islamique, et ce, conformément au hadith suivant :

 

« Il n’y a pas un homme qui s’isole avec une femme, sans que satan ne soit le troisième avec eux. »

 

Donc, l'isolement n'est pas permis, même si la femme, qui est étrangère à cette homme, est vêtue du voile. (cet homme n'est pas son mahram, c'est à dire, que cette femme n'est ni son épouse, ni sa fille, ni sa sœur, ni sa nièce, ni sa mère, ni sa tante, ni sa grand-mère)

 

Par contre, si elle porte le voile légiféré, et qu’elle a un mahram et qu'il y a un étranger dans la maison, alors, il n'y a pas de mal, à condition qu’elle ne soit pas complaisante avec lui dans la discussion et le dialogue, bien au contraire, elle préserve sa langue afin de ne pas être un chemin menant à la perversion. »

 

icone_audio.gif Ecouter le Cheikh

 

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Nous avons posé la question à Ach-Chaykh Soulaymane Ar-Rouhayli . En voici la retranscription :

 

Question :

 

« Une autre sœur pose la question en disant :

J'aimerai savoir quand a lieu la mixité, est-ce lorsque je me trouve dans la maison avec le frère de mon mari d'une manière générale ?

Ou bien si je suis dans la même pièce que lui ? » 

 

Réponse de Ach-Chaykh Soulaymane Ar-Rouhayli :


« Elle veut peut-être parler de l'isolement ? » 



Question :

 

« Non, elle veut parler de la mixité. » 

 

Réponse de Ach-Chaykh Soulaymane Ar-Rouhayli :

 

« Elle veut peut-être parler de l'isolement ? » 

 

Question :

 

« Non, elle veut parler de la mixité. » 

 

Réponse de Ach-Chaykh Soulaymane Ar-Rouhayli : 

 

« Bien. Concernant la mixité, par exemple, le fait qu'elle s'assoit avec le frère de son mari, en présence de son mari, vêtue du voile islamique et qu'elle se comporte de manière correcte, cela n'est pas de la mixité !

 

Et cela n'est pas interdit ! 

 

Ce qui est interdit, c'est qu'il (le beau-frère) s'isole avec elle, ou qu'elle s'assoit avec lui, en présence de son mari et d'autres personnes, sans être vêtue du voile islamique et de qu'elle se comporte de manière incorrecte, alors, cela rentre dans les interdits qui ne sont pas permis ! » 

 

Question :

 

« Barakallahou fikoum.

Chaykh, c'est à dire que si elle est vêtue du voile islamique et qu'elle se comporte de manière correcte, et qu'elle s'assoit avec son mari et le frère de son mari, cela n'est pas considéré comme de la mixité ? » 

 

Réponse de Ach-Chaykh Soulaymane Ar-Rouhayli : 

 

« Ce n'est pas de la mixité et il y a aucun mal d'un point de vue de la législation islamique. Sauf dans le cas où cet homme commet quelque chose de détestable, comme par exemple le fait qu’il la regarde longuement, ou quelque chose de ce genre, c'est à dire, si une chose détestable est commise, alors, c'est autre chose. 

 

Mais, d'une manière générale, le fait que la femme s'assoit avec son mari et le frère de son mari, vêtue du voile islamique et qu’elle se comporte de manière correcte, cela n'est pas interdit par la législation islamique. » 

 

Cheikh Zayd Ibn Mohammed Al Madkhali

Cheikh Soulayman Al-Rouhayly

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