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  • : Ahl As-Sunnah wa-l-Jamâ’ah ne délaisse pas la Sunna pour comprendre le Coran
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8 juin 2011 3 08 /06 /juin /2011 02:38

L’objectif visé dans la pratique du jeûne est de retenir son âme de [ses] désirs et de la prévenir de ces choses qui lui sont bien-aimées, dans le but de contrôler la force de l’âme, afin qu’elle puisse atteindre ce qui se trouve [dans le jeûne] comme succès et joie pour l’âme.

[Et ce qui est recherché encore] à travers le jeûne, c’est le fait de casser sa faim et sa soif, ce qui est un moyen de rappel quand à la situation de l’affamé parmi les nécessiteux.

[À travers le jeûne] on restreint le passage du Satan à l’intérieur de l’adorateur [d’Allâh] en restreignant le passage de la nourriture et de la boisson.

Aussi, cela empêche la force des membres de prendre aise à des choses qui lui cause du tort dans cette vie d’ici-bas et celle de l’au-delà.

Et le jeûne immobilise les membres du corps contre cela ainsi que toute force contre les caprices.

Et le jeûne est la bride [les rênes] de ceux qui craignent Allâh, et le bouclier des guerriers, un jardin pour les serviteurs vertueux et les rapprochés [d’Allâh].

Et cela est pour le Seigneur des mondes parmi tout le reste des actions.

Et certes le jeûneur ne fait rien, si ce n’est qu’il abandonne ses désirs, sa nourriture et sa boisson par égard à Celui qu’il adore.

Et [jeûner] est ainsi l’abandon de ces choses que l’âme aime et désire, pour leur préférer l’amour d’Allâh et Son agrément.

Ceci est un secret entre l’adorateur et son Seigneur dont personne en dehors de lui n’en est informé.

Voici donc le véritable jeûne.

Jeûner à un effet surprenant quand à la préservation des membres externes et des capacités intérieures.

Il a un effet remarquable dans l’épuisement de toutes choses malfaisantes qui empêchent l’âme d’être saine, vidée de cela.

De ce fait, le jeûne préserve la santé du coeur de la personne et les membres de son corps. Il rend tout ce que les mains du désir ont pris de lui à l’âme.

Et c’est donc la plus grande façon d’améliorer sa piété, comme Allâh - Ta’âla - a dit :

« O les croyants ! On vous a prescrit as-Siyâm comme on l’a prescrit à ceux d’avant vous, ainsi atteindrez-vous la piété »
 [1]

Le Prophète (sallallahu ’alayhi wa sallam) a dit : 

« Jeûner est un bouclier. »
 [2]

Et il a ordonné à ceux qui avaient des désirs intenses à vouloir se marier mais qui n’en étaient pas capables, d’observer le jeûne qui est [pour eux] un bouclier contre ces désirs [dans l’attente du mariage]. 
[3]

Et ce qui est visé en cela
 :

Ce sont les privilèges du jeûne qui sont le témoignage pour ceux doués d’esprit sensible et de perceptions droites, [d’une reconnaissance] de la législation d’Allâh [prescrite] comme une miséricorde à l’adorateur [d’Allâh], excellente pour eux ainsi qu’une protection et un bouclier.

Et la pratique du Prophète (sallallahu ’alayhi wa sallam) sur le sujet est la plus parfaite des pratiques, et la meilleur afin d’atteindre l’objectif désiré et ce qui est le plus facile pour l’âme.

Quant à retenir l’âme de ce qu’elle aime et de ses désirs, c’est ce qui est le plus difficile et la plus dure des choses.

L’obligation [du jeûne] a été différée jusqu’au milieu de l’Islâm après la « Hijrah » [L’hégire du Prophète].

Et cela [a été imposé] quand l’Unicité d’Allâh et la Prière avaient été établis fermement dans les âmes [des Musulmans] et quand ils honoraient les ordres prescrits du Qor’ân.

Ainsi ces prescriptions avaient été [imposées] graduellement, et il [le jeûne] est devenu obligatoire dans la deuxième année de l’Hégire.

Lorsque le Messager d’Allâh (sallallahu ’alayhi wa sallam) est mort, il avait jeûné neuf Ramadân dans sa totalité.

En un premier temps, il a été légiféré le choix entre jeûner ou nourrir tous les jours des gens nécessiteux.

Et par la suite, le jeûne a été rendu obligatoire, et la possibilité de nourrir des nécessiteux a été laissée seulement aux personnes âgées et aux femmes qui n’avaient pas la capacité de jeûner [...] 
[4]

Notes
[1] Coran, 2/183
[2] Rapporté par al-Bukhârî et Muslim -n°1151
[3] Rapporté par al-Bukhârî et Muslim -n°1400
[4] Kitâb « Zâd ul-Ma’âd fî hadî kheyr al-’Ibâd » de Ibn al-Qayyîm, 2/28-30
copié de manhajulhaqq.com
Cheikh Muhammad Ibn Abî Bakr Ibn Qayyîm al-jawziya
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8 juin 2011 3 08 /06 /juin /2011 02:31

La question :

Quel est le jugement concernant l'utilisation des injections de l'insuline pour un diabétique durant le jeûne du mois sacré de ramadan ? 


Qu’Allah vous rétribue du bien.

La réponse :

Louange à Allah, Maître des Mondes; et paix et salut sur celui qu'Allah a envoyé en qualité de miséricorde pour le monde entier, ainsi que sur sa famille, ses compagnons et ses frères jusqu'au jour de la résurrection. 

Ceci dit :

Ce qui est considéré dans la rupture du jeûne en mangeant et en buvant est de faire rentrer quelque chose intentionnellement dans le ventre par la voie  habituelle qui est la voie buccale, de même que par la voie nasale signalée dans le hadith du Prophète   qui a dit : 

"…et exagère dans l'inhalation (lors des ablutions) sauf quand tu jeûnes" 
[1]

que cette chose, qui entre au ventre, soit utile ou nuisible, ou ni utile ni nuisible.

Ainsi le texte religieux a considéré que la rupture  du jeûne se fait en mangeant et en buvant par la voie habituelle, et toute autre voie en dehors de celle-ci, par laquelle on fait rentrer quelque chose au ventre, n'aura aucunement la signification de manger ou de boire, et par laquelle aussi on n'aura point l'intention ni de manger ni de boire.

Le Cheikh de l'islam Ibn Taïmia a dit, en parlant de la piqûre, de la goutte, du fait de se farder les yeux par le kohl, de sentir le parfum et de se guérir 
d'El-Ma'moûma [2] et d'El-Djâ'ifa [3] et tout ce qui rentre au ventre par autre que la voie habituelle :

«L'opinion manifeste est que toutes ces choses-là ne rompent pas le jeûne.
Soulignant que le jeûne est une partie très importante de la religion musulmane, que tout musulman, appartenant à l'élite ou au gens du commun, a besoin de connaître.
Sur ce, si ces choses étaient parmi celles qu’Allah  et son Prophète  ont interdites lors du jeûne, et parmi celles qui causent la rupture du jeûne ; alors le Prophète  aurait dû l'annoncer clairement et les compagnons par la suite l'auraient su et l'auraient transmis à cette nation comme ils ont transmis tout l'ensemble de la charia.
Du moment qu'aucun des savants n'a transmis à ce sujet aucun hadith du Prophète  , qu'il soit authentique ou faible, Mousned (ayant la chaîne de transmission liée) ou Moursel, nous déterminons que cela n'a jamais été mentionné par le Prophète  .
Par ailleurs, le hadith rapporté uniquement par Abou Dâwoûd au sujet du kohl est un hadith faible
 [4]"
 [5]

En outre, ce qui rompt le jeûne ne dépend pas seulement de l'apport nutritif, mais il se rapporte plutôt à cet apport ainsi qu'à la jouissance qu'il procure afin de réaliser le but de la rupture (du jeûne), car le malade, par exemple, peut se nourrir par le biais des injections, mais son envie à manger et à boire n'est jamais assouvie.

Pour ce, toute sorte de piqûres ou d'injections nutritives ou non-nutritives ne rompent pas le jeûne, puisqu'elles n'ont pas réalisé les deux composants (le rapport nutritif et la jouissance) qui forment le but de la rupture ; suivant la règle, émanant des fondements de la jurisprudence, qui annonce : 

«Si un jugement se rapporte à deux attributs, l'un d'eux ne suffit pas pour l'établir».

Le savoir parfait appartient à Allah  , et notre dernière invocation est qu'Allah, Seigneur des Mondes soit Loué, et que prière et salut soient sur notre Prophète, ainsi que sur sa famille, ses compagnons et ses frères jusqu'au jour de la résurrection.

Alger, le 26 Cha`bâne 1428 H, correspondant au 08 septembre 2007 G


[1] Rapporté par Abou Dâwoûd dans le chapitre du "jeûne", à propos du jeûneur qui verse, avec exagération, de l'eau sur lui-même à cause de la soif (hadith 2366), par El-Hâkim dans "El-Moustadrak" (hadith 525) et par El-Beïhaqî dans "Es-Sounane El-Koubrâ", par l'intermédiaire de Laqît Ibn Sabira  . Le hadith est authentifié par El-Albâni dans "El-Irwâ'" (hadith 935), et El-Wâdi`i dans "Es-Sahîh El-Mousnad" (hadith 1104).

[2] Une plaie profonde au niveau de la tête, atteignant presque le cerveau. Note du traducteur.

[3] Un poignardement très profond (comme dans le ventre ou le cerveau). Note du traducteur.

[4] Le hadith est rapporté par Abou Dâwoûd dans ses "Sounane", chapitre du "jeûne", à propos de l'utilisation du kohl avant d'aller dormir pour le jeûneur (hadith 2377), annonçant que le Prophète  a ordonné d'utiliser  le kohl parfumé avant d'aller dormir, et a dit : "Que le jeûneur l'évite"; et rapporté aussi par Et-Tabarâni dans "El-Kabîr" (20/341), par l'intermédiaire de Ma`bad Ibn Hawda El-Ansâri. Abou Dâwoûd a dit dans ses "Sounane" (7/4) : Yahia Ibn Ma`îne m'a dit : "C'est un hadith désapprouvé". El-Albâni l'a jugé faible dans "El-Irwâ’" (hadith 936) et dans "Ed-Daî`fa" (hadith 1014).

[5] "Medjmoû El-Fetâwa" (Recueil des Fatwas) d'Ibn Taïmia (234/25).

copié de ferkous.com

Cheikh Abou Abdil-Mou'az Mouhammad 'Ali Farkouss
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8 juin 2011 3 08 /06 /juin /2011 02:30

dddPar quoi est-il préférable de rompre le jeûne ?

 

Il est préférable de rompre par des rutabs, et s'il n'en trouve pas, alors avec des petites dattes, et s'il ne trouve pas, alors avec de l'eau. At Tirmidhî rapporte dans son Sunan (696) d'après Anas Ibn Mâlik -qu'Allah l'agrée- qui a dit :

 

« Le prophète (صلى الله عليه وسلم) rompait le jeûne avant de prier (le maghrib) avec des rutabs. S'il n'y en avait pas, alors avec des petites dattes et s'il n'y en avait pas, il buvait quelques gorgées d'eau. »

 

Et le grand savant Al Wâdi'î (shaykh Muqbil) -qu'Allah lui fasse miséricorde- l'a certes jugé bon dans Al Jâmi' As Sahîh Mimâ Laysa Fî s Sahihaïn (2/419) puis j'ai vu que Abû Hâtim et Abû Zur'ah l'avaient rejeté comme dans Al 'Ilal (les défauts du hadith) d'Ibn Abî Hâtim (1 :224) en disant :

 

« Nous ne connaissons qu'Abd Ar Razzâq qui ait rapporté ce hadith et nous ne savons pas d'où l'a pris 'Abd Ar Razzâq. »

 

Je dis : Le hadith passe par 'Abd Ar Razzâq d'après Ja'far Ibn Sulaïmân d'après Thâbit d'après Anas et Ad Dhahabî l'a cité dans Al Mîzân dans la biographie de Ja'far Ibn Sulaïmân et a mentionné que ce hadith faisait parti de ce qui lui a été rapproché.

 

Je dis : Donc de par la faiblesse du hadith, le jeûneur rompt avec ce qui lui est facile, même avec une gorgée d'eau.

 

Il est établi chez Abû Ya'lâ (3792) et Ibn Hibbân (3504) d'après Anas -qu'Allah l'agrée- qu'il a dit :

 

« Je n'ai jamais vu le prophète (صلى الله عليه وسلم) prier le maghrib sans avoir rompu le jeûne, même avec une gorgée d'eau. »

 

Et il a précédé chez Ibn Abî Awfâ (p.56) le hadith qui contient : « Descend et touille (ijdah) pour nous. » et al jadh est le fait de remuer la farine et autre dans de l'eau avec un bâton. 

 

Muhammad Ibn Hizâm -qu'Allah le préserve- dans son livre « Ithâf Al Anâm biahkâm wa masâîl as siyâm » (p.62)

Muhammad Ibn Hizam

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8 juin 2011 3 08 /06 /juin /2011 02:29

eee.gif L'utilisation du dentifrice ne pose pas de problème tant qu'il ne descend pas dans l'estomac.

 

C'est la fatwa de shaykh Ibn Bâz, Ibn 'Uthaïmîn, Al Fawzân et d'autres que la miséricorde d'Allah soit sur eux tous.

 

Le grand savant Ibn 'Uthaïmîn qu'Allah lui fasse miséricorde a dit :

 

« Il vaut mieux ne pas l'utiliser car il possède une forte pénétration qui le fait arriver à l'estomac sans que la personne ne s'en rende compte.

De ce fait, le prophète (صلى الله عليه وسلم  ) a dit à Al Qayt Ibn Saburah :

« Exagère dans l'istinchâq (rentrer l'eau dans le nez lors des ablutions), sauf si tu jeûnes. » »

 

Voir Fatâwâ Ramadân (2/494-497). 

Muhammad Ibn Hizam

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8 juin 2011 3 08 /06 /juin /2011 02:27

1189891933.gif Il y a deux cas :

 

Le premier : qu'elle ne parvienne pas à la bouche et à sa limite apparente, mais elle descend du cerveau à son ventre directement, ce n'est pas considéré comme rompant le jeûne. An Nawawî -qu'Allah lui fasse miséricorde- a dit : « Nos compagnons (1)  ont dit : La mucosité, tant qu'elle ne parvient pas à la limite apparente de la bouche ne cause pas de tort à l'unanimité. »

 

Deuxième cas : qu'elle parvienne à la bouche, puis qu'il l'avale. Il y a alors deux paroles :

 

  • Ce qui est connu chez les Hanâbilah et c'est le madhhab des Châfi'iyyah est que ça rompt. An Nawawî a dit : « et c'est ce qu'a affirmé catégoriquement la majorité. » C'est-à-dire la majorité de ses compagnons. Et c'est ce qui apparait de la parole du grand savant Ibn Baz -qu'Allah lui fasse miséricorde- du fait qu'il dit : « Il n'est pas permis au jeûneur de l'avaler car il est possible de s'en débarrasser et ce n'est pas comme la salive. »

 

  • Une transmission d'après Ahmad qu'Ibn 'Aqîl Al Hanbalî a appuyé et c'est faible chez les Châfi'iyyah : que ça ne rompt pas. Et c'est ce qu'a appuyé notre shaykh Muqbil et shaykh Ibn 'Uthaïmîn qu'Allah leur fasse miséricorde car ça n'est pas sorti de la bouche et sa consommation n'est pas considérée comme une boisson ou une nourriture.

 

Et cette parole prédomine et Allah est plus savant, car la base est que le jeûne est valide et on ne juge de sa nullité que par une preuve authentique et claire et d'Allah vient la réussite.

 

(1) NDT : c'est-à-dire les Châfi'iyyah.

 

Muhammad Ibn Hizam

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30 janvier 2011 7 30 /01 /janvier /2011 00:38
Le mérite des 10 (premiers) jours de Dhul-Hijja

(12ème mois du calendrier musulman, le mois du Pèlerinage)

Allah dit (traduction du sens des versets) :

« Par l'Aube, et par les dix nuits. » [l’Aube, v. 1 et 2] 
 
Ibn Kathîr - qu’Allah lui fasse miséricorde - a dit :

« Cela fait référence aux 10 (premiers) jours de Dhul-Hijja.» 


Allah a dit aussi :

« … Et pour invoquer le nom d’Allah aux jours fixés… »
[Le Pèlerinage, v. 28]

Ibn ‘Abbâs a dit à propos de l’explication de ce verset :

« Ce sont les dix jours [de Dhul-Hijja]. »

Ibn 'Abbâs a dit aussi :

« Le Prophète - Paix et salut d’Allah sur lui - a dit :
« Il n’y a pas d’oeuvres meilleures que celles faites en ces 10 jours. »
Les Compagnons dirent : « Même pas le Jihâd ? »
Il dit : « Même pas le Jihâd, sauf un homme qui sortirait risquant sa vie et ses biens et qui ne reviendrait avec rien (càd. qu’il y perdrait sa vie et sa fortune). »

Rapporté par Al-Bukhârî.


Ce qui est recommandé de faire pendant ces 10 jours

Il est recommandé de faire des efforts dans les actes d’adoration comme la prière, le rappel d’Allah, les contacts avec la famille, les aumônes, le fait de recommander le bien et d’interdire le mal, selon ses possibilités. 

Il existe des textes qui donnent des précisions sur des actes à faire en particulier

1  Prononcer les formules de rappel :

Dire « Allâhu Akbar » (Takbîr), « Lâ Ilâha Illallâh » (Tahlîl), « Al-Hamdu Lilâh» (Tahmîd), car selon le hadith d’Ibn ’Umar - qu’Allah l’agrée - le Prophète a dit :

« Il n’y a pas de jours plus importants auprès d’Allah - exalté soit-Il - et au cours desquels les oeuvres sont plus aimées de Lui, que durant ces 10 jours.
Donc, dans cette période, répétez les formules « Allâhu Akbar », « Lâ Ilâha Illa'llâh », « Al-Hamdu Lilâh ». »

Rapporté par At-Tabarânî dans son Mu’jam ul-Kabîr.

L’imam Al-Bukhârî - qu’Allah lui fasse miséricorde - a dit :

« Ibn ‘Umar et Abû Hurayra - qu’Allah les agrée- allaient au marché pendant les 10 jours et ils répétaient « Allâhu Akbar » et les gens répétaient derrière eux."
(chacun pour soi, car il n’existe aucune preuve qui prouve qu’il faut dire cette formule en groupe, d’une seule voix).

Une formule acceptée est : 

« Allâhu Akbar, Allâhu Akbar, Lâ Ilâha Illa'Llâh... Allâhu Akbar, Allâhu Akbar, Wa Lilâhil-Hamd. »

Et Ibn ‘Umar répétait le Takbîr à Mina pendant ces 10 jours, après les prières, au moment de se coucher, dans sa tente, dans ses assemblées et lors de ses promenades.

Il est recommandé de dire le Takbîr à haute voix, selon ce qu’ont fait ‘Umar, son fils et Abû Hurayra.

2  Le jeûne : certaines femmes du Prophète - salut et prière d’Allah sur lui - rapportent :

« Le Prophète - paix et salut d’Allah sur lui- jeûnait les 9 (premiers) jours de Dhul-Hijja, le jour d’Achoura, et trois jours par mois. »
Rapporté par l’imam Ahmad, Abû Dâwûd et An-Nassâ’î.

3  Le jeûne du jour d’Arafat (9ème jour de Dhul-Hijja): jeûner ce jour est une Sunna confirmée pour celui qui n’effectue pas le pèlerinage, selon le hadith du Prophète - Paix et salut d’Allah sur lui :

« J’espère la récompense d’Allah que ce jeûne efface tes péchés de l’année écoulée et ceux de l’année à venir. »
Rapporté par Muslim. 

4  Le Hajj et la ‘Umra : Abû Hurayra rapporte du Prophète - Paix et salut d’Allah sur lui - qu’il a dit : 
« Accomplir la ‘Umra efface les péchés entre cette ‘Umra et la dernière, et un Hajj accepté (d’Allah) n’a d’autre récompense que le paradis. »
Rapporté par Al-Bukhârî et Muslim.


Quelques règles se rapportant au sacrifice

C’est une Sunna confirmé et il est détestable de la délaisser si l’on a les moyens de la faire, selon le hadith d’Anas - qu’Allah l’agrée - que le Prophète - Paix et salut d’Allah sur lui - a sacrifié deux béliers cornus de couleur grisâtre ; il les égorgea lui-même en disant :

« Bismillâh Wallâhu Akbar. »

Si une personne a l’intention de sacrifier et qu’il rentre dans les 10 premiers jours de Dhul-Hijja, il lui est interdit de se couper les cheveux, les ongles et la peau jusqu’à ce qu’il sacrifie sa bête, car, selon Um Salama, le Prophète a dit :

« Lorsque vous entrez dans les 10 jours (de Dhul-Hijja) et que l’un d’entre vous veut sacrifier une bête, qu’il s’abstienne de se couper les cheveux et les ongles. » 


Que faut-il sacrifier ?

La bête à sacrifier doit être soit un chameau ou une vache (à partager entre plusieurs personnes) soit un ovin selon la parole d’Allah (traduction du sens des versets) :

« Pour qu’ils rappellent le nom d’Allah sur ce qu’Il leur a octroyés des bêtes de troupeaux. » [Le Pèlerinage, v. 34]

La condition pour que la bête soit bonne à sacrifier est qu’elle soit exempte de défauts apparents, selon la parole du Prophète - Paix et salut d’Allah sur lui :

« Quatre (défauts) font que le sacrifice n’est pas accepté : la bête borgne de manière apparente, la bête visiblement malade, la bête boiteuse de manière évidente et la bête maigre que l’on ne peut récupérer. »
Rapporté par At-Tirmidhî.


Le moment propice pour égorger la bête

Le moment propice débute après la prière de l’Eid, selon le hadith du Prophète - Paix et salut d’Allah sur lui :

«Celui qui égorge avant la prière a sacrifié pour lui-même, et celui qui égorge après la prière a parfait son sacrifice et a accompli la Sunna des musulmans. »
Rapporté par Al-Bukhârî et Muslim.

Il est Sunna pour qui sait égorger, d’égorger sa bête soi-même en disant :

« Bismillah wallâhu Akbar, ô Seigneur, ceci est de la part d’untel » (et il se nomme lui-même ou la personne qui lui a recommandé d’offrir ce sacrifice) car le Prophète - Paix et salut d’Allah sur lui - a égorgé un bélier en disant : « Bismillah wallâhu Akbar, ô Seigneur, ceci est de ma part et de la part de tous ceux de ma communauté qui n’ont pas sacrifié. »

Rapporté par Abû Dâwûd et At-Tirmidhî.
Il est recommandé à celui qui ne sait pas sacrifier de tout de même assister.


La répartition (de la viande) du sacrifice

Il est Sunna pour la personne qui sacrifie de manger une partie de la viande de la bête sacrifiée (et la première chose dont le Prophète mangeait le jour de l’Eid était le foie du mouton), d’en distribuer aux proches de la famille et aux voisins, et d’en faire aumône d’une partie aux pauvres.

Allah dit (traduction du sens des versets) :

« Mangez-en et donnez-en à manger aux misérables, les pauvres... » [Le Pèlerinage, v. 28]

Certains Pieux Prédécesseurs (Salaf) aimaient à partager la viande en trois : un tiers pour eux-mêmes, un tiers en cadeau et un tiers en aumône pour les pauvres.

Et on ne donne pas à la personne qui a abattu la bête de cette viande comme salaire pour son travail.

Allah est le Plus Savant.

Traduit par Abou Younes - Dhul Qaada 1421
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30 janvier 2011 7 30 /01 /janvier /2011 00:04

plane.png Question :

 

Quand doit-on rompre le jeûne de Ramadhan pendant le vol ?

 

Réponse :

 

Si quelqu'un est à bord d’un avion pendant les jour de Ramadhan et qu’il jeûne et veut continuer son jeûne jusqu'au coucher du soleil, il ne lui est pas permis de rompre son jeûne avant que le soleil ne soit couché (selon l’endroit où l'avion est dans le ciel).

 

Et tout le succès est en Allah et que les prières et les salutations soient sur notre prophète Muhammad (salallahu ‘alayhi wa salam), sa famille et ses compagnons.

 

Fatawa Ramadhan - volume 1, p.214, Fatwa n°158;

Fatawa Al-Lajnah Ad-Da.ima lil-Buhuth Al-'Ilmiya wal-Ifta. - Fatwa n°5468

copié de salafs.com

Comité permanent [des savants] de l'Ifta

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