3 mai 2011
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Hier, Yûsuf est parti.
Il est revenu vers son Créateur, vers Celui qui l'a tiré des ténèbres vers la lumière et lui a fait aimé la voie des Pieux prédécesseurs.
Il est parti et nous nous restons.
Nos cœurs sont tristes, nos yeux pleurent, mais nous ne disons que ce qui satisfait notre Seigneur.
Pas un savant, pas un grand étudiant en science, mais simplement notre frère, notre ami, notre bien aimé.
Nous entendons tous parler de la mort, tous les jours, aux quatre coins du monde, mais lorsqu'elle frappe les proches ce n'est plus pareil.
« Nous vous éprouverons par un peu de peur, de faim et de diminution de biens, de personnes et de fruits. Et annonce la bonne nouvelle aux endurants qui disent, lorsqu'un malheur les atteint : « Nous sommes à Allah, et c'est à Lui que nous retournons. » (Al-Baqarah, v.155-156)
Nos cœurs pleurent, signe peut être qu'ils ne sont pas encore tout à fait morts, et nous disons : « Nous sommes à Allah, et c'est à Lui que nous retournons. »
La mort, si elle est une épreuve, est aussi une miséricorde pour les croyants.
Celui qui meurt revient vers son Seigneur et commence à goûter les fruits de ses efforts, et pour ceux qui restent elle est également une miséricorde car elle est un rappel de l'au-delà et du but de la création.
Allah dit :
« Et craignez le jour où vous reviendrez vers Allah. »
Le Prophète (salallahu' alayhi wasalam) encourageait aussi les Compagnons à se souvenir de la mort lorsqu'il dit :
« Rappelez souvent de celle qui détruit les jouissances »
il dit aussi :
« Je vous interdisais de visiter les cimetières. Aujourd'hui visitez-les car ils vous rappellent la mort. »
« Rappelez souvent de celle qui détruit les jouissances »
il dit aussi :
« Je vous interdisais de visiter les cimetières. Aujourd'hui visitez-les car ils vous rappellent la mort. »
Le Prophète (salallahu' alayhi wasalam) disait cela aux êtres les plus pieux et les plus détachés de ce monde après les prophètes et les messagers.
Ainsi, la mort de notre frère doit être pour nous un rappel, et comme nous, vous êtes tous entourés d'êtres chers.
La vie d'ici-bas, nos fausses certitudes nous font penser que la mort ne frappe que le vieillard, mais un jour l'Ordre d'Allah se réalise et frappe celui qu'on pensait épargné jusque là.
Dans nos sociétés, la mort est écartée, rejetée, rien n'est fait pour lui faire face et s'y préparer.
Et ce n'est pas ainsi que vivaient nos pieux prédécesseurs, la mort était constamment dans leurs pensées et cela contribuait à augmenter leur foi et leur piété.
C'est pourquoi nous avons voulu, en guise de rappel, pour nous et nos frères et sœurs, rapporter quelques paroles des salafs sur la mort.
Seulement, nous demandons une seule chose : ne lisez pas ces paroles comme on lit de la poésie.
Arrêtez-vous sur chacune d'elles, relisez-les plusieurs fois, méditez profondément sur leurs sens. Car ce sont là les dires de grands savants de la communauté qui nous donnent à voir des vérités qu'ils ont peut être mis une vie entière à réaliser et atteindre.
Donc craignez Allah et faites de ce que vous lirez une science utile qui changera votre vie.
Qu'Allah fasse miséricorde à notre frère et qu'Il nous accorde la constance et la rectitude dans la croyance et les œuvres. Âmîn.
C'est pourquoi nous avons voulu, en guise de rappel, pour nous et nos frères et sœurs, rapporter quelques paroles des salafs sur la mort.
Seulement, nous demandons une seule chose : ne lisez pas ces paroles comme on lit de la poésie.
Arrêtez-vous sur chacune d'elles, relisez-les plusieurs fois, méditez profondément sur leurs sens. Car ce sont là les dires de grands savants de la communauté qui nous donnent à voir des vérités qu'ils ont peut être mis une vie entière à réaliser et atteindre.
Donc craignez Allah et faites de ce que vous lirez une science utile qui changera votre vie.
Qu'Allah fasse miséricorde à notre frère et qu'Il nous accorde la constance et la rectitude dans la croyance et les œuvres. Âmîn.

j'ai entendu 'Umar ibn Al-Khattâb prendre un fétu de paille et dire :
« J'aurais aimé être ceci, j'aurais aimé que ma mère ne m'enfante jamais, j'aurais aimé être totalement oublié. »
(Az-Zuhd d'Abû Dâwûd, p.89)

« Lorsque Sufyân At-Thawrî est tombé malade, j'ai apporté son urine à un docteur, et il me dit : « C'est là l'urine d'un homme dont la tristesse a fendu le foie, il n'y a aucun remède. »
(As-Siyar, 7/270).

« Comment te sens-tu ce matin ? » Il disait : « Nous nous sommes levé plein de péchés, nous mangeons notre subsistance et nous attendons notre Heure. »
(Al-Musannaf, 7/228)

« Pourquoi es-tu si triste ? » Il dit : « Malheur à toi, la mort plane sur moi, la tombe sera ma demeure, la Résurrection sera mon lieu de rendez-vous, le pont de l'Enfer sera mon chemin et je ne sais ce que l'on fera de moi. »
(Sifah As-Safwah 3/327)

« Je n'ai jamais vu quelqu'un de plus triste qu'Al-Hasan. A chaque fois que je le rencontrais je pensais qu'il venait d'être atteint d'un malheur. »
(Sifah As-Safwah 3/326)

« Celui qui n'est pas triste doit craindre d'être parmi les gens de l'Enfer, car les gens du Paradis diront : « Louange à Allah qui a fait disparaître notre tristesse. » Et celui qui n'éprouve aucun compassion doit craindre d'être parmi les gens de l'Enfer, car les gens du Paradis diront : « Nous étions avant cela dans nos familles, plein de compassion. »

« Comment se fait le retour vers Allah ? » Il dit : « Le retour du serviteur obéissant est comme celui de l'absent qui revient vers sa famille qui espère le revoir ; et le retour du désobéissant est comme le retour de l'esclave fugitif vers son maître en colère. »
(Latâ'if Al-Ma'ârif /135)

« J'espère (en la rencontre) de mon Seigneur, et pour lui j'ai jeûné 80 mois de Ramadan. »
(Husn Ad-Dhan billah /126)

« Ô gens de Damas ! Venez écouter le conseil d'un frère ! Qu'ai-je à vous voir construire des maisons que vous n'habitez pas, amasser des biens que vous n'utilisez pas, poursuivre des rêves que vous n'atteindrez pas ? Ceux d'avant vous ont bâti de grandes constructions, eu de grands rêves, amassé beaucoup de biens, mais leurs rêves les ont trompés, leurs biens sont devenus poussière et leurs demeures des tombes. »
(Qasr Al-Amal, Ibn Abî Ad-Dunyâ / 160)

« Comment te sens-tu ? » Il dit : « Par Allah je suis comme un homme qui a tendu son cou sous une épée qui attend qu'on frappe son cou. »
(Qasr Al-Amal : 42)

« Au soir je l'entendais pleurer, au matin je l'entendais pleurer, je suis donc allé voir sa femme et lui ai dit : pourquoi pleure-t-il matin et soir ? Elle dit : « Par Allah ! Il craint lorsqu'il se couche de ne pas voir le matin, et lorsqu'il se lève de ne pas voir le soir. »
(Qasr Al-Amal : 63)

« Ô toi qui est trompé par ta santé, n'as-tu jamais vu quelqu'un mourir sans maladie ? Ô toi qui est trompé par la longueur de son existence, n'as-tu jamais vu quelqu'un mourir sans délai ? »
(Qasr Al-Amal : 67)

« Je vous confie à Allah (l'invocation du voyageur), ce sera peut être le sommeil dont je ne reviendrais pas. » c'était là son habitude lorsqu'il voulait dormir.
(Qasr Al-Amal : 227)

« Jusque quand allons-nous dire : demain je ferais cela, à la rupture du jeûne je ferais ceci, en revenant de voyage je ferais cela ! As-tu oublié le long voyage qui t'attend et l'ange de la mort ? Ne sais-tu pas que chaque nuit beaucoup d'âmes disparaissent ? Ne sais-tu pas que l'ange de la mort n'attendra pas ? Ne sais-tu pas que la mort est la fin de toute chose ? »
(Qasr Al-Amal : 80)

« Aujourd'hui nos œuvres sont présentées à Allah. » (lundi et jeudi)
(Sifah As-Safwah, 2/673)

« il est meilleur que moi, il a adoré Allah avant moi. » Et lorsqu'il voyait un enfant, il disait : « il est meilleur que moi, il a accompli moins de péché que moi. »
(Muhâsabah An-Nafs /79)

« Pauvre de toi ! Tu fais le mal et pense être noble ! Tu es bête et tu penses être intelligent ! Ta vie est courte et tes espoirs sont grands ! »
(As-Siyar, 8/440)

« Le croyant ne trouve le repos que lorsqu'il rencontre Allah. »
(Az-Zuhd : 194)

« Un homme peut être trompé, il est joyeux, mange, bois et rit, alors que dans le Livre d'Allah il est écrit qu'il est un combustible de l'Enfer. »
(Sifah As-Safwah, 4/216)

« L'homme préfère (la fraîcheur) de l'ombre à (la chaleur) du soleil, puis il ne préfère pas le Paradis à l'Enfer ! »
(Al-Ihyâ, 4/568)

« Par Allah ! Si je pouvais ne pas dormir, je ne dormirais pas, de peur qu'un châtiment n'arrive alors que je dors. Par Allah ! Si je trouvais de l'aide parmi les hommes, je les éparpillerais sur terre en leur disant de dire aux gens : l'Enfer ! l'Enfer ! »
(Az-Zuhd / 387)

« Je n'ai rien vu qui ressemble plus au Jour de la Résurrection. » puis il rentra chez lui malade. »
(As-Shu'ab, 3/3723)

« je ne sais pas, je ne sais pas. »
(Musnad Ibn Al-Ja'd : 284)

« Que penses-tu d' un homme qui avance chaque jour vers l'au-delà ? »
(Al-Hilyah, 6/348)

« Qui est cet étranger parmi vous ? » Ils dirent : Ce n'est pas un étranger mais un proche et bien aimé. Il dit :
« Et qui est plus étranger que le mort parmi les vivants ? » Et tous se mirent à pleurer. »
(Al-Hilyah, 6/297)

« Lorsque je vois les ténèbres de la nuit, cela me rappelle les ténèbres de la tombe. »
(Al-Hilyah, 6/278)

« 'Atâ demain à cette heure tu seras dans la tombe ! »
(Al-Hilyah, 6/221)

« Fais-moi une exhortation (un rappel). »
Abû Hazm lui dit : « Allonge-toi, mets la mort auprès de ta tête et regarde ce que tu aimerais avoir auprès de toi à cet instant et fais-le maintenant, et regarde ce que tu détesterais trouver auprès de toi à cet instant et délaisse-le maintenant. »
(Al-Hilyah, 5/317)

« Ô mon frère ! J'ai bien compris dans ta lettre ce dont tu te plains auprès d'Allah. Souviens-toi de la mort, cela te rendra plus facile le fait d'avoir perdu la vue. Wa As-Salâm. »
(Al-Hilyah, 7/22)

« Nous sommes tous convaincu de la venue de la mort, mais nous ne voyons personne s'y préparer. Nous sommes tous convaincu de l'existence du Paradis, mais nous ne voyons personne œuvrer pour cela. Nous sommes tous convaincu de l'existence de l'Enfer, mais nous ne voyons personne le craindre. Jusqu'où pensez-vous vous élever ? Quels espoirs attendez-vous ? La mort ? Elle est le premier annonciateur de votre Seigneur, en bien ou en mal. Ô mes frères ! Dirigez-vous comme il se doit vers votre Seigneur. »
(Qasr Al-Amal : 152)


« Ô Allah, Tu nous as ordonnés et interdits beaucoup de choses, et nous avons délaissé beaucoup de Tes commandements et sommes tombés dans beaucoup de Tes interdictions. Ô Allah, il n'y a de divinité digne d'adoration que Toi ! »
Puis il saisit son doigt et ne cessa de prononcer l'attestation de foi jusqu'à mourir.
(Al-Mutadhirîn / 201)

je pleure pour ce que je vais laisser de jeûne et de prière de nuit. Il pleura encore et dit : « Ô Yazîd ! Qui priera pour toi après ta mort ? Qui jeûnera pour toi ? Qui se rapprochera d'Allah par des œuvres pieuses pour toi ? »
(Latâ'if Al-Ma'ârif /519)

« je suis entré chez Al-Mughîrah pendant la maladie qui a entraîné sa mort, et je lui dis : Conseille-moi ! Il me dit : « Œuvre pour cet instant. »
(Al-Hilyâh, 8/194)

« Je veux faire un voyage que je n'ai jamais fait et emprunter une route que je n'ai jamais empruntée. »
(Latâ'if Al-Ma'ârif /415)

« C'est pour ce jour que Abû Yahyâ (càd lui-même) s'est préparé. »
(Al-Hilyâh, 2/382)

« L'ange de la mort est arrivé ! Prends mon âme comme tu prendrais l'âme d'un homme qui a dit pendant 90 ans : j'atteste qu'il n'y a de divinité digne d'adoration qu'Allah et que Muhammad est Son serviteur et messager. »
(As-Siyar, 15/554)

Levez-moi ! Ils le levèrent jusqu'à ce qu'il puisse sentir l'air ambiant (le vent) et il dit :
« Ô vie d'ici-bas ! Comme tu es douce, mais la longueur de ton temps est bien courte ! Et ton abondance est bien vile et nous avons été trompé à ton sujet ! »
(As-Siyar, 4/250)

« Je quitte cette vie, je me sépare de mes frères, je vais boire à la coupe du destin, je vais rencontrer mes mauvaises actions et revenir vers Allah, et je ne sais pas si mon âme se dirigera vers le Paradis afin que je la félicite ou si elle se dirigera vers l'Enfer afin que je lui présente mes condoléances. » puis il pleura. »
(As-Siyar, 5/99)
Traduit par les salafis de l'Est
copié de salafs.com